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Notice d'autorité
Fabrique Saint-Joseph de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1946-2011

La paroisse Saint-Joseph de Sherbrooke fut érigée canoniquement le 25 mars 1946. Le premier curé-résident de cette paroisse fut Mgr Raoul Bruneau. L'église et le presbytère furent construits en 1946. En 1956, une partie de la paroisse Saint-Joseph fut annexée à la paroisse Précieux-Sang de Capelton. Sources : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke et le Supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Joseph de Ham Sud
CAMAR · Collectivité · 1877

Ham-Sud accueille un premier missionnaire en 1851, mais ce n'est que dix-huit ans plus tard, qu'une chapelle est construite et bénie par le curé de Saint-Camille et missionnaire à Ham-Sud, l'abbé François-Venant Charest. Suite à une requête des paroissiens, Mgr Antoine Racine, évêque de Sherbrooke, annonce le décret canonique de la paroisse le 28 mars 1877. Les constructions d'église et de presbytère se succèdent avec les années. L'église actuelle date de 1917-1918, et le presbytère est reconstruit en 1961 suite à un incendie. À partir de 1923, le curé de Ham-Sud dessert, durant la saison estivale, la nouvelle mission de la Montagne située sur les bords de la rivière Nicolet, et ce, pendant 32 ans. La fondation de la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens, en septembre 1939, apporte des changements dans la délimitation des paroisses avoisinantes. Au début des années 1970, la diminution du nombre de prêtres dans le diocèse oblige certains curés à devoir prendre plus d'une paroisse en charge. Ainsi, Ham-Sud perd son curé résident en 1971 et le presbytère est vendu. Mgr André Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse le 31 décembre 1998 et l'a rattachée à Saint-Camille. Source : Fonds Saint-Joseph de Ham-Sud et autres documents conservés à la Chancellerie.

Fabrique Saint-Jean-Vianney de Frontenac
CAMAR · Collectivité · 1944-2000

Le 8 octobre 1944, Mgr Philippe Desranleau était venu présider l'intronisation de l'abbé Eustache Brault comme curé de Sainte-Agnès de Lac-Mégantic. À cette occasion, il avait visité une partie de la paroisse, sise dans les cantons de Ditchfield et de Spalding; il voulait choisir le site de l'église de la nouvelle paroisse qu'il désirait y fonder. Le 7 décembre de la même année, il émettait le décret d'érection de Saint-Jean-Vianney et il nommait l'abbé Eustache Brault premier desservant de la nouvelle paroisse. Dès son arrivée, le 26 juillet 1945, l'abbé Camille Parenteau, le premier curé, vit à la construction de l'église et du presbytère. Au début, les messes étaient célébrées dans les écoles des rangs III de Ditchfield et IV de Spalding. Le jour de la Toussaint, le 1er novembre 1945, une première messe était dite dans le sous-sol à l'épreuve du feu de la nouvelle église; le 19 décembre 1945, le curé habitait le presbytère. Le 21 avril 1946, le dimanche de Pâques, la messe avait lieu dans l'église fraîchement terminée. Le 14 janvier 1950, le feu détruisait en entier, l'église paroissiale. Dès le 18 janvier 1950, l'abbé Roland Mainguy, nouveau curé, fit réparer le sous-sol de l'église dans le but de l'utiliser comme lieu de culte pour quelque temps. Dès le 12 août 1951, les paroissiens participaient déjà à la messe dans leur nouvelle église, cela grâce à l'énergie du curé Mainguy et des paroissiens.

CAMAR · Collectivité · 1913

Coaticook fut la première ville de notre diocèse, à part Sherbrooke, à compter plus d'une paroisse. La mission de Saint-Jean-l'Évangéliste fut détachée de Saint-Edmond le 4 août 1913. L'abbé Octave Martin y célébra la première messe, le 5 octobre 1913. L'érection canonique arriva rapidement : le 28 août 1914. Le curé Martin loua l'«Opéra House», théâtre situé rue Main Ouest, pour les célébrations eucharistiques; elles eurent lieu à cet endroit jusqu'au 20 juin 1915. Et le curé logeait au-dessus d'un magasin, à proximité de ce théâtre. Le 12 août 1914, Mgr Paul LaRocque autorisa la construction d'une église; la messe y fut célébrée pour la première fois, le 20 juin 1915. Les propriétés de monsieur R. Shurtleff et de madame Alice N. Andrews servirent de site au presbytère et à l'église. La maison (rénovée) de l'avocat Shurtleff servait encore de résidence au curé en 1992. Le chanoine Léon M. Lemay, curé de 1940 à 1958, subit de rudes épreuves. D'abord les 15 juin 1942 et 1943, deux inondations majeures atteignirent le coeur de la paroisse. Et le 16 janvier 1949, une conflagration au centre-ville incendia complètement l'église paroissiale. On reconstruisit rapidement un nouveau temple, bénit le 8 juillet 1951. La population de ce secteur de Coaticook a progressé énormément depuis 1980; si bien qu'en 2001, la paroisse compte plus de 1860 familles. En 2009, le territoire de la paroisse Saint-Luc de Coaticook est rattaché à la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste. Cette dernière devient également responsable des dessertes Notre-Dame-de-la-Salette et Saint-Wilfrid de Barnston Ouest. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

CAMAR · Collectivité · 1946-2000

La paroisse Saint-Jean-de-Brébeuf de Sherbrooke fut érigée canoniquement le 3 avril 1946. Le 1er mai de cette année, l'abbé Gérard Letendre est nommé premier curé de la paroisse. La première messe aura lieu le 3 mai au sous-sol de monsieur Paul Leclerc. Le 16 juillet, on entreprend les travaux de construction de l'église. Cette église sera bénite l'année suivante par Mgr Philippe Desranleau. En 1986, aura lieu la célébration des fêtes du 40e anniversaire de fondation de la paroisse. En 2000, cette paroisse a été dissoute et la paroisse Nativité-de-Jésus de Sherbrooke a été fondée.

Fabrique Saint-Jean-Bosco de Magog
CAMAR · Collectivité · 1945-2009

C'est le 9 mai 1945 que la paroisse Saint-Jean-Bosco fut érigée canoniquement. Le premier curé de cette paroisse fut le chanoine Roch-Eugène Poitras (1945-1964). La construction de l'église s'est réalisée entre 1945 et 1948 et le presbytère entre 1952 et 1959. L'église fut bénite en 1948. Source : informations puisées dans le Guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke

CAMAR · Collectivité · 1890

En 1884, naissait la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, la deuxième de la ville épiscopale, en vue de desservir tout le quartier Est et la campagne environnante. Le 5 octobre de la même année, Mgr Antoine Racine bénit la première église; le premier desservant en était l'abbé Hubert-Olivier Chalifoux, qui devint curé en 1890; il habita le premier presbytère, construit en bois, en 1884. Dix ans plus tard, le curé André Lefebvre mentionnait l'exiguïté des lieux à Mgr LaRocque. On commençait déjà à penser sérieusement à une nouvelle église. Ce n'est que le 22 octobre 1905 que Mgr LaRocque bénit la pierre angulaire de l'église actuelle, après beaucoup de discussions sur son site, requêtes et contre-requêtes à l'évêque; le délégué apostolique trancha la question le 19 septembre 1904. Les paroissiens acceptèrent d'emblée cette décision et réalisèrent cet ambitieux projet qui se concrétisa le 10 mai 1908 par la bénédiction de la nouvelle église.
Le presbytère actuel date de 1924. L'actuel centre paroissial, c'est la partie inférieure de la première église. L'église fut consacrée par Mgr Georges Cabana. Cette paroisse a donné naissance à neuf paroisses de notre diocèse actuel.

Fabrique Saint-Janvier de Weedon
CAMAR · Collectivité · 1854

Le premier colon à s'établir à Weedon arrivait de Saint-Hyacinthe; ce district a fourni le plus grand nombre de citoyens du territoire qu'on nomma Weedon, en 1862. En 1841, Germain Biron, de Westbury, prit possession d'un lot du cinquième rang. Le «Père Biron» est considéré comme le véritable fondateur du canton de Weedon. Le 2 janvier 1848, il rencontra, fortuitement, à Sherbrooke, l'abbé Bernard McGauran, chez un marchand de la ville. Il invita monsieur McGauran à s'intéresser à cette petite colonie. À la fin de février de la même année, le curé de Sherbrooke délégua son vicaire, l'abbé Luc Trahan, qui fut accueilli à bras ouverts par les colons de l'endroit. L'abbé Trahan y confessa les 38 adultes présents et leur donna la communion. Il baptisa les trois premiers nouveau-nés de la paroisse. Le lendemain, il célébra la première messe chez Abraham Bourque. À la fondation du diocèse de Trois-Rivières, le 8 juin 1852, le canton de Weedon fut rattaché à ce nouveau diocèse. À l'automne de 1852, à la suite de certaines chicanes au sujet du site de la première chapelle, Mgr Thomas Cooke confia à l'abbé Georges-Jacques Duhault, curé de Wotton, la mission de régler ce problème. L'abbé Duhault réalisa le projet sur un lot de monsieur Siméon Fontaine. Le 2 juillet 1854, l'abbé Duhault bénit le nouveau temple et y célébra la première messe. En novembre 1855, un modeste presbytère s'élevait à côté de la chapelle; cette construction avait été autorisée par Mgr Cooke. Ce dernier acceptait qu'on construise une école, adjointe au presbytère; au début, on y accueillit quinze enfants. Le premier curé résident arriva le 17 octobre 1862 : l'abbé Louis-Cléophas Gouin; il desservait en même temps Saint-Olivier de Garthby (plus tard, Saint-Charles-Borromée). Le 4 février 1863, l'abbé Thomas Caron, vicaire général de Trois-Rivières bénit une cloche à la chapelle de Weedon. C'est sous la gouverne du curé Gédéon Béliveau, le 19 octobre 1866, que la paroisse Saint-Janvier de Weedon fut érigée canoniquement. Le 18 septembre 1867, l'abbé Georges-Adolphe Barolet arriva à Weedon comme curé. Au mois de juin 1876, Mgr Racine, premier évêque de Sherbrooke, invita les paroissiens de Weedon à construire, au plus tôt, une église; ce qui fut fait à compter de juillet 1879. On fit édifier, dans le même temps, un presbytère à deux étages. Mgr Racine bénit ce presbytère le 27 octobre 1880; il fit de même pour l'église, le lendemain. Le 18 août 1886, un carillon de trois cloches fut installé et bénit, à cette nouvelle église. Ce temple fut incendié en 1923. Le curé Ferdinand-Nelson Rousseau fit bâtir l'église actuelle, en 1924. Depuis 1981, le curé de Weedon dessert également la paroisse Saint-Raymond de Fontainebleau. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureux-Jean-Paul II de Weedon.

CAMAR · Collectivité · 1885-1983

Dès 1882, les missionnaires et les curés de Cookshire et de Sawyerville se relaient pour desservir la Mission Sainte-Famille de Newport à Island Brook. Au fil des années, la population diminue, entraînant la fermeture de la mission en 1925. Le développement rural reprend quelques années plus tard dans cette région. Le nombre de familles catholiques augmente et leur éloignement des centres religieux existants les empêche d'assister aux offices. Ils demandent alors la réouverture de la mission, qui leur sera accordée, en 1943, par Mgr Desranleau. L'année suivante, soit le 8 septembre 1944, le même évêque décrète l'érection canonique de la paroisse sous le vocable Saint-Jacques-le-Mineur, en réunissant une partie des territoires des paroisses Notre-Dame-du-Saint-Rosaire de Sawyerville, Saint-Raphaël de Bury et Saint-Camille-de-Lellis de Cookshire. Les paroissiens peuvent subvenir aux besoins de leur église et du curé pendant plusieurs années, mais en juin 1970, ils prennent majoritairement la décision de fermer ses portes, faute de moyens financiers. Mgr Jean-Marie Fortier décrète la dissolution de la paroisse le 1er septembre de la même année et les paroissiens sont rattachés à Saint-Camille-de-Lellis de Cookshire. Source : fonds Fabrique Saint-Jacques-le-Mineur d'Island Brook.

CAMAR · Collectivité · 1909

Suite à un incendie qui détruisit l'église et le presbytère de Saint-Julien de Wolfestown, les paroissiens se divisèrent en deux groupes : le premier désirait conserver l'ancien site, et l'autre demandait une nouvelle église sur le chemin de Disraeli. La question demeura en suspens quelques années, puis Mgr LaRocque décréta finalement l'érection canonique de la nouvelle paroisse Saint-Jacques-le-Majeur le 29 janvier 1909. Il y eut plusieurs annexions et un détachement de territoire au fil des années. En 1968, Saint-Jacques perd son curé résident. La paroisse est alors desservie par un curé voisin, sa situation financière est précaire et le nombre de familles diminue progressivement. Avec le consentement de l'assemblée des paroissiens et des paroissiennes, l'archevêque de Sherbrooke dissout la paroisse le 21 novembre 1995. Son territoire est alors réparti entre Saint-Julien, Saint-Fortunat et Sainte-Luce de Disraeli. Sources : informations puisées dans le fonds Fabrique Saint-Jacques-le-Majeur de Saint-Jacques-le-Majeur.

CAMAR · Collectivité · 1908

Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, avait conçu, vers 1860, un plan pour la formation d'une deuxième paroisse dans le canton d'Auckland. Il aura fallu plus de 40 ans pour réaliser ce plan. La raison : les limites à bois, appartenant aux compagnies forestières, restèrent longtemps impénétrables aux colons. L'abbé Auguste-Henri Perrin, curé de Sawyerville, visita les bûcherons vers 1903. Il célébra la première messe, en 1904 dans le camp de bûcherons numéro 4. En 1905, l'abbé Aimé-Émile Genest remplaça monsieur Perrin, à Popeville; il demanda l'autorisation de célébrer la messe dans une école à construire qui pourrait servir de chapelle. Celle-ci, bâtie en 1907, fut bénite le 1er décembre de la même année. L'érection canonique de la paroisse, sous le patronage de saint Isidore, fut décrétée le 9 octobre 1908. L'abbé Napoléon Favreau, desservant depuis le 1er septembre 1908, décida de bâtir un presbytère, qui fut prêt le 27 octobre 1913. Monsieur Favreau occupa, le premier, le poste de curé de la paroisse. Le 6 décembre 1936, un incendie détruisit la première chapelle de fond en comble. En attendant la construction d'une nouvelle église, les offices religieux se déroulèrent au deuxième étage du couvent, dirigé par les Filles de la Charité du Sacré-Coeur. C'est en 1937 qu'on bâtit l'église actuelle, bénite le 7 novembre de la même année. En 1943, 45 familles de la partie nord-est du canton d'Auckland furent détachées de la paroisse pour fonder la communauté chrétienne de Saint-Mathias de Bonneterre; «on sentit le vide dans l'église les dimanches suivants» : 200 paroissiens en moins. En 1956, le peintre J. Z. Pelland fut appelé à faire la peinture intérieure de l'église. Les Bourgault sculptèrent les personnages qui y apparaissent. Le 5 juin 1958, l'abbé Edmond Pouliot fut le premier prêtre à être ordonné dans la paroisse. Monsieur l'abbé Jean-Paul Garant, curé de 1982 à 1988, y établit un Conseil de Pastorale. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marie-de-l'Incarnation de Cookshire-Eaton.

Fabrique Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos
CAMAR · Collectivité · 1938-2011

Expansion minière oblige, la paroisse Saint-Isaac-Jogues a vécu bien des transformations et bien des déménagements depuis cinquante ans. Depuis son érection canonique le 23 mars 1946, trois temples religieux différents ont marqué l'histoire de la paroisse en raison de l'agrandissement du cratère minier. Le premier temple n'était à vrai dire qu'une chapelle de bois recouverte de bardeaux d'amiante. La montée de la population vers la partie sud-est de la ville faisait en sorte que les gens étaient de plus en plus éloignés de l'église-mère, Saint-Aimé. Cette bâtisse servit de lieu de culte de 1946 jusqu'en 1957. Une deuxième église fut érigée sur le boulevard Saint-Luc. Elle a subi le pic des démolisseurs en 1980. Source : informations puisées à partir de la coupure de presse portant sur le 50e anniversaire de la paroisse. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Cœur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

Fabrique Saint-Hubert d'Audet
CAMAR · Collectivité · 1901

Le premier missionnaire à venir s'installer sur le territoire fut Samuel Garon en 1876. La mission devint canoniquement une paroisse le 1er février 1901. Le premier curé vint résider dans la paroisse en 1902. Cette paroisse a pour ancien toponyme Saint-Charles-Borromée de Spalding. Sources : informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le Guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Hippolyte de Wotton
CAMAR · Collectivité · 1851

Ce fut l'abbé Pierre-Jacques Bédard qui célébra la première messe à Wotton, au commencement de l'été 1849. La première chapelle fut ouverte au culte le 9 novembre 1851. Le premier curé résident, l'abbé Georges-Jacques Duhault, fit construire le premier presbytère en 1853. Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, érigea canoniquement la paroisse Saint-Hippolyte de Wotton, le 26 mars 1856. En 1858, on procéda à la construction d'une nouvelle église. Le 15 juillet 1884, le curé Hilaire-Casimir Hamelin prit possession d'un nouveau presbytère (presbytère actuel). Au printemps de 1900, Mgr Paul LaRocque autorisa la construction d'une nouvelle église, à cause de l'augmentation incessante de la population; elle fut terminée en décembre 1903. En 1949, on célébra le centenaire de la première messe à Wotton. À l'occasion de ces célébrations grandioses, monsieur l'abbé Maurice O'Bready publia l'Histoire de Wotton. Il nota : «Wotton s'est développé non pas par le commerce, ni par l'industrie, ni par l'exploitation minière, mais bien par l'agriculture; la religion a constamment présidé aux diverses phases de la colonisation». Il est intéressant de signaler que l'abbé O'Bready était un descendant du premier colon catholique établi à Wotton, à la fin de l'été de 1848 : monsieur Patrick O'Bready. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1874

Les premiers colons à s'installer dans le Canton de Barford étaient originaires de la vallée du Richelieu et de Saint-Hyacinthe; on y comptait aussi quelques Canadiens, rapatriés des États-Unis. En 1858, Mgr Jean-Charles Prince chargea l'abbé James Daly, premier missionnaire de Compton, de desservir les catholiques des Cantons de Barnston, Barford, Clifton et Hereford. Au mois d'octobre de la même année, l'abbé Éphrem Germain, de Compton, célébra la première messe dans Barford. À l'automne de 1868, l'abbé Jean-Baptiste Chartier, curé de Saint-Edmond de Coaticook, prit charge de la mission de Barford; ses vicaires la desservirent jusqu'en 1874. Au printemps de 1869, le curé Chartier fit bâtir la première chapelle sur le site de l'église actuelle; on y célébra la première messe le 1er juillet 1869. Le 7 mars 1872, Mgr Charles LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe, donna le vocable de Saint-Herménégilde, à cette mission en pleine expansion. À l'été 1874, l'abbé Joseph-Amédée Dufresne y arriva comme premier curé résident. Au printemps de 1875, il fit construire un presbytère (l'actuel, moins l'agrandissement de 1905). L'abbé Daniel-Philippe Picotte, curé de 1891 à 1901, fit construire l'église actuelle, de 1897 à 1899. C'est l'abbé Albert Gravel qui fit ériger la salle paroissiale, en 1939. Notons ceci : depuis 1968, le curé de Saint-Herménégilde dessert en même temps Sainte-Edwidge. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

Fabrique Saint-Henri d'East Hereford
CAMAR · Collectivité · 1908-2010

La paroisse Saint-Henri d'East Hereford est issue de Saint-Venant de Paquetteville et de Saint-Herménégilde. De 1863 à 1871, on entreprit plusieurs démarches pour obtenir une chapelle plus proche d'East Hereford. Les colons canadiens-français et catholiques étaient à plusieurs milles de Paquetteville; l'accès du côté de Saint-Herménégilde était difficile. Au moment où se terminait l'intérieur de l'église de Paquetteville, vers 1896, les résidents d'East Hereford demandèrent à Mgr LaRocque l'autorisation de bâtir une chapelle sur le Hall's Stream, à East Hereford. Le curé de Paquetteville s'y opposa; les gens d'East Hereford attendirent encore dix ans. Le 31 mai 1907, le curé de Paquetteville, l'abbé Thomas O'Neil écrivit à Mgr LaRocque que l'«affaire» d'East Hereford était sérieusement en marche; il voulait demeurer neutre. Dans la requête envoyée à Mgr LaRocque, on voulait fonder une paroisse et bâtir l'église au village d'East Hereford. Le 1er octobre 1907, l'abbé O'Neil demanda à son évêque «de partir pour East Hereford». Alors, Mgr LaRocque autorisa la construction d'une église à East Hereford; il confia cette cure à monsieur O'Neil. La paroisse obtint son érection canonique le 18 septembre 1908. En 1935, on érigea une deuxième église, détruite par un incendie le 7 mars 1950; on la reconstruisit immédiatement. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

Fabrique Saint-Grégoire VII de Windsor
CAMAR · Collectivité · 1873-2009

La paroisse Saint-Grégoire-VII de Greenlay fut d'abord une mission. Cette dernière fut fondée en 1931 par Albert Sévigny. La première célébration eucharistique se situe aux environs de Pâques de cette même année. Déjà, en 1935, la mission avait pris de l'expansion. L'année suivante, par l'intermédiaire de l'abbé Aldéï Fontaine, second responsable de la mission, la Corporation épiscopale acheta un terrain et un hangar qu'on transforma en chapelle. Le 24 février 1949, la mission fut érigée canoniquement en paroisse. Un premier curé permanent fut nommé. L'abbé Joseph Valiquette occupa ce poste de 1949 à 1961. On construisit le presbytère en 1950 et on déménagea la chapelle à ses côtés. Cette dernière fut agrandie en petite église. En 1957, on comptait 171 familles. La construction de l'église est approuvée par Mgr Georges Cabana en 1959. La paroisse fut dissoute le 30 juin 2003 et son territoire a été rattaché à Saint-Philippe de Windsor. Sources : informations puisées dans l'album du 50e anniversaire de la paroisse et le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Gérard de Weedon
CAMAR · Collectivité · 1885-2013

La première messe a été célébrée à Saint-Gérard en 1884. Le curé Philémon Brassard a été le premier missionnaire de Petit Lac-Weedon, autre appellation de Saint-Gérard. La messe se disait à l'école du village et chez monsieur Cyrille Lussier, sur la rue Principale. L'église fut construite en 1905. Onze citoyens ont été choisis pour former le comité de direction des travaux de l'église au printemps, avant la «drave». On construit la charpente de l'édifice, le tout bénévolement. L'abbé Joseph-Alfred Parent en fut le premier curé. La paroisse fut érigée canoniquement le 4 décembre 1905 et une seconde fois le 30 octobre 1942. Sources : informations puisées dans l'album du 100e anniversaire de Saint-Gérard et dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureux-Jean-Paul II de Weedon.

CAMAR · Collectivité · 1868

Le village de Saint-Georges-de-Windsor connut l'arrivée de ses premiers colons, les frères Michel et François Forest, originaires de la Baie-du-Febvre, à la fin de mars 1837. Le premier prêtre à desservir ces colons fut l'abbé Charles Tardif, de Saint-Félix de Kingsey, en 1844. Son successeur à cet endroit, l'abbé Pierre-Jacques Bédard, vint, en 1846, une fois par mois, dire la messe dans le Canton de Shipton, dans la maison de monsieur Eugène Clouthier. À compter de 1857, l'abbé Hilaire-Casimir Hamelin, curé de Wotton, célébra l'eucharistie dans une chapelle de bois située dans le deuxième rang. C'est en 1863 que la paroisse fut érigée canoniquement par un décret de Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières. On choisit alors saint Urbain, comme titulaire de l'église. Le 26 février 1864, l'abbé Luc Trahan, curé de Richmond, détermina le site actuel de l'église. À compter du 21 juin 1868, on exécuta le décret autorisant la construction d'une église et d'un presbytère. Mgr Cooke bénit le temple le 30 mars 1870. En 1868, Saint-Urbain de Windsor reçut son premier curé résident : l'abbé Georges Vaillancourt. En 1872, les paroissiens présentèrent une requête à Mgr François Richer dit Laflèche, évêque de Trois-Rivières, afin de changer le nom de Saint-Urbain pour celui de Saint-Georges; cette demande fut acceptée le 7 septembre de la même année et reconnue civilement le 12 décembre 1873. Le curé Joseph-Hercule Roy procéda à l'agrandissement de l'église et Mgr Paul LaRocque bénit ce nouveau lieu de culte en 1915. Le curé Joseph-Eugène Lemieux fit construire le presbytère actuel. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1949-2007

En février 1952, des résidents du quartier sud de Windsor demandaient à Mgr Philippe Desranleau qu'une communauté religieuse prenne en main l'école du quartier. Mgr l'archevêque saisit l'occasion de proposer aux délégués de fonder une paroisse dans ce secteur de Windsor. Le 26 février, ils présentèrent une requête officielle à l'archevêché. Le 30 avril 1952, Mgr Desranleau donna le décret d'érection de la nouvelle paroisse. Le premier pasteur fut l'abbé Anatole Bernier. La construction de l'église et du presbytère débuta le 4 juin 1952; Mgr Georges Cabana bénit l'église le 23 août 1953. Cette paroisse progressa lentement sur le plan démographique. Elle connut une progression plus importante avec la construction de la nouvelle usine Domtar, en 1985. La fabrique fut dissoute le 31 décembre 2005 et son territoire a été rattaché à Saint-Philippe de Windsor.

Fabrique Saint-Gabriel de Stratford
CAMAR · Collectivité · 1857 - 2015

L'année 1848 marque le début de la mission de Stratford. L'abbé Luc Trahan de Sherbrooke est le premier missionnaire auprès des 134 habitants du canton. En 1851, grâce à monsieur Olivier Arcand, agent des terres, on érigea une première chapelle, à environ deux milles du village actuel. En septembre 1857, Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, nomma un premier curé permanent : l'abbé Alexandre Bouchard. En 1873, on bâtit la deuxième église sur le même emplacement. En 1900, elle est réaménagée sur le site actuel, au centre du village. Le 8 décembre 1942, un terrible incendie détruit le temple. On décida de bâtir immédiatement une nouvelle église et un presbytère. Mgr Philippe Desranleau bénit cette église le 19 août 1944. Sur le territoire de la paroisse, nous retrouvons, depuis 1957, le Camp Bel'Air, dirigé par les Frères du Sacré-Coeur. En 1963, les Pères Clarétains achetèrent le terrain de l'abbé Arthur Tétrault, au lac Elgin. Depuis ce temps, ils dirigent le Camp Claret et assurent le service religieux aux villégiateurs. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

CAMAR · Collectivité · 1885

En janvier 1879, en compagnie de l'abbé Jean-Baptiste Ponton, curé de Sainte-Praxède de Bromptonville et de l'abbé Frederick-Patrick Dignan, nouveau curé de Saint-Philippe de Windsor, Mgr Racine encourage les colons de ce «township» à bâtir une maison d'école. L'abbé Dignan surveillera cette mission et préparera tout ce qu'il faut pour célébrer la messe dans l'école. Dans les registres de Saint-Philippe de Windsor de l'époque, le curé Dignan note, en marge des baptêmes, mariages et sépultures de cette mission, «de la mission de Brompton». Le 8 décembre 1879, l'abbé Dignan célèbre la première messe dans la nouvelle école, construite sous la direction de Désiré Blais. Le 20 mars 1882, Mgr Racine donne officiellement un patron à la paroisse : saint François-Xavier, second patron du Canada. Le 30 janvier 1883, on entreprend la construction de la première véritable chapelle. Mgr Racine procède à sa bénédiction le 3 décembre 1884, en la fête de saint François-Xavier. Durant l'été 1885, on monte la charpente du premier presbytère. Le 1er octobre 1885, Mgr Racine érige la desserte de Saint-François-Xavier en paroisse; le 4 octobre de la même année, l'abbé Joseph Lévesque s'y établit comme premier curé. On commence la construction de l'église actuelle, en juillet 1906. Le 17 décembre 1908, Mgr LaRocque célèbre la première messe dans la nouvelle église. En 1949, Mgr Philippe Desranleau détache une partie du territoire de la paroisse pour fonder Saint-Grégoire de Greenlay. Depuis 1970, Saint-Malachie de Kingsbury est desservie par les prêtres de Saint-François-Xavier. Fondée en 1872, cette desserte dépendait, de 1886 à 1913, de Sainte-Bibiane de Richmond, et de 1913 à 1970, de Sainte-Marie de Maricourt (Ely).

CAMAR · Collectivité · 1987

Cette paroisse est récente. Elle fut érigée canoniquement en 1987 par Mgr Jean-Marie Fortier. Son curé, l'abbé Clément Croteau, assura l'inauguration officielle de l'église en 1989. Le 31 décembre 2009, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bon-Pasteur. Sources : informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000), dans le fonds Fabrique Saint-François-d'Assise de Sherbrooke et dans la revue Ensemble de janvier 2010.

CAMAR · Collectivité · 1876

Les pionniers de Saint-Fortunat se sont introduits dans le canton vers 1856; dix ans après, ils sont assez nombreux pour réclamer une mission. Le curé Napoléon Leclerc-Francoeur établit une mission régulière en 1867. L'érection canonique de la paroisse a lieu le 3 décembre 1871. On choisit le nom de Saint-Fortunat comme patron en l'honneur de Narcisse Fortunat Belleau, lieutenant gouverneur, et bienfaiteur donateur de la première cloche de l'église. Celle-ci sera construite cette même année. Le premier curé résident fut l'abbé Paul Côté qui arrive le 5 octobre 1876. Depuis 1959, afin de diriger la vie spirituelle de Saint-Fortunat, plusieurs curés se sont succédés. Sources : informations puisées dans l'album du 125e de Saint-Fortunat. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

CAMAR · Collectivité · 1874 - 2008

Au début, la paroisse Saint-Étienne comprenait le territoire des paroisses actuelles d'Eastman, de Sainte-Anne-de-la-Rochelle, de Knowlton, de Bolton Sud et de Mansonville; vers 1850, même les fidèles de Waterloo allaient à la messe à Saint-Étienne. Les pionniers arrivèrent de la région du Richelieu, après les troubles de 1837-1838. L'abbé Charles-François Morrison, curé de l'Île du Grand Calumet, fut le premier missionnaire; il célébra la première messe dans la paroisse en 1842. À cette date, Saint-Étienne de Bolton dépendait du diocèse de Montréal; en 1852, la paroisse passa au nouveau diocèse de Saint-Hyacinthe et elle fut cédée au diocèse de Sherbrooke en 1874. Le 7 mars 1872, elle avait été érigée canoniquement par Mgr Charles LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe. Au commencement de la mission, la première chapelle fut construite à proximité de la maison actuelle de monsieur Léo Morel. Vers 1872, l'église fut construite et bénite en 1874 par Mgr Antoine Racine. Le curé Pierre-Charles Boulay la termina en 1883-1884. Le presbytère actuel, ancien magasin de monsieur Lachambre, aurait plus de 120 ans dans sa partie la plus ancienne. Auparavant, le curé demeurait dans la sacristie de l'église. À noter que les registres paroissiaux datent de 1851. Le 5 novembre 1889, les paroissiens demandèrent à Mgr Racine l'autorisation de procéder à une répartition sur les biens des propriétaires de leur communauté chrétienne; par cela, ils montraient un intérêt sincère pour le bon fonctionnement de leur fabrique. Parmi les paroissiens qui se sont consacrés au service complet du Seigneur, il faut noter feu Mgr Maurice Vincent, P. D. et les abbés Conrad, Marcel et Jean-Marc Berger. Cette paroisse a toujours eu une vocation touristique d'importance; les touristes ont apporté de tout temps un appui appréciable à la vie de la paroisse. Depuis 1941, les curés de Saint-Étienne ont la charge d'une desserte, Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Stukely Sud, et depuis mai 1991, le curé de Saint-Édouard d'Eastman dessert cette paroisse. Le 1er janvier 2008, la paroisse est dissoute par Mgr Gaumond et son territoire est annexé à celui de la nouvelle paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel d'Eastman.

CAMAR · Collectivité · 1925

Dès 1903, les Pères de la Salette avaient missionné à Beebe. Le 22 novembre 1921, Mgr Pierre-Joseph-Amédée Lefebvre, vicaire général du diocèse, écrivait au curé Rhéaume de Rock Island, concernant la fondation possible d'une paroisse à Beebe. Monsieur Rhéaume répondit négativement. Au début de 1925, les 80 familles de Beebe envoyaient une pétition à Mgr LaRocque : le transport était inadéquat pour un grand nombre de fidèles de Beebe. Le 3 mars 1925, une nouvelle démarche de Mgr LaRocque auprès du curé Rhéaume échoua. Peu de temps après, le 17 mai 1925, Thérèse Martin fut canonisée sous le nom de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Le 31 août de la même année, la paroisse de Beebe reçut son érection canonique sous le vocable de cette grande sainte. Le premier curé, l'abbé Lucien Lefrançois, célébra une première messe, à l'école du village, le 20 septembre 1925. Le 29 juin 1929, Mgr Alphonse-Osias Gagnon autorisa l'achat d'un terrain pour construire une église. Les fidèles participèrent à la messe dans ce nouveau temple, le 1er décembre suivant; le curé avait pris possession d'un nouveau presbytère le 5 novembre précédent. Le curé Hector Lafrance (1938-1953), homme très féru d'art véritable, fit l'acquisition, pour l'église paroissiale, de sculptures dignes de temples majestueux. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

CAMAR · Collectivité · 1922-2004

Le 25 février 1922, un groupe de paroissiens de la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke demandent l'érection d'une nouvelle paroisse, au nord de la rivière Magog. Le 12 avril suivant, Mgr Paul LaRocque décrète l'érection canonique de cette paroisse, sous le patronage de sainte Thérèse d'Avila. C'était la septième paroisse de Sherbrooke. Le premier curé fut l'abbé Charles-Edmond Chartier; il vit à la construction de la première église. Ce temple, situé coin Avila et Victoria, subit un incendie en 1938; il fut immédiatement rénové. Après la construction de l'église actuelle sur la rue King Ouest (1952), celle de la rue Victoria devint la salle paroissiale. Cette paroisse a acheté en 1953 un orgue appartenant à la Cité de Westmount; orgue Casavant de très grande valeur, reconnu par les connaisseurs dans le domaine. Cette communauté a eu de multiples difficultés financières au cours de ses 70 ans d'existence. Elle a bien traversé ses problèmes : le 17 octobre 1982, elle était officiellement consacrée. Ce jour coïncidait avec le jour de l'entrée au ciel de la patronne de la paroisse, le 17 octobre 1582 : sainte Thérèse d'Avila. En 2000, cette paroisse est dissoute et la paroisse Nativité de Jésus est née.

Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope
CAMAR · Collectivité · 1889

Située à la frontière américaine, cette région est desservie dès 1860 par les prêtres de Compton. L'évêque de Saint-Hyacinthe émet une ordonnance en 1867 pour circonscrire les limites de la nouvelle mission de Boundary Ligne sous le vocable et la protection de Sainte-Suzanne. Cinq ans plus tard, le même évêque élève canoniquement en paroisses toutes les missions établies sur son territoire, dont Sainte-Suzanne. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, décrète à son tour l'érection canonique de la paroisse en 1889. Au début du siècle, la reconstruction de l'église, rendue trop petite et vétuste avec l'âge, suscite un conflit entre les paroissiens des municipalités de Stanhope, Dixville et Baldwin Mills, tous rattachés à la paroisse Sainte-Suzanne. Mgr Paul LaRocque tranche finalement en 1915 pour la construction d'une nouvelle église à Stanhope et l'érection canonique de la paroisse Saint-Matthieu de Dixville. Le curé de Stanhope continue à desservir Baldwin Mills où est fondée officiellement la mission Notre-Dame-de-la Salette en 1947. Le manque de prêtres et la baisse de clientèle conduit au jumelage de Stanhope et Dixville en 1977. Le 25 septembre 1997, Mgr Gaumond supprime la paroisse Sainte-Suzanne de Stanhope et modifie les territoires de Saint-Matthieu de Dixville et Saint-Luc de Barnston. L'église et le terrain sont vendus au Comité de loisirs de Stanhope. Depuis ce moment, la desserte Notre-Dame-de-la-Salette de Baldwin Mills est sous la juridiction de la paroisse Saint-Luc de Barnston. Source : fonds Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope.

Fabrique Saint-Esprit de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1948-2006

Cette paroisse fut érigée canoniquement le 4 novembre 1951. Le premier curé fut l'abbé Lucien Blanchard qui occupa ce poste jusqu'en 1955. Depuis 1998, l'abbé Guy Labonne assure cette fonction. Source : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marguerite-Bourgeoys de Sherbrooke.

Fabrique Sainte-Praxède de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1871

Monsieur l'abbé Alfred-Élie Dufresne fut le premier prêtre à visiter Bromptonville, en 1854, pour donner le sacrement des malades à un employé du moulin Clark; il célébra la première messe en 1858. Le 2 juillet 1863, il acheta un terrain de deux acres de la British American Land Company pour la construction de la première chapelle. Celle-ci reçut le vocable de Sainte-Praxède, le 6 janvier 1864, lors de sa bénédiction. En juillet 1870, on procéda à la bénédiction de la première cloche; depuis 1905, cette cloche habite le clocher du couvent et demeure la propriété de la Fabrique Sainte-Praxède. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Baptiste Ponton, fit bâtir le premier presbytère, en 1871. Le 22 août 1875, Mgr Antoine Racine érigeait canoniquement la paroisse. Le 9 février 1904, on décida de construire l'église actuelle; Mgr Paul LaRocque l'a bénite le 26 octobre 1905. En 1953, un groupe de paroissiens, éloignés de l'église, obtinrent la fondation de la desserte de Notre-Dame-des-Mères. En 1954, les Frères du Sacré-Coeur érigèrent un Juvénat, sur le territoire de la paroisse. La paroisse Sainte-Praxède compte un grand nombre de vocations sacerdotales, religieuses et missionnaires; le plus célèbre fils de Bromptonville est sans doute Mgr Gilles Ouellet, archevêque de Rimouski depuis 1973. Le 3 mars 1981, un grave incendie endommagea l'église paroissiale. Grâce à la générosité de la population et de la Compagnie Kruger, les paroissiens réintégrèrent rapidement leur temple entièrement rénové. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Christ-Sauveur de Sherbrooke.