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Notice d'autorité
CAMAR · Collectivité · 1941-1995

Les missionnaires commencent dès 1888 à visiter Sainte-Praxède, et ce, durant une vingtaine d'années. Les gens de cette mission sont alors répartis entre le canton de Wolfe du diocèse de Sherbrooke et le canton de Price du diocèse de Québec. En 1940, une requête des habitants de cette région demande à nouveau une organisation religieuse. Suite à l'annexion du canton de Price au diocèse de Sherbrooke par le Pape et les autorités civiles, Mgr Philippe Desranleau décrète l'érection canonique de la paroisse le 12 septembre 1941 en apportant comme motifs l'augmentation du nombre de familles et leur éloignement des centres religieux existants. Sainte-Praxède connaît une situation financière précaire continuelle. La diminution de sa population au fil des années amène les autorités religieuses à fermer le presbytère en 1984, et dissoudre finalement la paroisse le 21 novembre 1995. L'ensemble de son territoire est alors rattaché à Sainte-Luce de Disraéli. Source : fonds Fabrique Sainte-Praxède de Sainte-Praxède.

CAMAR · Collectivité · 1921

Fitch Bay accueille un premier missionnaire en 1918. Toutefois, ce n'est que trois ans plus tard que sera fondée la paroisse Saint-Éphrem de Fitch Bay. En effet, Mgr Paul LaRocque érige canoniquement la paroisse le 17 novembre 1921. Lors de sa première visite pastorale, le 1er juin 1922, Mgr LaRocque a administré le sacrement de confirmation à 36 enfants qui furent enrôlés dans la société des Petits Chevaliers de la Tempérance. La Fabrique a pu acquérir, cette même année, à un prix relativement modique, une église achetée à une secte protestante, une maison qui servira de presbytère, ainsi que douze acres de bonne terre productive. L'ensemble de ces acquisitions s'élèvera à 7 500 $. En 1922, on compte 53 familles catholiques dans la paroisse, le premier curé résident, l'abbé Joseph-Alphonse Séguin, arrivera l'année suivante. La bénédiction de l'église a lieu en 1953 et celle de la chapelle du couvent en 1961. Sources : informations puisées dans le cahier récapitulatif de la visite paroissiale de Mgr LaRocque (fonds Fabrique Saint-Éphrem de Fitch Bay), dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le Guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

Fabrique Sainte-Marie de Maricourt
CAMAR · Collectivité · 1892

Le 11 août 1888, une cinquante de familles d'Irlandais catholiques, entourés d'une majorité de protestants, envoient une requêtre à Mgr Antoine Racine; ils veulent une paroisse dans le nord du Canton d'Ely. À la fin de l'année 1888, James Morrissey, de Richmond, donne à la Corporation épiscopale de Sherbrooke, un terrain pour bâtir une chapelle nécessaire à la nouvelle mission. Durant l'année 1889, on bâtit cette église, bénite le 14 novembre par l'abbé Louis-Théophile Descarries, premier missionnaire de Maricourt. Le 27 octobre 1892, Mgr Racine nomme l'abbé Louis-Honoré Nicol comme premier curé résident. Le 19 septembre 1901, les syndics obtiennent, de Mgr Paul LaRocque, la permission de déménager l'église sur son site actuel. Le 24 juin 1906, la Corporation épiscopale de Sherbrooke transfère la propriété des terrains à la paroisse Sainte-Marie d'Ely. De 1913 à 1970, les curés de cette paroisse s'occupent de la desserte Saint-Malachie de Kingsbury. La paroisse Sainte-Marie est actuellement desservie par le curé de Saint-Théophile de Racine. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

CAMAR · Collectivité · 1921

L'histoire de cette paroisse a commencé le 16 mai 1921. La partie est de la ville de Magog comptait un nombre de familles sans cesse croissant. Deux cents chefs de familles adressèrent une requête pour obtenir une paroisse; Mgr LaRocque érigea canoniquement cette paroisse le 15 septembre 1921 et la plaça sous le patronage de sainte Marguerite-Marie. Le 2 octobre 1921, l'abbé Hector Courtemanche célébra la première messe dominicale à la salle du Conseil de Ville. Une semaine plus tard, les marguilliers acquéraient un terrain et une maison pour ériger une église et loger le curé. Le 25 décembre 1921, les fidèles célébraient Noël dans leur nouveau temple. Du temps du curé Origène Vel, le 10 novembre 1946, on débuta une campagne pour bâtir une nouvelle église. Le 17 septembre 1950, Mgr Philippe Desranleau bénit ce nouveau temple. Depuis le 19 août 1951, il y a une desserte, Notre-Dame-du-Divin-Amour, située à l'extrémité sud du Petit Lac Magog. Cette paroisse a perdu deux curés de façon tragique, au cours de sa brève histoire : le curé Courtemanche, le 3 août 1922, d'une méningite cérébrale, et le curé Denis Lapointe, le 10 février 1985, par noyade au Mexique. Le 31 décembre 2007, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à Saint-Jean-Bosco de Magog.

Fabrique Sainte-Marguerite de Lingwick
CAMAR · Collectivité · 1908

La paroisse fut érigée canoniquement le 25 novembre 1908. Le premier curé résident de cette paroisse fut l'abbé Joseph-Arthur Robidas. On construisit la chapelle en 1911. En 1940, une partie de la paroisse Sainte-Marguerite de Lingwick fut annexée à celle de Saint-Raymond-de-Pennafort de Fontainebleau. Sources : Informations puisées dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke.

Fabrique Sainte-Luce de Disraeli
CAMAR · Collectivité · 1889

Disraeli accueille un premier missionnaire, Pierre Beauregard-Champagne en 1878. Toutefois, ce n'est que le 26 octobre 1889 que la paroisse Sainte-Luce sera érigée canoniquement. La construction du presbytère a lieu l'année suivante, soit en 1890, et le parachèvement de l'église se réalise quelques années plus tard, soit en 1896 et 1897. En 1953, une partie des paroisses Saint-Fortunat et Sainte-Luce sera annexée à la paroisse Saint-Jacques-le-Majeur. De même, entre 1964 et 1965, une partie du territoire de la paroisse Saint-Charles-Borromée de Garthby sera annexée à celle de Sainte-Luce. Cette paroisse, aussi connue sous les noms de Sainte-Luce de Stratford et Sainte-Luce de Garthby, comprend en 2001 une population catholique de 5142 âmes. Sources : Informations puisées dans les notes historiques de la paroisse Sainte-Luce de Disraëli et dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

Fabrique Saint-Élie de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1886

Le 1er novembre 1881, l'abbé Charles-Édouard Milette, curé de Saint-Patrice de Magog, célébra une première messe dans une maison d'école. Mgr Antoine Racine adressa une lettre aux fidèles de la mission d'Orford; il leur donna comme patron saint Élie, en l'honneur de Mgr Alfred-Élie Dufresne, premier prêtre à visiter la colonie en 1862. La première chapelle fut bénite le 11 octobre 1885 et le premier presbytère érigé l'été suivant. L'abbé Dominique-Olivier Godin fut le premier curé résident (1886), les premiers registres datent de 1887, la paroisse fut érigée canoniquement le 8 février 1889. À la suite d'un incendie, le 11 mai 1916, on décida de bâtir une nouvelle église et un nouveau presbytère. Ces deux nouveaux édifices furent bénits le 6 juillet 1919. Le 14 janvier 1950, une tempête arracha le clocher de l'église et le projeta vers le presbytère. On reconstruisit ce clocher avec une structure plus simple. Depuis les années 1970, cette paroisse a connu une explosion démographique; cette communauté chrétienne regroupe maintenant plus de 3000 familles. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-Paul de Sherbrooke.

CAMAR · Collectivité · 1921

En 1920, on appelait le quartier ouest de Sherbrooke, le «Petit Canada», il s'étendait jusqu'à la rue Denault; plus loin, c'était Collinsville. Une seule église desservait ce secteur : l'Immaculée-Conception-de-la-Vierge-Marie. On songea donc à former une autre paroisse. Du 23 avril au 14 juillet 1921, on fit des démarches pour la fondation de cette nouvelle paroisse. Mgr Paul LaRocque lui donna son érection canonique le 5 septembre 1921, sous le vocable de sainte Jeanne d'Arc. Le premier curé, l'abbé Olivier-Zacharie Letendre, célébra d'abord la messe dans la salle d'inspection de l'usine Canadian Cotton Mills, rue Pacifique. Puis, on érigea une chapelle temporaire, rue Denault; la première messe y fut célébrée le 6 janvier 1922. Cette chapelle fut agrandie en 1935. Le 11 février 1940, on acheta la propriété de madame Andrew Sangster et les lots adjacents pour y installer l'église et le presbytère actuels. La première messe, dans l'église actuelle, fut célébrée le 13 mars 1941. Cette église fut consacrée les 14 et 15 septembre 1956. Le 24 juillet 1962, on agrandit la sacristie pour y édifier une chapelle et des salles pour la paroisse; ces locaux furent rattachés au nouveau centre paroissial Sainte-Jeanne d'Arc : un rêve enfin réalisé de Mgr Albert Gravel, ancien curé de 1945 à 1957, (aujourd'hui Centre Communautaire de Loisirs Sherbrooke inc.). En 1995, la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire est supprimée et son territoire rattaché à celui de la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc. Finalement, le décret de suppression de la paroisse et de rattachement du territoire à la paroisse Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis est signé par Mgr Cyr le 25 avril 2016.

Fabrique Sainte-Famille de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1944-2010

L'augmentation de la population catholique dans la partie est de Sherbrooke, l'éloignement de plusieurs familles de l'église paroissiale du temps et le désir pour un grand nombre de fidèles de posséder un centre religieux à leur portée ne sont que quelques-uns des facteurs qui amèneront la fondation de la paroisse Sainte-Famille de Sherbrooke. Celle-ci fut fondée le 28 avril 1944 par Mgr Philippe Desranleau. Un décret d'érection canonique fut émis ce même jour, spécifiant le découpage de deux paroisses : Saint-Jean-Baptiste et Saint-Sacrement. À la grande surprise des fidèles et de certains de ses confrères, l'abbé Zoël Fréchette fut nommé curé-fondateur de la paroisse. Bien que la paroisse fut fondée en avril, l'ouverture de la chapelle temporaire se fit seulement le mois suivant. À cette époque, la paroisse comptait 400 familles. Les travaux de construction de l'église commencèrent le 15 août 1944 et la première messe dans le soubassement eut lieu le 24 décembre 1944. C'est le 5 mai 1946 qu'eut lieu la bénédiction de l'église et du presbytère par Mgr l'évêque. Le 1er janvier 2010, un décret de Mgr Gaumond supprime la paroisse Ste-Famille et rattache son territoire à la paroisse Bon-Pasteur de Sherbrooke. Sources : informations puisées dans l'album du 50e anniversaire de la paroisse et dans la revue Ensemble de janvier 2010.

Fabrique Sainte-Famille de Richmond
CAMAR · Collectivité · 1938-2001

Cette paroisse fut érigée canoniquement le 15 août 1938. Le premier curé résident de la paroisse fut l'abbé Josaphat-Henri Coîteux qui occupa ce poste de 1938 à 1949. L'église fut construite et bénite l'année suivante et on y célébra la dernière messe le 17 décembre 2000. Le 31 janvier 2001, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à la paroisse de Sainte-Bibiane de Richmond.

CAMAR · Collectivité · 1899

En 1898, des Canadiens français catholiques arrivent au beau milieu des Loyalistes américains, déjà établis dans ces «townships». Le curé de Katevale, l'abbé Louis-Napoléon Caron, déclare à ce sujet : «Les seize familles catholiques se trouvent exposées à perdre la foi au milieu de nombreux protestants». Le 3 juillet 1899, ce même curé Caron célèbre une première messe dans une ancienne église protestante; en fait, il fut le seul missionnaire à North Hatley. Le 23 septembre 1899, il achète deux bâtisses appartenant à monsieur Andrew Bassett et les fait aménager en chapelle, où se célèbre l'eucharistie dominicale à compter du 22 avril 1900. L'érection canonique de la paroisse remonte au 8 novembre 1906. On construit une première église, terminée en 1908. En 1912, on érige une nouvelle église; la même année, on achète une maison qui servira de presbytère.

CAMAR · Collectivité · 1873

Cette paroisse est une fille de Saint-Thomas-d'Aquin de Compton. Jusqu'en 1791, ce territoire était surtout habité ou fréquenté par les Algonquins et des chasseurs ou trappeurs des rives du Saint-Laurent. Le Canton de Clifton fut concédé aux immigrants loyalistes, entre 1797 et 1808. Peu d'entre eux s'y installèrent vraiment. Environ 25 ans plus tard, le premier colon de langue française, Antoine Beausoleil, de Kingsey (près de Richmond), arriva dans le Canton de Clifton. D'autres le suivirent, originaires de la vallée du Richelieu et de celle de la Saint-François. L'érection canonique de la paroisse eut lieu le 27 mai 1865, jour de la fête de sainte Edwidge. À compter de 1862, la région fut desservie par des missionnaires de Compton, à quinze kilomètres de Sainte-Edwidge. Le premier curé résident, l'abbé Azarie Desnoyers, arriva en 1873. La première église fut construite en 1865; l'église actuelle le fut en 1884. Cette paroisse a un caractère plutôt agricole encore de nos jours. Le presbytère fut érigé durant les années 1908 à 1910, du temps du curé Morache. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

Fabrique Saint-Édouard d'Eastman
CAMAR · Collectivité · 1889 - 2008

Lorsque Charles-Édouard Milette, premier missionnaire d'Eastman, arriva en 1889, il compta 71 familles canadiennes-françaises catholiques. Sur ce nombre, il semble que 60 seulement peuvent aider à faire vivre la mission, les autres vivant sous le seuil de la pauvreté. Aussi Mgr Antoine Racine charge le curé Millette, au début de février 1889, de se rendre à Eastman dans le but d'y acheter un terrain pour la construction d'une église. Le 10 mars de cette même année, on chante la première messe dans la nouvelle chapelle. L'année suivante, le curé Milette acheta un terrain d'un acre devant servir de cimetière. La petite chapelle n'avait pas de cloche pour appeler les croyants au rassemblement du dimanche. Cette cloche pesant 540 livres arriva de Baltimore en 1890. Bientôt la chapelle devient insuffisante à accueillir la population communiante de 245 personnes. Le 29 juin 1892, une requête fut adressée à Mgr Racine, sollicitant la permission de construire une église et une sacristie. Les travaux de construction commencèrent le 11 septembre 1893 et la chapelle devint le nouveau presbytère. Une requête fut adressée à Mgr LaRocque en 1895 demandant l'érection canonique de la paroisse sous le vocable de Saint-Édouard d'Eastman. L'érection eut lieu le 15 avril 1896. En janvier 1896, la paroisse Saint-Édouard comptait 121 familles canadiennes-françaises catholiques. Le 1er janvier 2008, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-du-Mont-Carmel d'Eastman. Source : informations puisées dans l'album du 100e anniversaire d'Eastman 1888-1988.

Fabrique Saint-Edmond de Coaticook
CAMAR · Collectivité · 1872

La fondation de la paroisse Saint-Edmond remonte à 1868. Dès 1852, au moment de l'établissement du chemin de fer à Coaticook, des prêtres missionnaires, la plupart de Saint- Thomas-d'Aquin de Compton, célébraient la messe le dimanche dans une maison propriété de Sam Cleaveland, rue Main Ouest à Coaticook. Un peu plus tard, on construisit une humble chapelle dans la cour de récréation de l'école Saint-Michel, face au presbytère actuel. En 1868, la chapelle fut baptisée Saint-Edmond en l'honneur de l'abbé Pierre-Edmond Gendreau, un des premiers desservants. Cette chapelle fut agrandie en 1871. Le 7 mars 1872, l'établissement canonique de la paroisse était complété. En 1883, on décida de la construction de l'église actuelle; sa bénédiction eut lieu le 24 octobre 1888. Le premier presbytère fut construit en 1868; le deuxième fut érigé en 1890. C'est le curé Alcide Quinn qui fit bâtir le presbytère actuel dans les années 1950. Depuis 1868, l'abbé Jean-Baptiste Chartier agit comme premier curé de la paroisse après y avoir été missionnaire depuis 1863. Il dut quitter, à regret, en octobre 1877, suite à des difficultés économiques importantes, résolues par son successeur, l'abbé Wolfred Lussier. En 1913, Mgr Paul LaRocque détacha une première partie du territoire de la paroisse pour fonder Saint-Jean-l'Évangéliste; en 1917, il fonda Saint-Marc de Coaticook-Nord, qui appartenait, en majeure partie, à Saint-Edmond. Dans cette paroisse, on trouve toujours une institution d'enseignement secondaire, le Collège Rivier, fondé en 1870, par les Soeurs de la Présentation de Marie. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

CAMAR · Collectivité · 1883

Les premiers colons arrivèrent dans le canton de Whitton vers 1870. Le 29 août 1879, Mgr Antoine Racine demanda à l'abbé Philémon Brassard, curé de Saint-Romain, de prendre charge de la mission. Le 20 mars 1882, Mgr Racine donna le nom de «Sainte-Cécile» à cette mission, en l'honneur de madame Cécile Morin, chez qui avait été célébrée la première messe. Une première chapelle fut bénite le 6 mai 1883. L'érection canonique de la paroisse remonte au 23 mai 1890; l'abbé Joseph-Olivier Bernier fut le premier curé. Le 14 mars 1898, Mgr Paul LaRocque permit au curé Napoléon Gaulin de faire construire l'église actuelle. En 1914, le curé Vital Dodier fut autorisé à faire ériger un nouveau presbytère en pierres : «Cette maison est une des plus belles du diocèse». De 1923 à 1980, il y eut deux missions à la Station de Saint-Samuel; de 1945 à 1985, les prêtres de Lac-Mégantic desservirent les fidèles du 10e rang de Sainte-Cécile. En 1961, monsieur Élie Rodrigue, un paroissien, travailla 500 heures à sculpter une statue du Sacré-Coeur, avec du granit de la montagne de Sainte-Cécile. Encore aujourd'hui, le curé Vital Dodier (1913-1931) est objet de grande vénération; de grandes faveurs ont été obtenues par son intercession.

CAMAR · Collectivité · 1845

Le premier curé résident des Cantons de l'Est fut l'abbé Jean-Baptiste McMahon. Il arriva à Sherbrooke le 16 juin 1834; il devait rendre visite aux communautés chrétiennes environnantes. Il dut visiter le territoire de Sainte-Catherine, de même que son successeur, l'abbé Peter-Henry Harkin, et cela jusqu'en 1845. La première messe fut célébrée en juin 1845, par monsieur Benjamin-Joseph Leclerc, dans la maison de monsieur Antoine Grandmont, maison sise sur le chemin du Lac; cette demeure servit au culte pendant quelques années. Par la suite, les prêtres venaient de Stanstead, Sherbrooke, Compton et Magog. La première chapelle fut inaugurée le 29 juin 1858, par Mgr Jean-Charles Prince, évêque de Saint-Hyacinthe. Le 7 juillet 1866, l'abbé François-Zéphirin Mondor, curé de Saint-Patrice de Magog, demanda à Mgr Charles LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe, d'envoyer un représentant pour clarifier le choix du site d'une nouvelle chapelle. L'abbé Alfred-Élie Dufresne étudia la question; finalement, Mgr l'évêque de Saint-Hyacinthe trancha la question à la suite d'un consensus de la population. La nouvelle église fut terminée au mois de mai 1870. La paroisse fut érigée canoniquement en 1872. Le 30 novembre 1875, suite au désir exprimé par Mgr Antoine Racine, premier évêque de Sherbrooke, on ajouta un jubé à l'église. Le 21 septembre 1906, Mgr Paul LaRocque donna l'autorisation de construire une nouvelle église; celle-ci fut rénovée en 1991, grâce à une artiste locale.

CAMAR · Collectivité · 1857

On a parfois surnommé cette paroisse, le «Beaupré» de l'Estrie. À ce qu'on dit, une première messe aurait été célébrée en 1846, dans la maison d'un colon; cette maison fut occupée plus tard par madame veuve Moïse Petit, grand-mère de feu Mgr Origène Vel. Le célébrant était probablement l'abbé Jean-Joël Prince, vicaire à Saint-Césaire et chargé des missions des «Cantons de l'Est». Le 8 avril 1856, les catholiques du Canton de Stukely adressèrent une requête à Mgr Jean-Charles Prince, évêque de Saint-Hyacinthe, pour obtenir l'érection canonique d'une paroisse; leur demande fut agréée le 1er août de la même année. L'abbé Jean-Charles-Alfred Desnoyers, premier curé résident, bénit la première église, sous le patronage de sainte Anne, le 22 novembre 1857. Chaque année, l'église était pleine, le jour de la fête de sainte Anne. Il fallut bientôt un temple plus grand. En 1892, le curé Joseph-Elzéar Lessard commença la construction de l'église actuelle, bénite le 26 septembre 1893. Ce jour-là, on mentionne pour la première fois la possibilité de «pèlerinages» à cet endroit. Les successeurs ont attaché une grande importance à ces pèlerinages. Durant les années 1960, le curé Laetare Vaillancourt fit aménager la montagne avoisinante pour y célébrer l'eucharistie en plein air, spécialement le 26 juillet. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

Fabrique Sainte-Anne de Danville
CAMAR · Collectivité · 1865

Le village de Danville fut appelé ainsi en l'honneur de certains pionniers originaires de Danville, Vermont. Le premier missionnaire à s'y rendre fut l'abbé Charles Tardif, en 1845. La mission de Danville fut d'abord nommée «mission du Pinacle», du nom de la montagne voisine. À partir de 1850, ce furent les prêtres de Sainte-Bibiane de Richmond qui la desservirent. En 1854, on commença la construction d'une chapelle en bois, terminée quelques années plus tard. Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, dédia cette mission à Sainte-Anne, pour rappeler l'hospitalité de madame Ann Logan, chez qui la messe avait été célébrée durant plus de trois ans. Le premier prêtre résident s'établit à Danville le 4 décembre 1865 : l'abbé Aimé Masson. En 1882, on projeta de construire une nouvelle église. D'après la tradition orale, le curé Masson y fut toujours opposé. La construction se fit quand même. Mgr Antoine Racine bénit cette église en décembre 1884; monsieur Masson ne changea pas d'idée : il célébra la messe de minuit 1884 dans la vieille chapelle. En 2001, l'église est la proie des flammes. Un an plus tard, un nouveau bâtiment est érigé. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

Fabrique Sainte-Agnès de Lac-Mégantic
CAMAR · Collectivité · 1886

À la fin des années 1870, l'arrivée massive, à Lac-Mégantic, de colons écossais, en grande partie de religion catholique, incite les autorités diocésaines à ouvrir une mission catholique dans le village d'Agnès. En 1879, le curé Jean-Baptiste-Adrien Cousineau, de Piopolis, fait construire une petite chapelle, résidence sise sur la rue Agnès; puis, la première église, sur la même rue, en 1883. En 1886, l'abbé Cousineau devient le premier curé résident. En raison de la croissance rapide de la population, en 1895, les syndics de l'époque négocient l'achat d'un terrain. En 1899, le curé Joseph-Eugène-Edmond Choquette fait construire le sous-sol de la future église et en 1900, on termine la construction du presbytère. Le 30 janvier 1903, on procède à l'érection canonique de la paroisse. Dès 1911, on songe à terminer l'église; tout est prêt pour la bénédiction solennelle, le 9 octobre 1913. La petite église du village d'Agnès se voit désaffectée; c'est au tour des résidents de l'autre côté de la rivière de traverser le pont pour participer aux célébrations liturgiques. En 1946, les paroissiens du village d'Agnès accueillent avec joie leur nouvelle église, sous le vocable de Notre-Dame-de-Fatima. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr décrète le rattachement du territoire de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima à la paroisse Sainte-Agnès.

CAMAR · Collectivité · 1966 - 1974

La paroisse Saint-Dominique-Savio possède l'histoire la plus courte du diocèse de Sherbrooke. En 1964, l'église Saint-Aimé d'Asbestos est démolie suite à la décision da la Compagnie John's Manville d'agrandir sa mine. La population est alors répartie en deux nouvelles paroisses : Saint-Aimé et Saint-Dominique-Savio. L'érection canonique de cette dernière coïncide avec la nomination du premier et seul curé de la paroisse le 19 août 1966, le chanoine Damien Lessard. L'église est construite en 1965 et consacrée le 7 octobre 1967 par Mgr Georges Cabana. Quelques années plus tard, l'affaissement continuel du terrain près de la mine nécessite la démolition de l'église. La paroisse est alors dissoute le 30 septembre 1974 et sa population annexée à Notre-Dame-de-Toutes-Joies d'Asbestos. Lorsque cette dernière a été supprimée le 31 janvier 2001, son territoire a été rattaché à Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos. Sources : Fonds Fabrique Saint-Dominique-Savio d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1940-2013

Le premier missionnaire de Saint-Denis fut l'abbé Léonidas Adam en 1922. La paroisse a été érigée canoniquement le 30 novembre 1940. La construction de l'église s'est réalisée entre 1946 et 1948. Son excellence Mgr Philippe Desranleau a béni l'église et la cloche le 13 juillet 1947. Antérieurement, la cloche était sur le beffroi de l'Hôtel de Ville de Waterloo et servait à la fois à sonner l'alarme et à convoquer les hommes de la commune. Sources : informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le fonds de la fabrique Saint-Denis de Saint-Denis-de-Brompton. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Christ-Sauveur de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1952 - 1986

La paroisse Saint-Colomban de Sherbrooke est issue des paroisses Christ-Roi et Immaculée-Conception. Elle est érigée canoniquement par Mgr Desranleau le 27 mai 1952, soit la veille de son décès. Le sous-sol de l'église Christ-Roi sert de lieu de culte pendant la construction de l'église. Les paroissiens y entrent pour la première fois au son de la cloche pour la messe de minuit à Noël 1952. Malheureusement, un incendie ravage l'église en février 1960, mais les paroissiens mettent tout en oeuvre pour sa reconstruction la même année. En septembre 1980, le curé doit partager sa charge entre deux paroisses, Christ-Roi et Saint-Colomban. Au problème du manque d'effectif dans le diocèse s'ajoute celui de la baisse de clientèle depuis quelques années. Mgr Jean-Marie Fortier décide de dissoudre la paroisse Saint-Colomban en 1986. Son territoire est alors réparti entre ses deux paroisses mères, Christ-Roi et Immaculée-Conception, les propriétés sont vendues et l'église transformée en centre d'hébergement. Source : fonds Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke

Fabrique Saint-Clément de Dudswell
CAMAR · Collectivité · 1922-2014

Saint-Clément de Bishopton obtint un territoire dans les cantons de Dudswell et de Bury. Le 16 août 1922, Mgr Paul LaRocque décréta l'érection canonique de cette paroisse et nomma l'abbé Nil Saint-Laurent comme premier curé résident. Il fallait établir une paroisse dans un village exclusivement protestant. L'abbé Saint-Laurent célébra les premières messes dans la salle à manger du restaurant de la gare de Dudswell, à un demi-mille du village de Bishop's Crossing (le toponyme de Bishopton, à l'époque). Il sut gagner la sympathie des protestants comme des catholiques. Il acheta, comme presbytère, une propriété de qualité, au coeur du village. Il célébra la messe dans une grange aménagée en église très convenable et sise à l'arrière de ce presbytère. En 1956, on paracheva l'église suite à un incendie qui avait ravagé le sous-sol. En 1986, l'abbé Yves Perreault vendit le presbytère et rénova l'église. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-François-de-Laval d'East Angus.

Fabrique Saint-Claude de Saint-Claude
CAMAR · Collectivité · 1889

C'est monsieur François Gagnon qui fit la première demande pour obtenir un prêtre pour desservir les colons établis depuis 1880, dans le Canton de Cleveland. En 1888, Mgr Antoine Racine délégua monsieur Patrick Quinn, curé de Sainte-Bibiane de Richmond, pour analyser la situation. Le 21 octobre 1890, monsieur Patrick Dignan, curé de Saint-Philippe de Windsor, rendit visite à ces colons. Six jours plus tard, Mgr Racine promit la célébration de la messe dès que la maison d'école serait agrandie. Le 8 décembre de la même année, monsieur Dignan célébra la première messe dans cette première chapelle. Le 6 février 1891, Mgr Racine donna saint Claude comme patron à la nouvelle mission. Le 29 mai 1897, Mgr Paul LaRocque bénit la deuxième chapelle, construction entreprise par monsieur Amédée Dufresne, successeur de monsieur Dignan, à Windsor. Le 18 juillet 1902, un incendie rasa la chapelle, le presbytère et l'école. De 1902 à 1906, les cérémonies liturgiques eurent lieu dans des locaux de fortune. En 1906, une troisième chapelle fut érigée dans le rang sept, «situé plus au centre des terres». Cette même année, Mgr LaRocque érigea canoniquement la paroisse. Le 17 septembre suivant, il fixa le site de l'église actuelle qu'il bénit le 10 août 1910. L'abbé Auguste-Henri Perrin, premier curé de Saint-Claude, y fonda une école apostolique, en 1898, pour l'éducation des futurs prêtres. Depuis le 1er août 1991, c'est le curé de Saint-Philippe de Windsor qui assume la cure de Saint-Claude; cent ans plus tard, l'histoire se répète. Le 31 décembre 2006, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et l'a rattachée à St-Philippe de Windsor.

CAMAR · Collectivité · 1952

Les paroissiens de ce coin de Sherbrooke voulaient avoir la messe dans leur petite école. Le 3 novembre 1943, ils demandèrent l'autorisation de Mgr Desranleau, à cet effet. Ce dernier demanda aux Pères Rédemptoristes de prendre en charge la nouvelle desserte. Le Père Fernand Desjardins y célébra la première messe, le 26 décembre 1943. Le Père Jean-Paul Jolicoeur fut nommé premier desservant. C'est le 29 juin 1945 qu'on débuta la construction de la première église; elle fut ouverte au culte le 23 décembre de la même année. Mgr Desranleau bénit ce nouveau temple le 14 juillet 1946. À compter d'octobre 1952, les desservants furent des prêtres diocésains; le premier fut l'abbé Hervé Lisée. Le décret d'érection canonique de la paroisse fut émis le 9 septembre 1956. Le premier curé fut l'abbé Bruno Lavigne. L'abbé Yvan Beaudoin fit bâtir le presbytère actuel, rue Hamel, en 1980. En 1991, l'abbé Robert Jolicoeur fit construire l'église actuelle et le centre communautaire; on rasa l'ancienne église, beaucoup trop petite pour le nombre de fidèles de la paroisse. Pour montrer la progression extraordinaire de la population de cette communauté chrétienne, disons qu'en 1947, elle comptait 32 familles; en 1962, elle en comptait 81; en 1972, 219; en 1977, 400; en 1982, 750; en 1987, 1300; en 1991, 2800.

CAMAR · Collectivité · 1850-2015

Les cinq premiers colons canadiens-français arrivèrent de Québec le 4 août 1848. Le premier agent des terres de ce canton, monsieur Olivier Arcand, du lac Nicolet, donnait du travail à ces colons et leur fournissait «les nécessités les plus pressantes». À l'automne de 1848, deux jeunes prêtres, les abbés Calixte Marquis et Nazaire Bellinger visitèrent les colons; ils célébrèrent la messe le 10 décembre dans une cabane bâtie par Joseph Lacroix et Félix Vachon. Le premier à prendre la charge officielle de la mission fut l'abbé Louis-Adolphe-Édouard Dupuis, curé de Saint-Ferdinand d'Halifax. Le 1er mai 1849, monsieur Arcand obtint de l'archevêque de Québec la permission de bâtir une chapelle sur le bord du lac Aylmer; l'abbé Dupuis choisit le site; monsieur Arcand fit ériger ce temple à ses frais. Pour le récompenser de cette générosité, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, archevêque de Québec, plaça la mission sous le vocable de saint Olivier. Lors de la bénédiction de la chapelle, en février 1850, l'abbé Antoine Racine, curé de Stanfold (Princeville), prononça le sermon. À l'été de 1851, on bâtit un presbytère avec l'aide de la Société de la Propagation de la Foi. Au cours de l'année 1869, on construisit une chapelle plus grande sur la terre de Théophile Hébert. Dès 1877, on voulut ramener la chapelle sur les bords du lac; le village de Garthby était devenu un centre d'affaires. Cette chapelle reconstruite, avec l'autorisation de Mgr Racine, accueillit les fidèles le 16 mai 1880. Le premier vrai presbytère fut prêt à l'automne de 1882. C'est sous le pastorat de l'abbé Wilfrid Carrier que fut érigée l'église actuelle, en 1897. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

CAMAR · Collectivité · 1868

Le canton d'Eaton appartenait au diocèse de Québec jusqu'en 1852 et au diocèse de Saint-Hyacinthe de 1852 à 1874. Le premier catholique à s'établir dans ce canton fut John Brazel, en 1823; il était Irlandais. C'est en 1834, qu'on fait mention du premier francophone, Louis Labonté. Deux ou trois fois par année, l'abbé Jean-Baptiste McMahon venait célébrer la messe chez Thomas McLary, à un mille de Birchton, entre 1834 et 1840. Malgré l'insistance des familles catholiques, ce n'est qu'en 1853 qu'on réussit à acheter, à Eaton Corner, une école qui devait leur servir de chapelle. La première messe y fut célébrée par l'abbé Alfred-Élie Dufresne. Ce dernier fit bâtir une nouvelle chapelle et un presbytère dans le village de Cookshire, au cours de l'année 1868. L'abbé Pierre-Edmond Gendreau devint le premier curé résident de la paroisse. Le 20 mai 1870, il bénissait le cimetière de Cookshire. La paroisse fut érigée canoniquement le 7 mars 1872. À l'été 1887, on transporta la chapelle au coeur du village, à l'endroit précis du cimetière; on érigea un nouveau presbytère. On se procura un terrain, sur le chemin de Bury, pour y aménager un nouveau lieu de sépulture des défunts. L'église actuelle fut construite en 1904. Le presbytère fut bâti entre 1950 et 1953 lorsque monsieur Elphège Boisvert était curé. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marie-de-l'Incarnation de Cookshire-Eaton.

Fabrique Saint-Camille de Saint-Camille
CAMAR · Collectivité · 1867 - 2012

Une première chapelle est construite en 1853 pour la nouvelle mission de Saint-Camille desservie par le curé de Wotton. L'évêque des Trois-Rivières, Mgr Thomas Cooke, décrète l'érection canonique de la paroisse le 21 mars 1867. Saint-Camille sera prise en charge par le diocèse de Sherbrooke au moment de la fondation de ce dernier en 1874. Son premier curé résident, l'abbé François-Venant Charest, y fait construire un presbytère dès son arrivée en 1869. Un décret daté de 1873 annexe une partie du canton de Wotton à Saint-Camille. Vu l'accroissement de la population, on doit bâtir une nouvelle église commencée sous l'abbé Charest en 1879 et terminée deux ans plus tard par son successeur, l'abbé Joseph-André Lefebvre. Il y eut par la suite plusieurs réparations et réfections de l'église, dont la principale date de 1942 sous l'abbé Louis-Philippe Camirand. Avec l'émigration de la population de cette région, la baisse de la pratique religieuse et la diminution constante du nombre de prêtres dans le diocèse, Mgr l'Archevêque prend la décision de jumeler les paroisses Saint-Camille et Saint-Joseph de Ham-Sud en 1969. Le curé a résidence à Saint-Camille jusqu'à la vente du presbytère en 1997. Depuis cette date, la paroisse est administrée par le curé de Wottonville. Sources : fonds Fabrique Saint-Camille de Saint-Camille et autres documents conservés à chancellerie. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Cœur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1872

La fondation de la mission de Saint-Cajetan remonte à 1866 tandis que l'érection canonique de la paroisse eut lieu en 1872. Il semble que cette paroisse n'a pas eu des débuts très florissants monétairement. En effet, en 1893, le prêtre résident de St-Cajetan explique à l'évêque de l'époque le contexte de misère et de pauvreté dans lequel se trouve sa paroisse. Depuis l'automne 1892, plus de dix familles ont quitté la paroisse et d'autres semblent vouloir suivre le courant. Source : informations puisées dans une lettre écrite par J. E. B. de Beaufort (fonds Fabrique Saint-Cajetan de Mansonville) et dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000).