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Notice d'autorité
CAMAR · Collectivité · 1884

Avant l'arrivée de l'abbé Daniel-Philippe McMenamin (1884), les catholiques du territoire de Westbury se rendaient à Saint-Camille de Cookshire. L'abbé McMenamin célébra la première messe, chez Joseph Binette (aujourd'hui le Salon funéraire Brien et Maufette), le 28 janvier 1884. Monsieur l'abbé Joseph-Philémon Brassard bénit la première chapelle à l'automne 1884. La paroisse fut érigée canoniquement le 15 février 1890, sous la gouverne de l'abbé Édouard-François Boudreau, premier curé. En 1895, on construisit la première église (devenue plus tard la salle paroissiale et une usine de couture). Le curé Jean-Arsène-Rodrigue Plamondon fit construire l'église actuelle en 1920 (bénite en 1923). Ce même curé avait fait construire le presbytère actuel en 1907. Le curé Raymond Jodoin fit consacrer l'église en 1979. Ce temple grandiose fait l'envie de plusieurs; le regretté Cardinal Paul-Émile Léger l'avait classé comme le deuxième plus beau du Québec, après la Cathédrale de Valleyfield. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-François-de-Laval d'East Angus.

CAMAR · Collectivité · 1980

C'est le 28 juin 1976 que Mgr Fortier confie à l'abbé Michel Nault la charge pastorale du secteur Val Boisé sur le territoire de la paroisse Saint-Roch. En juillet 1978, l'abbé Paul É. Paré lui succéda et des démarches furent entreprises pour donner une existence légale à la communauté. Une corporation sans but lucratif fut constituée : la Communauté Chrétienne de Val-Boisé Inc., dont la première assemblée générale eut lieu le 7 mars 1979. Cette paroisse fut érigée canoniquement le 3 octobre 1980. L'abbé Paul-É. Paré en fut le premier curé. Il occupa ce poste de 1980 à 1991. Sources : Fonds Fabrique La-Résurrection-du-Christ de Sherbrooke et informations puisées dans le supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et a rattaché son territoire à celui de Saint-Paul de Sherbrooke.

CAMAR · Collectivité · 1873

Cette paroisse est une fille de Saint-Thomas-d'Aquin de Compton. Jusqu'en 1791, ce territoire était surtout habité ou fréquenté par les Algonquins et des chasseurs ou trappeurs des rives du Saint-Laurent. Le Canton de Clifton fut concédé aux immigrants loyalistes, entre 1797 et 1808. Peu d'entre eux s'y installèrent vraiment. Environ 25 ans plus tard, le premier colon de langue française, Antoine Beausoleil, de Kingsey (près de Richmond), arriva dans le Canton de Clifton. D'autres le suivirent, originaires de la vallée du Richelieu et de celle de la Saint-François. L'érection canonique de la paroisse eut lieu le 27 mai 1865, jour de la fête de sainte Edwidge. À compter de 1862, la région fut desservie par des missionnaires de Compton, à quinze kilomètres de Sainte-Edwidge. Le premier curé résident, l'abbé Azarie Desnoyers, arriva en 1873. La première église fut construite en 1865; l'église actuelle le fut en 1884. Cette paroisse a un caractère plutôt agricole encore de nos jours. Le presbytère fut érigé durant les années 1908 à 1910, du temps du curé Morache. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

Fabrique Saint-Martin de Martinville
CAMAR · Collectivité · 1906

C'est le 3 novembre 1904 que sera érigée canoniquement la paroisse sous l'invocation de Saint-Martin de Tours, patron et protecteur de la nouvelle paroisse. Celle-ci est formée des parties de Townships de Clifton, Compton, Eaton et Ascot. La première église sera bâtie en 1906. L'abbé Herménégilde Ravenel en devient le curé officiel, le 3 avril de la même année. Lors de sa première visite en 1907, Mgr Paul LaRocque procède à la bénédiction de l'église et du presbytère. Une nouvelle église est construite en 1959. La raison de cette construction s'explique par le fait que la première église ne permettait plus de recevoir la foule de fidèles qui s'y rendait les jours de culte. En 1979, la paroisse compte 144 familles comprenant 613 personnes. Sources : informations puisées dans l'album du 75e anniversaire de fondation de la paroisse (Fonds Fabrique Saint-Martin de Martinville). Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

CAMAR · Collectivité · 1909

Au début de l'année 1887, l'abbé Pierre Girard, supérieur du Séminaire de Sherbrooke, acheta, du colonel King, une partie du territoire de la paroisse actuelle. En août 1889, les abbés Joseph-Ernest Simard et Gédéon Gaulin déposèrent, dans un trou de quatre pieds, une image de Marie, placée dans une bouteille de verre solide et soigneusement fermée. Où ? À un endroit situé non loin du site actuel de l'école LaRocque. Ils y joignirent un document libellé ainsi : «Nous posons ce geste à la demande de l'abbé Pierre Girard pour que la Sainte Vierge prenne possession de ce terrain». Le 23 janvier 1902, les catholiques du «Petit Canada» (Sherbrooke Sud), regroupés surtout sur la rue Galt, adressèrent une requête à Mgr Paul LaRocque. Cette requête fut jugée «inopportune». Le 30 juin 1908, les mêmes personnes expédièrent une seconde requête qui fut refusée le 4 août de la même année. À la suite de ce refus, des citoyens influents du Quartier Sud rencontrèrent Mgr Chalifoux. L'argument qui prévalut : en 1885, Saint-Jean-Baptiste comptait 242 familles; en 1908, Sherbrooke Sud, 283 familles. Finalement, Mgr LaRocque érigea canoniquement la nouvelle paroisse le 24 mai 1909; elle comprenait le Sud et l'Ouest de Sherbrooke et une partie du Canton d'Ascot. L'abbé Joseph-Alguéric Bussière fut nommé curé fondateur, le 29 août 1909. La première messe fut célébrée à l'école du Centre; Lucien Lefrançois servait cette messe; en 1957, il allait devenir le quatrième pasteur de cette paroisse. Dès l'année 1909, on érigea un sous-sol et le presbytère actuel. L'église actuelle fut terminée le 1er avril 1932. Cette paroisse a donné naissance à six autres communautés chrétiennes. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Pierre de La Patrie
CAMAR · Collectivité · 1875

En 1870, l'abbé Jean-Baptiste Chartier, de Saint-Hyacinthe, organisa une expédition dans la région; le 16 juin, la colonie nouvelle fut dédiée «à la religion et à la patrie», dans une messe célébrée dans le rang 1 du Canton d'Emberton. Jusqu'en 1875, ce fut l'abbé Pierre-Edmond Gendreau, curé de Cookshire, qui eut juridiction sur ces territoires. À cette époque, monsieur Jérôme-Adolphe Chicoine devint officiellement agent de colonisation et responsable de la colonie naissante. Le 30 septembre 1871, on célébra la première messe dans le Canton de Ditton. En septembre 1873, on érigea la première chapelle sur un lot du rang 27. Le 3 mai 1875, à la sortie de la messe, les colons choisirent un nouveau nom pour le Canton de Ditton : «La Patrie». Le 4 juin suivant, Mgr Antoine Racine érigea le village en paroisse canonique de Saint-Pierre de La Patrie (hommage à l'abbé Pierre-Edmond Gendreau). Le 5 décembre 1875, l'abbé Victor Chartier devint le premier curé résident, avec la charge des missions de Chesham et d'Emberton. En 1876, on fit construire une chapelle plus grande et un presbytère. En 1879, les paroissiens demandèrent l'autorisation de construire une église; elle fut bénite le 13 décembre 1881. En décembre 1905, Mgr Paul LaRocque décréta la construction d'une église (l'église actuelle) et d'une sacristie de pierres. Notons que le 2 novembre 1880, le Père Jérôme (Vertume Péloquin) arriva à La Patrie pour y fonder une communauté trappiste. La température, la condition des routes, les nombreuses dépenses forcèrent l'abandon de ce projet en avril 1882. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

Fabrique Saint-Simon d'Abercorn
CAMAR · Collectivité · 1941

Les catholiques de cette partie du Canton de Sutton s'étaient toujours rendus à la messe à l'église Saint-André. En 1918, la Corporation Épiscopale de Sherbrooke se porta acquéreur de l'église anglicane d'Abercorn pour en faire l'église catholique de la mission de Saint-Simon Apôtre. En même temps, fut fondée la mission de Notre-Dame-des-Grâces de Glen Sutton. Les curés et les vicaires de Sutton se succédèrent en nombre imposant pour célébrer l'eucharistie dominicale à Abercorn et à Glen Sutton. En 1941, la population catholique était suffisante pour obtenir un premier curé résident : l'abbé Roméo Lapointe. Abercorn devenait alors une paroisse. En 1952, l'église fut entièrement rénovée. Le 8 mai 1974, le presbytère fut rasé au sol dans un incendie; le curé Noël Perron y périt lamentablement. Son successeur, l'abbé Lucien Girard, était en même temps directeur du Service social du diocèse de Sherbrooke. En vertu du décret de la Sacrée Congrégation des Évêques, en date du 23 juin 1982, cette paroisse est perpétuellement rattachée au diocèse de Saint-Hyacinthe.

CAMAR · Collectivité · 1916

Cette région des frontières américaines avait déjà une paroisse : Sacré-Cœur de Stanstead, fondée en 1872. Le 5 juin 1916, Mgr Paul LaRocque érigea une nouvelle paroisse à Rock Island et lui donna le vocable de Notre-Dame-de-la-Merci; l'abbé Joseph-Alexandre Rhéaume en devint le premier curé résident. On y érigea d'abord une chapelle au sommet de la côte et un presbytère à plusieurs minutes de marche de là. Le curé Rhéaume voulut faire bâtir une belle église; les francs-tenanciers s'y opposèrent, sans doute à cause des faibles ressources financières des gens. Une autre épine attendait ce curé fondateur. Dès l'année 1925, Mgr LaRocque décida d'ériger la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Beebe, ce qui enlevait des paroissiens à Rock Island. C'est en 1967 qu'on construisit l'église actuelle; il y eut encore des divisions. Les opposants hésitèrent un certain temps avant de contribuer aux frais d'érection de ce temple. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

Fabrique Saint-Zénon de Piopolis
CAMAR · Collectivité · 1890

L'arrivée des premiers colons écossais dans le canton de Marston remonte aux années 1850. En 1868, les Zouaves pontificaux canadiens-français se rendirent à Rome pour défendre le Pape Pie IX contre l'armée de Garibaldi. À leur retour, certains se virent offrir des lots à défricher dans le canton de Marston. La Société de colonisation de Montréal vit à leur établissement. Le 21 avril 1871, 14 Zouaves et l'abbé Alphonse Séguin arrivèrent à destination. Ils érigèrent une chapelle et un presbytère. C'est ainsi qu'est née Piopolis, la «ville du Pape». Le 24 septembre 1871, la mission passait au diocèse de Trois-Rivières. Le 11 juillet 1873, Mgr Louis-François LaFlèche donna saint Zénon comme patron à la mission. Mgr Antoine Racine érigea canoniquement la paroisse le 12 mars 1890. En 1873, l'abbé Joseph Aubin transforma le presbytère en chapelle. C'est Mgr Paul LaRocque qui choisit le site de l'église actuelle, après de nombreuses discussions. L'église fut bénite le 26 août 1909. Le départ du curé Lucien Poulin, en novembre 1984, donna naissance à un grand projet pastoral : «Regroupement de paroisses en milieu rural». Ce projet vit officiellement le jour en janvier 1985, sous la direction des abbés André Giroux et Donald Lapointe. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

CAMAR · Collectivité · 1850-2015

Les cinq premiers colons canadiens-français arrivèrent de Québec le 4 août 1848. Le premier agent des terres de ce canton, monsieur Olivier Arcand, du lac Nicolet, donnait du travail à ces colons et leur fournissait «les nécessités les plus pressantes». À l'automne de 1848, deux jeunes prêtres, les abbés Calixte Marquis et Nazaire Bellinger visitèrent les colons; ils célébrèrent la messe le 10 décembre dans une cabane bâtie par Joseph Lacroix et Félix Vachon. Le premier à prendre la charge officielle de la mission fut l'abbé Louis-Adolphe-Édouard Dupuis, curé de Saint-Ferdinand d'Halifax. Le 1er mai 1849, monsieur Arcand obtint de l'archevêque de Québec la permission de bâtir une chapelle sur le bord du lac Aylmer; l'abbé Dupuis choisit le site; monsieur Arcand fit ériger ce temple à ses frais. Pour le récompenser de cette générosité, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, archevêque de Québec, plaça la mission sous le vocable de saint Olivier. Lors de la bénédiction de la chapelle, en février 1850, l'abbé Antoine Racine, curé de Stanfold (Princeville), prononça le sermon. À l'été de 1851, on bâtit un presbytère avec l'aide de la Société de la Propagation de la Foi. Au cours de l'année 1869, on construisit une chapelle plus grande sur la terre de Théophile Hébert. Dès 1877, on voulut ramener la chapelle sur les bords du lac; le village de Garthby était devenu un centre d'affaires. Cette chapelle reconstruite, avec l'autorisation de Mgr Racine, accueillit les fidèles le 16 mai 1880. Le premier vrai presbytère fut prêt à l'automne de 1882. C'est sous le pastorat de l'abbé Wilfrid Carrier que fut érigée l'église actuelle, en 1897. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

CAMAR · Collectivité · 1899

En 1898, des Canadiens français catholiques arrivent au beau milieu des Loyalistes américains, déjà établis dans ces «townships». Le curé de Katevale, l'abbé Louis-Napoléon Caron, déclare à ce sujet : «Les seize familles catholiques se trouvent exposées à perdre la foi au milieu de nombreux protestants». Le 3 juillet 1899, ce même curé Caron célèbre une première messe dans une ancienne église protestante; en fait, il fut le seul missionnaire à North Hatley. Le 23 septembre 1899, il achète deux bâtisses appartenant à monsieur Andrew Bassett et les fait aménager en chapelle, où se célèbre l'eucharistie dominicale à compter du 22 avril 1900. L'érection canonique de la paroisse remonte au 8 novembre 1906. On construit une première église, terminée en 1908. En 1912, on érige une nouvelle église; la même année, on achète une maison qui servira de presbytère.

Fabrique Saint-Henri d'East Hereford
CAMAR · Collectivité · 1908-2010

La paroisse Saint-Henri d'East Hereford est issue de Saint-Venant de Paquetteville et de Saint-Herménégilde. De 1863 à 1871, on entreprit plusieurs démarches pour obtenir une chapelle plus proche d'East Hereford. Les colons canadiens-français et catholiques étaient à plusieurs milles de Paquetteville; l'accès du côté de Saint-Herménégilde était difficile. Au moment où se terminait l'intérieur de l'église de Paquetteville, vers 1896, les résidents d'East Hereford demandèrent à Mgr LaRocque l'autorisation de bâtir une chapelle sur le Hall's Stream, à East Hereford. Le curé de Paquetteville s'y opposa; les gens d'East Hereford attendirent encore dix ans. Le 31 mai 1907, le curé de Paquetteville, l'abbé Thomas O'Neil écrivit à Mgr LaRocque que l'«affaire» d'East Hereford était sérieusement en marche; il voulait demeurer neutre. Dans la requête envoyée à Mgr LaRocque, on voulait fonder une paroisse et bâtir l'église au village d'East Hereford. Le 1er octobre 1907, l'abbé O'Neil demanda à son évêque «de partir pour East Hereford». Alors, Mgr LaRocque autorisa la construction d'une église à East Hereford; il confia cette cure à monsieur O'Neil. La paroisse obtint son érection canonique le 18 septembre 1908. En 1935, on érigea une deuxième église, détruite par un incendie le 7 mars 1950; on la reconstruisit immédiatement. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

CAMAR · Collectivité · 1915 - 2013

Louis-Honoré Pépin-Lachance aurait été le premier missionnaire venu s'installer à Saint-Raymond en 1912. Une chapelle sera construite la même année. Trois ans plus tard, soit le 23 avril 1915, la paroisse sera érigée canoniquement par Mgr Chalifoux. C'est cette même année qu'aura lieu le premier conseil de la fabrique Saint-Raymond. Entre 1913 et 1915, on construisit le presbytère paroissial ainsi qu'une sacristie. En 1940, une partie de la paroisse Sainte-Marguerite de Lingwick sera annexée canoniquement à la paroisse Saint-Raymond-de-Pennafort. Après la destruction de l'église par un incendie, le conseil de la fabrique engagera, en 1957, l'architecte Albert Poulin pour la reconstruction d'une petite église paroissiale. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureux-Jean-Paul II de Weedon. Sources : informations puisées dans les contrats et devis ainsi que dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le Guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Raphaël de Bury
CAMAR · Collectivité · 1908 - 2014

L'arrivée du premier missionnaire à Bury, Jean-Baptiste McMahon, remonte à 1836. Des années plus tard, une chapelle est construite, laquelle sera bénie le 25 décembre 1872. Saint-Raphaël reçoit son premier curé résident en 1908, l'abbé Joseph-Oscar-Henri Desève. Toutefois, ce n'est que le 12 septembre 1944 que sera érigée canoniquement la paroisse Saint-Raphaël, autrefois connue sous le nom de Robinson. Sources : Informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et dans le Guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-François-de-Laval d'East Angus.

Fabrique Saint-Édouard d'Eastman
CAMAR · Collectivité · 1889 - 2008

Lorsque Charles-Édouard Milette, premier missionnaire d'Eastman, arriva en 1889, il compta 71 familles canadiennes-françaises catholiques. Sur ce nombre, il semble que 60 seulement peuvent aider à faire vivre la mission, les autres vivant sous le seuil de la pauvreté. Aussi Mgr Antoine Racine charge le curé Millette, au début de février 1889, de se rendre à Eastman dans le but d'y acheter un terrain pour la construction d'une église. Le 10 mars de cette même année, on chante la première messe dans la nouvelle chapelle. L'année suivante, le curé Milette acheta un terrain d'un acre devant servir de cimetière. La petite chapelle n'avait pas de cloche pour appeler les croyants au rassemblement du dimanche. Cette cloche pesant 540 livres arriva de Baltimore en 1890. Bientôt la chapelle devient insuffisante à accueillir la population communiante de 245 personnes. Le 29 juin 1892, une requête fut adressée à Mgr Racine, sollicitant la permission de construire une église et une sacristie. Les travaux de construction commencèrent le 11 septembre 1893 et la chapelle devint le nouveau presbytère. Une requête fut adressée à Mgr LaRocque en 1895 demandant l'érection canonique de la paroisse sous le vocable de Saint-Édouard d'Eastman. L'érection eut lieu le 15 avril 1896. En janvier 1896, la paroisse Saint-Édouard comptait 121 familles canadiennes-françaises catholiques. Le 1er janvier 2008, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-du-Mont-Carmel d'Eastman. Source : informations puisées dans l'album du 100e anniversaire d'Eastman 1888-1988.

CAMAR · Collectivité · 1921

L'histoire de cette paroisse a commencé le 16 mai 1921. La partie est de la ville de Magog comptait un nombre de familles sans cesse croissant. Deux cents chefs de familles adressèrent une requête pour obtenir une paroisse; Mgr LaRocque érigea canoniquement cette paroisse le 15 septembre 1921 et la plaça sous le patronage de sainte Marguerite-Marie. Le 2 octobre 1921, l'abbé Hector Courtemanche célébra la première messe dominicale à la salle du Conseil de Ville. Une semaine plus tard, les marguilliers acquéraient un terrain et une maison pour ériger une église et loger le curé. Le 25 décembre 1921, les fidèles célébraient Noël dans leur nouveau temple. Du temps du curé Origène Vel, le 10 novembre 1946, on débuta une campagne pour bâtir une nouvelle église. Le 17 septembre 1950, Mgr Philippe Desranleau bénit ce nouveau temple. Depuis le 19 août 1951, il y a une desserte, Notre-Dame-du-Divin-Amour, située à l'extrémité sud du Petit Lac Magog. Cette paroisse a perdu deux curés de façon tragique, au cours de sa brève histoire : le curé Courtemanche, le 3 août 1922, d'une méningite cérébrale, et le curé Denis Lapointe, le 10 février 1985, par noyade au Mexique. Le 31 décembre 2007, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à Saint-Jean-Bosco de Magog.

Fabrique Saint-Gabriel de Stratford
CAMAR · Collectivité · 1857 - 2015

L'année 1848 marque le début de la mission de Stratford. L'abbé Luc Trahan de Sherbrooke est le premier missionnaire auprès des 134 habitants du canton. En 1851, grâce à monsieur Olivier Arcand, agent des terres, on érigea une première chapelle, à environ deux milles du village actuel. En septembre 1857, Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, nomma un premier curé permanent : l'abbé Alexandre Bouchard. En 1873, on bâtit la deuxième église sur le même emplacement. En 1900, elle est réaménagée sur le site actuel, au centre du village. Le 8 décembre 1942, un terrible incendie détruit le temple. On décida de bâtir immédiatement une nouvelle église et un presbytère. Mgr Philippe Desranleau bénit cette église le 19 août 1944. Sur le territoire de la paroisse, nous retrouvons, depuis 1957, le Camp Bel'Air, dirigé par les Frères du Sacré-Coeur. En 1963, les Pères Clarétains achetèrent le terrain de l'abbé Arthur Tétrault, au lac Elgin. Depuis ce temps, ils dirigent le Camp Claret et assurent le service religieux aux villégiateurs. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

Fabrique Sainte-Marie de Maricourt
CAMAR · Collectivité · 1892

Le 11 août 1888, une cinquante de familles d'Irlandais catholiques, entourés d'une majorité de protestants, envoient une requêtre à Mgr Antoine Racine; ils veulent une paroisse dans le nord du Canton d'Ely. À la fin de l'année 1888, James Morrissey, de Richmond, donne à la Corporation épiscopale de Sherbrooke, un terrain pour bâtir une chapelle nécessaire à la nouvelle mission. Durant l'année 1889, on bâtit cette église, bénite le 14 novembre par l'abbé Louis-Théophile Descarries, premier missionnaire de Maricourt. Le 27 octobre 1892, Mgr Racine nomme l'abbé Louis-Honoré Nicol comme premier curé résident. Le 19 septembre 1901, les syndics obtiennent, de Mgr Paul LaRocque, la permission de déménager l'église sur son site actuel. Le 24 juin 1906, la Corporation épiscopale de Sherbrooke transfère la propriété des terrains à la paroisse Sainte-Marie d'Ely. De 1913 à 1970, les curés de cette paroisse s'occupent de la desserte Saint-Malachie de Kingsbury. La paroisse Sainte-Marie est actuellement desservie par le curé de Saint-Théophile de Racine. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

Fabrique Saint-Philémon de Stoke
CAMAR · Collectivité · 1893

L'ouverture réelle du canton de Stoke date de 1856, avec l'arrivée de Jacques Guillemette. Il planta sa tente près de la rivière Windsor, à cinq milles dans le bois. Le suivirent les Biron, Lemire, Côté, Houle et autres. Le 2 février 1868, l'abbé Alfred-Élie Dufresne célébra la première messe dans la nouvelle école de mademoiselle Aurélie Ducharme. L'abbé Jean-Baptiste Ponton, curé de Bromptonville, fit ériger une première chapelle en 1871. C'est sous le signe de la coopération que les habitants défrichèrent la forêt et rassemblèrent les matériaux pour livrer la bâtisse, le 1er novembre. Le 14 décembre 1874, l'abbé Joseph Aubin, du diocèse de Montréal, arriva à Stoke, comme premier curé résident. Le 2 novembre 1890, Mgr LaRocque décréta l'érection canonique de cette paroisse. L'église actuelle fut terminée le 10 août 1893. En 1971, on érigea une salle municipale à Stoke; elle est d'une grande utilité pour les gens de la paroisse. La population s'est considérablement accrue depuis la fondation du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke, situé sur le territoire de la paroisse. Le 1er janvier 2010, un décret de Mgr Gaumond supprime la paroisse Saint-Philémon et rattache son territoire à la paroisse Bon-Pasteur de Sherbrooke.

CAMAR · Collectivité · 1848

Stanstead est un des coins les plus anciens du diocèse de Sherbrooke. Le premier colon, Johnson Taplin, s'établissait en 1796 sur l'actuel terrain de la fabrique. La population de cette paroisse est mi-anglophone, mi-francophone. Les premiers catholiques arrivèrent à Stanstead en 1822. Dès 1834, les missionnaires célébraient la messe dans une maison privée, et cela, jusqu'en 1840; on construisit alors une chapelle, la deuxième dans les Cantons de l'Est, (la première ayant été celle de Saint-Colomban, érigée à Sherbrooke). L'érection canonique de la mission eut lieu en 1842, celle de la paroisse fut accordée en 1890. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Baptiste Champeau, arriva à Stanstead en 1848. Ce prêtre ne s'en laissa pas imposer par certains protestants assez fanatiques; d'ailleurs, son successeur, l'abbé Maxime Piette, qualifiait Stanstead de «Kremlin protestant». Cette paroisse a, depuis longtemps, été influencée par deux institutions prestigieuses d'enseignement : le Couvent des Ursulines, établi depuis 1884, et le Stanstead College. Aujourd'hui, l'œcuménisme fleurit dans cette communauté; les pasteurs des différentes confessions chrétiennes se rencontrent assez souvent pour partager des préoccupations communes. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

Fabrique Saint-Paul de Scotstown
CAMAR · Collectivité · 1888

Dès 1836, une première église fut érigée dans cette région au village de Victoria. Elle servait à chaque dénomination religieuse. Un pasteur protestant ou un prêtre catholique passait; les gens du village se rassemblaient pour écouter sa prédication sans distinction de religion. Lorsque le prêtre catholique voulait célébrer la messe, il se retirait dans une maison privée avec ses gens. Jusqu'en 1888, Scotstown, petite colonie sise dans le canton de Hampden, était desservie par les prêtres de Cookshire et de La Patrie. En 1888, Mgr Antoine Racine nomma un premier curé résident : l'abbé Achille Rousseau. Cependant, l'érection canonique de la paroisse Saint-Paul ne se fit que le 18 mars 1891. Le jeune curé fit bâtir une chapelle et un presbytère. L'abbé Adélard Belval, arrivé le 3 mai 1948, fonda une coopérative d'habitation en février 1949. Il fit construire un nouveau presbytère, terminé à la fin d'octobre 1949. Le 21 mars 1954, Mgr Georges Cabana autorisa la construction d'une nouvelle église, parachevée le 28 août 1955. Le 19 juillet 1974, la foudre tomba sur l'église; les dommages furent limités au toit. Dans cette paroisse, il y a depuis 1932, à l'initiative du curé Joseph-Eugène Leblanc, un sanctuaire dédié à Notre-Dame-des-Victoires. Ce lieu de prières a bénéficié, au cours des ans, de nombreuses améliorations; le 15 août, on y célèbre, de façon grandiose, la fête de l'Assomption de Marie au ciel. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

CAMAR · Collectivité · 1946-2000

La paroisse Saint-Jean-de-Brébeuf de Sherbrooke fut érigée canoniquement le 3 avril 1946. Le 1er mai de cette année, l'abbé Gérard Letendre est nommé premier curé de la paroisse. La première messe aura lieu le 3 mai au sous-sol de monsieur Paul Leclerc. Le 16 juillet, on entreprend les travaux de construction de l'église. Cette église sera bénite l'année suivante par Mgr Philippe Desranleau. En 1986, aura lieu la célébration des fêtes du 40e anniversaire de fondation de la paroisse. En 2000, cette paroisse a été dissoute et la paroisse Nativité-de-Jésus de Sherbrooke a été fondée.

Fabrique Saint-Laurent de Lawrenceville
CAMAR · Collectivité · 1922-2011

Au début, cette paroisse s'appela Saint-Laurent de Stukely; elle fut détachée de Notre-Dame-de-Bonsecours de Stukely et de Sainte-Anne de Stukely. Mgr Paul LaRocque décréta l'érection canonique le 21 juillet 1922; il nomma comme premier curé l'abbé Omer-Edmond Robin. À la même période, monsieur Charles Potvin aménagea une chapelle provisoire non loin de son domicile; les messes eurent lieu à cet endroit jusqu'à la bénédiction de l'église. Le 15 octobre 1922, on acheta un terrain pour construire l'église et le presbytère. C'est le 25 octobre 1923 que Mgr Alphonse-Osias Gagnon bénit ces deux édifices. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

CAMAR · Collectivité · 1939-1995

Le comté de Wolfe est une région de grand intérêt pour la colonisation à la fin des années 1930. Les paroissiens de Saint-Charles de Garthby et de Saints-Anges de Ham-Nord envoient une requête à Mgr Desranleau pour avoir une chapelle près du Lac Nicolet. L'évêque de Sherbrooke décrète l'érection canonique de la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens le 8 septembre 1939 en invoquant les raisons suivantes : favoriser le développement de cette région de colonisation, tenir compte de l'augmentation de la population et de son éloignement des centres paroissiaux existants. Son territoire provient de quatre paroisses environnantes : Saint-Charles-Borromée de Garthby, Saint-Joseph de Ham-Sud, Saints-Anges de Ham-Nord et Saint-Jacques-le-Majeur. Les paroissiens peuvent subvenir aux besoins du curé et de la paroisse jusqu'en 1988. Au cours de cette année, ils perdent leur curé résident pour plusieurs raisons : la baisse de la population, la diminution de la pratique religieuse et celle du nombre de prêtres. Quelques années plus tard, soit le 21 novembre 1995, Mgr Fortier émet un décret supprimant la paroisse et spécifiant les modifications aux limites territoriales des paroisses limitrophes : Saints-Anges de Ham-Nord et Saint-Charles-Borromée de Beaulac (Garthby). L'église et le terrain sont alors vendus à la Corporation municipale de Saints-Martyrs-Canadiens.

Fabrique Saint-Gérard de Weedon
CAMAR · Collectivité · 1885-2013

La première messe a été célébrée à Saint-Gérard en 1884. Le curé Philémon Brassard a été le premier missionnaire de Petit Lac-Weedon, autre appellation de Saint-Gérard. La messe se disait à l'école du village et chez monsieur Cyrille Lussier, sur la rue Principale. L'église fut construite en 1905. Onze citoyens ont été choisis pour former le comité de direction des travaux de l'église au printemps, avant la «drave». On construit la charpente de l'édifice, le tout bénévolement. L'abbé Joseph-Alfred Parent en fut le premier curé. La paroisse fut érigée canoniquement le 4 décembre 1905 et une seconde fois le 30 octobre 1942. Sources : informations puisées dans l'album du 100e anniversaire de Saint-Gérard et dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureux-Jean-Paul II de Weedon.

CAMAR · Collectivité · 1947-2016

Au début des années 1940, les familles de South Bolton cherchaient un endroit pour célébrer la messe dans leur communauté au lieu de faire le voyage à Mansonville à chaque semaine. C'est le 12 septembre 1944 que la paroisse a été érigée canoniquement et c'est monsieur Léon Loiselle qui a été nommé premier curé de la paroisse Saint-Thomas-Apôtre. L'édifice Wedge a été converti en église. Plus tard, la famille Saint-Pierre acheta cet édifice et c'est à ce moment que débuta les travaux de construction de l'église actuelle. En 1954, sous la direction de Mgr Cabana, le contracteur Roy fut engagé pour bâtir l'église. Source : informations puisées dans le feuillet du 50e anniversaire de la paroisse.

Fabrique Saint-René-Goupil de Marston
CAMAR · Collectivité · 1939-2006

Ce coin de pays, d'abord peuplé de Loyalistes écossais, accueillit un ministre presbytérien dès 1890. Ils obtinrent un lopin de terre pour y bâtir une église. À la même époque, les Zouaves pontificaux ouvraient la paroisse voisine de Piopolis (ville du Pape). Le 26 septembre 1947, Mgr Philippe Desranleau érigea canoniquement la paroisse et nomma le premier curé résident, l'abbé Lorenzo Quirion. On acheta la petite église presbytérienne, construite en 1908 et abandonnée depuis plusieurs années. Le 12 octobre 1947, le nouveau curé célébra la première messe dans cette église dénudée. À l'été 1948, on prit possession du magasin général comme presbytère; à ce moment-là, on fit aussi des aménagements à l'église. Au début, il n'y avait que 29 familles dont le tiers étaient pratiquantes. À Noël 1948, on reçut un beau cadeau : l'électricité via Lac-Mégantic. Le 3 septembre 1949, un incendie détruisit l'église de fond en comble. Pendant plus d'un an, on célébra la messe dans un garage qu'on appelait «Bethléem». À l'été 1950, le jeune curé entreprit la construction d'une nouvelle église qui fut terminée le 24 septembre de la même année. À cette époque, Marsboro comprenait trois maisons dans le village; celui-ci était à sept milles de Lac-Mégantic et de Piopolis. De 1969 à 1991, la paroisse fut desservie par les prêtres de Sainte-Agnès de Lac-Mégantic et de Sainte-Cécile. En 2006, la paroisse fut dissoute et son territoire a été rattaché à la paroisse Sainte-Agnès de Lac-Mégantic.

Fabrique Saint-Joseph de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1946-2011

La paroisse Saint-Joseph de Sherbrooke fut érigée canoniquement le 25 mars 1946. Le premier curé-résident de cette paroisse fut Mgr Raoul Bruneau. L'église et le presbytère furent construits en 1946. En 1956, une partie de la paroisse Saint-Joseph fut annexée à la paroisse Précieux-Sang de Capelton. Sources : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke et le Supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

CAMAR · Collectivité · 1907-2000

Déjà en 1921, un premier missionnaire venait à Ayer's Cliff. Il s'appelait Edgar Parent. Toutefois, ce n'est que le 3 avril 1946 que la paroisse Saint-Barthélemy fut érigée canoniquement. Le premier curé à y résider fut l'abbé Hervé Noël. Il fut le principal responsable de la construction de l'église paroissiale. Celle-ci fut bénite en 1947. Source : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke

Fabrique Saint-Jean-Vianney de Frontenac
CAMAR · Collectivité · 1944-2000

Le 8 octobre 1944, Mgr Philippe Desranleau était venu présider l'intronisation de l'abbé Eustache Brault comme curé de Sainte-Agnès de Lac-Mégantic. À cette occasion, il avait visité une partie de la paroisse, sise dans les cantons de Ditchfield et de Spalding; il voulait choisir le site de l'église de la nouvelle paroisse qu'il désirait y fonder. Le 7 décembre de la même année, il émettait le décret d'érection de Saint-Jean-Vianney et il nommait l'abbé Eustache Brault premier desservant de la nouvelle paroisse. Dès son arrivée, le 26 juillet 1945, l'abbé Camille Parenteau, le premier curé, vit à la construction de l'église et du presbytère. Au début, les messes étaient célébrées dans les écoles des rangs III de Ditchfield et IV de Spalding. Le jour de la Toussaint, le 1er novembre 1945, une première messe était dite dans le sous-sol à l'épreuve du feu de la nouvelle église; le 19 décembre 1945, le curé habitait le presbytère. Le 21 avril 1946, le dimanche de Pâques, la messe avait lieu dans l'église fraîchement terminée. Le 14 janvier 1950, le feu détruisait en entier, l'église paroissiale. Dès le 18 janvier 1950, l'abbé Roland Mainguy, nouveau curé, fit réparer le sous-sol de l'église dans le but de l'utiliser comme lieu de culte pour quelque temps. Dès le 12 août 1951, les paroissiens participaient déjà à la messe dans leur nouvelle église, cela grâce à l'énergie du curé Mainguy et des paroissiens.