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CAMAR · Corporate body · 1861

Magog, appelée au début «L'Outlet», doit sa naissance et les premières années de sa vie au lac Memphrémagog. Les Abénakis passaient par là et les explorateurs du début de la colonie suivirent la même route. Dans la langue des Abénakis, «Memphrémagog» veut dire «un lac dont l'eau est haute et très étendue». Les premiers colons étaient des Loyalistes protestants du Vermont et du New Hampshire. En 1840, un groupe d'Irlandais catholiques s'installa sur la rive est du lac Memphrémagog. Jusqu'en 1855, ils furent desservis par les missionnaires de Stanstead, en premier lieu, par l'abbé Bernard O'Reilly. En octobre 1855, les citoyens de Magog obtinrent que le curé de Sherbrooke, Mgr Alfred-Élie Dufresne, soit leur missionnaire. Le 10 juillet 1861, Mgr Joseph LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe, bénit la première chapelle et la dédia à Saint-Patrice (sur le site actuel du Couvent des Filles de la Charité du Sacré-Coeur). Le 19 octobre 1861, l'abbé Antoine-Damase Limoges arriva comme premier curé résident; les premiers registres paroissiaux portent cette date. En 1876, on érigea un premier presbytère, sur le terrain de la chapelle. L'érection canonique de la paroisse date du 16 octobre 1885. Mgr Antoine Racine bénit la première pierre de l'église actuelle, le 30 juillet 1887. Le 11 décembre de la même année, le curé Charles-Édouard Milette procéda à la bénédiction du sous-sol de cette même église (salle paroissiale actuelle). L'église actuelle fut terminée en 1894 et bénite par Mgr Paul LaRocque.

CAMAR · Corporate body · 1868

Le canton d'Eaton appartenait au diocèse de Québec jusqu'en 1852 et au diocèse de Saint-Hyacinthe de 1852 à 1874. Le premier catholique à s'établir dans ce canton fut John Brazel, en 1823; il était Irlandais. C'est en 1834, qu'on fait mention du premier francophone, Louis Labonté. Deux ou trois fois par année, l'abbé Jean-Baptiste McMahon venait célébrer la messe chez Thomas McLary, à un mille de Birchton, entre 1834 et 1840. Malgré l'insistance des familles catholiques, ce n'est qu'en 1853 qu'on réussit à acheter, à Eaton Corner, une école qui devait leur servir de chapelle. La première messe y fut célébrée par l'abbé Alfred-Élie Dufresne. Ce dernier fit bâtir une nouvelle chapelle et un presbytère dans le village de Cookshire, au cours de l'année 1868. L'abbé Pierre-Edmond Gendreau devint le premier curé résident de la paroisse. Le 20 mai 1870, il bénissait le cimetière de Cookshire. La paroisse fut érigée canoniquement le 7 mars 1872. À l'été 1887, on transporta la chapelle au coeur du village, à l'endroit précis du cimetière; on érigea un nouveau presbytère. On se procura un terrain, sur le chemin de Bury, pour y aménager un nouveau lieu de sépulture des défunts. L'église actuelle fut construite en 1904. Le presbytère fut bâti entre 1950 et 1953 lorsque monsieur Elphège Boisvert était curé. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marie-de-l'Incarnation de Cookshire-Eaton.

CAMAR · Corporate body · 1908

Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, avait conçu, vers 1860, un plan pour la formation d'une deuxième paroisse dans le canton d'Auckland. Il aura fallu plus de 40 ans pour réaliser ce plan. La raison : les limites à bois, appartenant aux compagnies forestières, restèrent longtemps impénétrables aux colons. L'abbé Auguste-Henri Perrin, curé de Sawyerville, visita les bûcherons vers 1903. Il célébra la première messe, en 1904 dans le camp de bûcherons numéro 4. En 1905, l'abbé Aimé-Émile Genest remplaça monsieur Perrin, à Popeville; il demanda l'autorisation de célébrer la messe dans une école à construire qui pourrait servir de chapelle. Celle-ci, bâtie en 1907, fut bénite le 1er décembre de la même année. L'érection canonique de la paroisse, sous le patronage de saint Isidore, fut décrétée le 9 octobre 1908. L'abbé Napoléon Favreau, desservant depuis le 1er septembre 1908, décida de bâtir un presbytère, qui fut prêt le 27 octobre 1913. Monsieur Favreau occupa, le premier, le poste de curé de la paroisse. Le 6 décembre 1936, un incendie détruisit la première chapelle de fond en comble. En attendant la construction d'une nouvelle église, les offices religieux se déroulèrent au deuxième étage du couvent, dirigé par les Filles de la Charité du Sacré-Coeur. C'est en 1937 qu'on bâtit l'église actuelle, bénite le 7 novembre de la même année. En 1943, 45 familles de la partie nord-est du canton d'Auckland furent détachées de la paroisse pour fonder la communauté chrétienne de Saint-Mathias de Bonneterre; «on sentit le vide dans l'église les dimanches suivants» : 200 paroissiens en moins. En 1956, le peintre J. Z. Pelland fut appelé à faire la peinture intérieure de l'église. Les Bourgault sculptèrent les personnages qui y apparaissent. Le 5 juin 1958, l'abbé Edmond Pouliot fut le premier prêtre à être ordonné dans la paroisse. Monsieur l'abbé Jean-Paul Garant, curé de 1982 à 1988, y établit un Conseil de Pastorale. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marie-de-l'Incarnation de Cookshire-Eaton.

CAMAR · Corporate body · 1854

Le premier colon à s'établir à Weedon arrivait de Saint-Hyacinthe; ce district a fourni le plus grand nombre de citoyens du territoire qu'on nomma Weedon, en 1862. En 1841, Germain Biron, de Westbury, prit possession d'un lot du cinquième rang. Le «Père Biron» est considéré comme le véritable fondateur du canton de Weedon. Le 2 janvier 1848, il rencontra, fortuitement, à Sherbrooke, l'abbé Bernard McGauran, chez un marchand de la ville. Il invita monsieur McGauran à s'intéresser à cette petite colonie. À la fin de février de la même année, le curé de Sherbrooke délégua son vicaire, l'abbé Luc Trahan, qui fut accueilli à bras ouverts par les colons de l'endroit. L'abbé Trahan y confessa les 38 adultes présents et leur donna la communion. Il baptisa les trois premiers nouveau-nés de la paroisse. Le lendemain, il célébra la première messe chez Abraham Bourque. À la fondation du diocèse de Trois-Rivières, le 8 juin 1852, le canton de Weedon fut rattaché à ce nouveau diocèse. À l'automne de 1852, à la suite de certaines chicanes au sujet du site de la première chapelle, Mgr Thomas Cooke confia à l'abbé Georges-Jacques Duhault, curé de Wotton, la mission de régler ce problème. L'abbé Duhault réalisa le projet sur un lot de monsieur Siméon Fontaine. Le 2 juillet 1854, l'abbé Duhault bénit le nouveau temple et y célébra la première messe. En novembre 1855, un modeste presbytère s'élevait à côté de la chapelle; cette construction avait été autorisée par Mgr Cooke. Ce dernier acceptait qu'on construise une école, adjointe au presbytère; au début, on y accueillit quinze enfants. Le premier curé résident arriva le 17 octobre 1862 : l'abbé Louis-Cléophas Gouin; il desservait en même temps Saint-Olivier de Garthby (plus tard, Saint-Charles-Borromée). Le 4 février 1863, l'abbé Thomas Caron, vicaire général de Trois-Rivières bénit une cloche à la chapelle de Weedon. C'est sous la gouverne du curé Gédéon Béliveau, le 19 octobre 1866, que la paroisse Saint-Janvier de Weedon fut érigée canoniquement. Le 18 septembre 1867, l'abbé Georges-Adolphe Barolet arriva à Weedon comme curé. Au mois de juin 1876, Mgr Racine, premier évêque de Sherbrooke, invita les paroissiens de Weedon à construire, au plus tôt, une église; ce qui fut fait à compter de juillet 1879. On fit édifier, dans le même temps, un presbytère à deux étages. Mgr Racine bénit ce presbytère le 27 octobre 1880; il fit de même pour l'église, le lendemain. Le 18 août 1886, un carillon de trois cloches fut installé et bénit, à cette nouvelle église. Ce temple fut incendié en 1923. Le curé Ferdinand-Nelson Rousseau fit bâtir l'église actuelle, en 1924. Depuis 1981, le curé de Weedon dessert également la paroisse Saint-Raymond de Fontainebleau. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureux-Jean-Paul II de Weedon.

CAMAR · Corporate body · 1883

Le premier missionnaire arrive à Saint-Malo, en 1848 : l'abbé Luc Trahan, également missionnaire à Sainte-Bibiane de Richmond. Après de longues et pénibles discussions, Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, érige canoniquement la paroisse, le 6 juillet 1863. En 1866, après cinq requêtes successives, on construit enfin une première chapelle. En 1880, une autre série de trois requêtes, au sujet du site de l'église, est présentée à Mgr Antoine Racine, évêque de Sherbrooke. La première église fut terminée en 1883 et agrandie en 1905 sous le curé Louis-Édouard Gendron. En 1885, on paracheva le premier presbytère. Un nouveau presbytère fut érigé pendant le séjour du troisième curé, l'abbé Herménégilde Fraser (1913-1920). Le 18 janvier 1920, l'église fut incendiée. De 1920 à 1926, les fidèles durent se contenter d'une petite chapelle provisoire aménagée à même l'école du village. L'église actuelle fut parachevée à temps pour la messe de minuit, à Noël 1926. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommé Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

CAMAR · Corporate body · 1843

Le premier missionnaire de cette paroisse, l'abbé Pierre Lafrance, en 1839, était curé de Saint-Jean-Baptiste de Rouville. C'est en 1843 qu'on construisit la première chapelle, sur le site actuel du couvent. Notre-Dame-de-Bonsecours (appelée autrefois Notre-Dame de Stukely) fut la paroisse-mère de toutes les paroisses avoisinantes. Au début, son territoire fut peuplé par les Hurons; il existe encore des vestiges d'un cimetière huron sur la ferme de Fernand Plante, près du lac Boker. Puis, le territoire fut concédé à des Américains, Loyalistes écossais; ces derniers ne prirent jamais possession des terres. L'historique commence plutôt avec l'arrivée de Canadiens-français, de la vallée du Richelieu, après les troubles de 1837-1838: les Gagnon, Boudreau, Tessier, Corbeil, etc. La première chapelle fut détruite par le feu en 1878; la même année, on construisit une nouvelle église, en marbre blanc (au temps du curé Louis-Magloire Deschamps). L'élément destructeur, animé par la foudre, fera encore des siennes, en 1964, sous le curé Gérard Beauregard. Son successeur, l'abbé Robert Marcoux (curé jusqu'en 1984), fit bâtir une église moderne, lieu de prières actuel de la communauté chrétienne de Bonsecours. Georges Bolduc, arrivé en 1909, fut le parrain d'une cloche de 2 360 livres, «baptisée» Mgr LaRocque, et installée en 1914. Il travailla activement à l'aménagement du cimetière, en 1929 et à l'érection d'une croix de 35 pieds de hauteur. En 1948, il participa avec ardeur aux démarches, auprès de Mgr Desranleau et des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe, pour que celles-ci enseignent au couvent de la paroisse. Le curé Euclide Rousseau avait fait construire cette institution avec l'aide financière des paroissiens. La paroisse de Bonsecours compte habituellement 158 familles; durant la saison estivale, elle accueille plus de 2 300 familles, en raison des six lacs environnants et de plusieurs terrains de camping. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

CAMAR · Corporate body · 1876

La mission de Saint-Venant s'ouvre en 1862 par un décret de l'évêque de Saint-Hyacinthe permettant l'érection d'une chapelle. Le 7 mars 1872, Mgr Charles LaRocque de Saint-Hyacinthe érige en paroisses canoniques tous les territoires de son diocèse qui n'avaient existé jusque là que sous le titre de missions. Parmi celles-ci, on retrouve Saint-Venant de Paquette. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, accorde une seconde érection canonique à cette paroisse en 1889. L'église de Saint-Venant est construite par les paroissiens en 1876. On procède à de nombreuses restaurations au fil des années, dont la principale demeure le parachèvement de l'intérieur de l'église en bois franc à la fin du XIXe siècle. Cette finition unique lui procure une acoustique excellente qui en fait une salle de concert exceptionnelle dans la région. Saint-Venant est divisée en 1907 pour créer la paroisse de East-Hereford. La baisse du nombre de prêtres dans le diocèse et la diminution de la pratique religieuse entraînent le regroupement des paroisses Saint-Venant, Saint-Malo et East-Hereford en 1969. Le curé déménage à Saint-Malo et le presbytère de Saint-Venant est vendu l'année suivante. L'évêque annonce finalement le décret de fermeture de la paroisse le 31 décembre 1999. Son église est alors cédée à la Corporation des amis du patrimoine de Saint-Venant qui a pour objectif de poursuivre sa vocation de musée et de salle de concert durant la saison estivale. Sources : FP2 Fonds Fabrique Saint-Venant de Saint-Venant de Paquette et autres documents conservés à la chancellerie.

CAMAR · Corporate body · 1834

La présence de missionnaires catholiques dans les Cantons de l'Est relève de la plus pure épopée. Dès le mois de mai 1816, l'abbé Jean Raimbault, de Drummondville, célébra la première messe à Sherbrooke, chez William Bowman Felton, dont l'épouse était espagnole et catholique. Entre 1816 et 1823, aucun missionnaire catholique ne se présenta à Sherbrooke; les catholiques de l'endroit, quand ils le pouvaient, faisaient baptiser leurs enfants à Drummondville. L'abbé John Kelly visita la mission de Sherbrooke le 26 décembre 1823. De 1823 à 1825, l'abbé John Holmes célébra la messe tous les trois mois chez les Felton ou dans le Palais de Justice du temps. L'abbé Holmes désigna l'emplacement de la première chapelle, le 6 avril 1825; elle fut construite l'année suivante et reçut comme patron saint Colomban. Jusqu'en 1834, tous les prêtres qui avaient la charge des paroissiens de Sherbrooke étaient des missionnaires, pour plusieurs sans résidence fixe. Le 16 juin 1834, l'abbé Jean-Baptiste McMahon fut nommé le premier curé résident de Sherbrooke. Son successeur, l'abbé Peter-Henry Harkin (1840-1846) érigea le premier presbytère en 1841. Mgr Alfred-Élie Dufresne, curé de Sherbrooke de 1853 à 1891, fit construire une nouvelle église en 1854; celle-ci servit de première cathédrale en 1874 à la fondation du diocèse de Sherbrooke. En 1855, le curé Dufresne donna à la paroisse de Sherbrooke un nouveau vocable, celui de Saint-Michel. Mgr Dufresne présida à la construction d'un nouveau presbytère en 1865, lequel deviendra le premier évêché, en 1874. Mgr Paul LaRocque dota Sherbrooke, en 1917, de la Chapelle Pauline qui servit de cathédrale jusqu'en 1957; il fit bâtir l'évêché actuel, en 1918. Mgr Georges Cabana obtint l'érection de la cathédrale de Sherbrooke en basilique mineure, le 31 juillet 1959.

CAMAR · Corporate body · 1952 - 1986

La paroisse Saint-Colomban de Sherbrooke est issue des paroisses Christ-Roi et Immaculée-Conception. Elle est érigée canoniquement par Mgr Desranleau le 27 mai 1952, soit la veille de son décès. Le sous-sol de l'église Christ-Roi sert de lieu de culte pendant la construction de l'église. Les paroissiens y entrent pour la première fois au son de la cloche pour la messe de minuit à Noël 1952. Malheureusement, un incendie ravage l'église en février 1960, mais les paroissiens mettent tout en oeuvre pour sa reconstruction la même année. En septembre 1980, le curé doit partager sa charge entre deux paroisses, Christ-Roi et Saint-Colomban. Au problème du manque d'effectif dans le diocèse s'ajoute celui de la baisse de clientèle depuis quelques années. Mgr Jean-Marie Fortier décide de dissoudre la paroisse Saint-Colomban en 1986. Son territoire est alors réparti entre ses deux paroisses mères, Christ-Roi et Immaculée-Conception, les propriétés sont vendues et l'église transformée en centre d'hébergement. Source : fonds Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke

CAMAR · Corporate body · 1877

Le 31 décembre 1876, Mgr Antoine Racine bénit la première chapelle, sous le vocable de saint Antoine de Padoue. Mgr Alfred-Élie Dufresne s'occupe de cette nouvelle mission. Dès le début, on construit un presbytère; si bien que le premier curé résident s'installe à Lennoxville, le 11 novembre 1877 : l'abbé Télesphore Allard. La paroisse est érigée canoniquement le 5 juillet 1890. Le 4 août 1895, l'église est complètement restaurée. En février 1917, cette même église est incendiée. Le curé Joseph-Alfred Parent achète un hôtel qui sera transformé en église. Le 19 mai 1953, une assemblée, présidée par le chanoine Léon Drapeau, curé de la paroisse, décide la construction d'une nouvelle église, en plein centre de la ville. Mgr Albert Tétreault, v.g., bénit la pierre angulaire le 11 octobre 1953. Le 28 mars 1954, les paroissiens participent à la première messe dans leur nouveau temple. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1889

Située à la frontière américaine, cette région est desservie dès 1860 par les prêtres de Compton. L'évêque de Saint-Hyacinthe émet une ordonnance en 1867 pour circonscrire les limites de la nouvelle mission de Boundary Ligne sous le vocable et la protection de Sainte-Suzanne. Cinq ans plus tard, le même évêque élève canoniquement en paroisses toutes les missions établies sur son territoire, dont Sainte-Suzanne. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, décrète à son tour l'érection canonique de la paroisse en 1889. Au début du siècle, la reconstruction de l'église, rendue trop petite et vétuste avec l'âge, suscite un conflit entre les paroissiens des municipalités de Stanhope, Dixville et Baldwin Mills, tous rattachés à la paroisse Sainte-Suzanne. Mgr Paul LaRocque tranche finalement en 1915 pour la construction d'une nouvelle église à Stanhope et l'érection canonique de la paroisse Saint-Matthieu de Dixville. Le curé de Stanhope continue à desservir Baldwin Mills où est fondée officiellement la mission Notre-Dame-de-la Salette en 1947. Le manque de prêtres et la baisse de clientèle conduit au jumelage de Stanhope et Dixville en 1977. Le 25 septembre 1997, Mgr Gaumond supprime la paroisse Sainte-Suzanne de Stanhope et modifie les territoires de Saint-Matthieu de Dixville et Saint-Luc de Barnston. L'église et le terrain sont vendus au Comité de loisirs de Stanhope. Depuis ce moment, la desserte Notre-Dame-de-la-Salette de Baldwin Mills est sous la juridiction de la paroisse Saint-Luc de Barnston. Source : fonds Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope.

CAMAR · Corporate body · 1848

Stanstead est un des coins les plus anciens du diocèse de Sherbrooke. Le premier colon, Johnson Taplin, s'établissait en 1796 sur l'actuel terrain de la fabrique. La population de cette paroisse est mi-anglophone, mi-francophone. Les premiers catholiques arrivèrent à Stanstead en 1822. Dès 1834, les missionnaires célébraient la messe dans une maison privée, et cela, jusqu'en 1840; on construisit alors une chapelle, la deuxième dans les Cantons de l'Est, (la première ayant été celle de Saint-Colomban, érigée à Sherbrooke). L'érection canonique de la mission eut lieu en 1842, celle de la paroisse fut accordée en 1890. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Baptiste Champeau, arriva à Stanstead en 1848. Ce prêtre ne s'en laissa pas imposer par certains protestants assez fanatiques; d'ailleurs, son successeur, l'abbé Maxime Piette, qualifiait Stanstead de «Kremlin protestant». Cette paroisse a, depuis longtemps, été influencée par deux institutions prestigieuses d'enseignement : le Couvent des Ursulines, établi depuis 1884, et le Stanstead College. Aujourd'hui, l'œcuménisme fleurit dans cette communauté; les pasteurs des différentes confessions chrétiennes se rencontrent assez souvent pour partager des préoccupations communes. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

CAMAR · Corporate body · 1870

L'histoire de Windsor remonte au 14 juillet 1802. Le gouverneur Prescott érigea, en Canton de Windsor, des territoires bornés par les Cantons de Wotton, de Stoke, de Shipton et de Cleveland. Le premier colon à s'y établir fut monsieur Joseph Brown. Vers 1817, arrivèrent monsieur John Dearden et ses fils, George, James et Thomas; ces derniers devinrent catholiques en 1833. Le premier francophone à s'installer dans le Canton de Windsor fut Michel Cloutier. Les moulins à papier donnèrent tout un essor à Windsor. Messieurs William Angus et Thomas Logan s'associaient en 1859 pour vendre à Montréal le papier fabriqué par William Brooks de Sherbrooke. Par la suite, ils construisirent à Windsor le premier moulin de pâte chimique du Canada. En mai 1873, ces deux associés formèrent une compagnie sous le nom de Canada Paper. En 1886, on construisit l'usine Saint-François et en 1888, une papeterie. En 1961, la Canada Paper vendait ses installations à la Domtar. En 1985, cette compagnie entreprit la construction d'une usine ultra-moderne dans le douzième rang de Windsor. Le territoire actuel de la paroisse fut d'abord sous la juridiction de l'évêque de Trois-Rivières. L'érection canonique remonte à 1879. Les catholiques furent d'abord desservis par les curés de Sainte-Bibiane de Richmond : l'abbé Luc Trahan (1854-1864) et Mgr Patrick Quinn (1864-1869). L'abbé Thomas Quinn, curé de Drummondville, y exerça aussi du ministère (1869-1875). C'est lui qui fit construire la première église en 1870, sur un lot de la famille Dearden. De 1857 à 1875, monsieur Hilaire-Casimir Hamelin, curé de Wotton et monsieur Georges Vaillancourt, curé de Saint-Georges-de-Windsor, s'y rendirent assez souvent. En 1875, Windsor obtenait son premier curé résident : l'abbé Joseph Elzéar Michaud. Homme très original et d'un caractère un peu spécial, il dut quitter la paroisse en 1878. Son successeur, l'abbé Frederic-Patrick Dignan, donna le véritable essor à la paroisse. En 1885, il fit construire le presbytère actuel; celui-ci fut rénové en entier en 1976-1977. Le curé Dignan fit aussi bâtir l'église actuelle, en 1892. Le curé Yvon Bilodeau la fit restaurer durant les années 1980, en tenant compte des plans primitifs de ce temple splendide. Le chanoine Arthur Lemay l'avait fait consacrer en 1956, par Mgr Georges Cabana. En 1949, Mgr Philippe Desranleau détacha une partie du territoire de Saint-Philippe pour fonder la paroisse Saint-Zacharie; en 1952, il décida de fonder une paroisse du côté sud de la ville, avec une frontière naturelle : la rivière Wattopeka. Cette paroisse a comme patron saint Gabriel-Lalemant. Depuis quelques années, la paroisse compte deux diacres permanents. En août 1991, le nouveau curé, l'abbé Denis Cournoyer, s'est vu confier, en surplus, la cure de Saint-Claude.

CAMAR · Corporate body · 1888

Dès 1836, une première église fut érigée dans cette région au village de Victoria. Elle servait à chaque dénomination religieuse. Un pasteur protestant ou un prêtre catholique passait; les gens du village se rassemblaient pour écouter sa prédication sans distinction de religion. Lorsque le prêtre catholique voulait célébrer la messe, il se retirait dans une maison privée avec ses gens. Jusqu'en 1888, Scotstown, petite colonie sise dans le canton de Hampden, était desservie par les prêtres de Cookshire et de La Patrie. En 1888, Mgr Antoine Racine nomma un premier curé résident : l'abbé Achille Rousseau. Cependant, l'érection canonique de la paroisse Saint-Paul ne se fit que le 18 mars 1891. Le jeune curé fit bâtir une chapelle et un presbytère. L'abbé Adélard Belval, arrivé le 3 mai 1948, fonda une coopérative d'habitation en février 1949. Il fit construire un nouveau presbytère, terminé à la fin d'octobre 1949. Le 21 mars 1954, Mgr Georges Cabana autorisa la construction d'une nouvelle église, parachevée le 28 août 1955. Le 19 juillet 1974, la foudre tomba sur l'église; les dommages furent limités au toit. Dans cette paroisse, il y a depuis 1932, à l'initiative du curé Joseph-Eugène Leblanc, un sanctuaire dédié à Notre-Dame-des-Victoires. Ce lieu de prières a bénéficié, au cours des ans, de nombreuses améliorations; le 15 août, on y célèbre, de façon grandiose, la fête de l'Assomption de Marie au ciel. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

Derick, Herbert, 1916-1994
Person · 1916-1994

Local historian Herbert Derick was born in Noyan, Missisquoi County, on 2 September 1916. He studied in Bedford before working in industry and commerce. He married Lucille H. George and together they had three children: Brian, Jane and John. At the beginning of the 1960s, Herbert moved to Lennoxville. From 1964 to 1980, he worked as Regional Industrial Commissioner for the Department of Industry, Trade and Commerce of Canada. A member of the United Empire Loyalists' Association of Canada, Derick for many years researched the history of the Missisquoi County and the pioneers of the Eastern Townships, accumulating a massive quantity of documentation. He died on 8 February 1994.

Ward family (Thetford, Que.)
Family

Robert G. Ward (1837-1907), was born in Lower Ireland, Megantic County, the son of Rev. Robert G. Ward and Marianne Turriff. He married Annie M. Cairns (born 1861, daughter of Hamby Cairns and Susan Meagher, died 1936). Together they had nine children: Robert Grant "Bob" (1883-?), Hamby Ward (1884-?), Alexander Harry (1885-1964), John Albert (1888-1942), Charles Edgar (1890-1891), James Turriff (1892-?), Annie Maria (1893-1893), Peter Douglas (1895-1977?), and Albion Tudor (1898-1962). Robert G. Ward (II)'s pursuit of mining interests began in 1876 when the discovery of asbestos was made in one of his fields. Subsequently, he purchased the mining rights for the lot in Thetford Township and began the Ward family's mining intersests in the area.

Albion T. Ward, miner by profession, was married first to Nita Hammerick/Hammerich in 1925 (divorced 1944), and second to Doris Christine Peterson (1913-1986). Robert Grant Ward (III) went west to mine gold as a young man. By 1903, he had turned to amateur boxing in San Francisco. His ability in the ring led him to take the title of amateur heavyweight champion of America and, later on, pro heavyweight champion of the British Commonwealth. Later on he returned to Quebec to pursue mining. Alexander Henry (a.k.a. Harry) Ward married Agnes Gertrude Moore (b. 1899), daughter of William Moore and Sarah Elizabeth Robinson. Together they had seven children: Dorothy (a.k.a. Dolly, b. 1917), Kathleen (b. 1919), Evelyn (b. 1919), Agnes (1921-1921), Robert (1923-1923), Marjorie (b. 1924), and Lois (b. 1928). Lois T. Ward married Wilfred Alan Greatrex in 1950 in Ontario.

Person · 1941-

George Allan Matheson was born in Sherbrooke on 3 January 1941, son of Allan Matheson (1909-1979) and Bertha Ham (1912-1975). Shortly after graduating from Lennoxville High School, he went to work for the Canadian Pacific Railway (CPR) in 1959. He spent his career as a CPR employee, primarily working in Megantic and Sherbrooke, and retired from his position as assistant terminal supervisor in 1996. An avid railroad buff, Matheson continued to pursue his love of trains following his retirement as he diligently photographed and identified trains travelling through the Eastern Townships, as well in other areas of Quebec, Ontario, Vermont, and New Hampshire.

Person · 1886-1974

Annie Julia Derick was born on 21 January 1886 in Clarenceville to Asahel H. Derick and Charlotte M. Smith. She married Alex Mason in New Brunswick, where she lived for the rest of her life until her death on 1 October 1974.

Person · 1838-1915

Asahel Hawley Derick was born on 11 November 1838 in Noyan, Quebec to William Derick II and Electa P. Hawley. His first marriage was to Henrietta Martha Curtis (1838-1882) on 4 October 1870. Together they had three children: Harriett Anna (b. 1872), Frank Tuttle (b. 1874), and Minnie Henrietta (1877). Following the death of Henrietta, Asahel married Charlotte M. Smith on 28 October 1884. Together they had three children: Annie Julia (b. 1886), Kenneth Freligh (1887-1887), and Kenneth Asahel (b. 1889). Asahel was a postmaster in Clarenceville, as well as a store-keeper, a Justice of the Peace, and served as president for the Richelieu Bridge Company. He died 2 October 1915 in Clarenceville.

Derick, John (1810-1855)
Person · 1810-1855

John Derick (sometimes appears as John Derick 2nd) was born in Christie’s Manor (Quebec) on 29 July 1810 to Conrade/Conrad Derick and Katharina (a.k.a. Catherine and Caty) Kohlhammer. He married first Ophelia Edy (d. 1846) in Caldwell’s Manor in September 1837 and together they had the following children: Mary Derick (b. ca. 1838), Newbury Edy Derick (1840-1920), and Ann Ophelia Derick (1846-1846). He married second Sarah Ann Bush, widow of Ira Row, in February 1847 in Clarenceville. Together they had the following children: Calvin G. Derick (1849-1849), Matilda L. Derick (b. 1850). John Derick was a farmer in St. Thomas and served as the Pay Master Sergeant for the 2nd Rouville Battalion Militia. He died the 28 March 1855 and is buried in Noyan.

Derick, Conrade (1774-1842)
Person · 1774-1842

Conrade/Conrad Derick was born on 6 August 1774 in Brunswick Center, New York to Philip Derick and Maria Brust. He married Katharina (a.k.a. Catherine and Caty) Kohlhammer on 12 July 1796 in Brunswick Center, New York. Together they had ten children: Hannah (b. 1797), Maria (b. 1880), Lany (b. 1802), Catharine (b. 1804), Dianney (b. 1806), Philip Calvin (b. 1808), John (b. 1810), Pamelia (b. 1812), b. Magdalena (b. 1816), and Sarah (b. 1821). Conrad operated the farm originally owned by his father, as well as serving as a Justice of the Peace and a Commissioner of the Court of the King’s Bench. He was the first treasurer and warden for Christ Church at Caldwell’s Manor, a major in the militia, and a vice-president of the Missisquoi County Agricultural Society. Conrad died on 19 June 1842 in Noyan, Quebec.

Derick, Philip (1749-1825)
Person · 1749-1825

Philip Derick was born in Seeg (Leey), High Germany (present-day Austria) in 1749 to Coonradt and Elisabeth Derck. He immigrated to the United States with his family. He served with Captain Hendrick Reuter (a.k.a. Henry Ruiter) during the American War of Independence and was stationed in St. John’s, Quebec. In 1784, he received a Loyalist compensation for losses incurred during the war, permitting him to settle in Caldwell’s Manor, the Seigneury of Foucault. This not being a land grant, Philip and his successors were obliged to pay seigneurial rent for many years. He married Maria Brust (a.k.a. Mary Broost) in Brunswick Centre, New York in 1773. Together they had eleven children: Condrade (b. 1774), Philip II or Jr. (b. 1776), Catharina (b. 1777), Anna/Hannah (b. 1780?), Elizabeth (b. 1782), Jacob (b. 1784), Frederick (b. 1787), John Philip (b. 1789), Anthony (b. 1792), Maria, and William (b. 1795). Philip died on 3 August 1825 in Noyan, Quebec.

Derick, William (1795-1886)
Person · 1795-1886

William Derick was born on 1 January 1795 in Noyan, Quebec to Philip Derick and Maria/Mary Brust. He married Malinda Hulburt (a.k.a. Holbert/Hallibert). Together they six children: Elizabeth (b. 1815), Alonzo Merritt (b. 1817), Mary Melissa (b. 1819), Adeline (b. 1821), William Jr. (b. 1823), and George Holt (b. 1829). William served as a corporal in the 1st Company of the Frontier Light Infantry in the War of 1812 and was a prisoner war. He died in Clarenceville, Quebec on 30 July 1886.

Derick, Robert (1821-1860)
Person · 1821-1860

Robert Derick was born 2 June 1821 in Lacolle, Quebec to John William (a.k.a. Johannes) Derick and Sarah Lea. He married Anna Elizabeth Wagar on 14 October 1845 at Troy, Vermont. Together they had four children: Georgianna (1848-1872), Franklyn Morrison (b. 1851), Edward Cusack (b. 1854), and Willard Wallace (b. 1857). Robert purchased the “old Derick Tavern” from his brother, Reuben in 1857, which he operated until his death on 29 November 1860 in Noyan, Quebec. Following Robert’s death, his wife, Anna, continued to operate the tavern and inn.

Derick, Ray L. (1889-1975)
Person · 1889-1975

Ray Leon Derick was born on 31 May 1889 in Noyan, Quebec to Morris C. Derick and Lizzie Beerwort. He worked for Canada Customs for over 40 years at Noyan Junction, Cantic, and Lacolle. He also served as a warden at St. Saviour’s Anglican Church in Lacolle. Ray married Grace A. Naylor on 8 August 1913. Together they had Herbert Ray (b. 1916), Robert Morris (b. 1919), Gerald Vaughan (b.1921), Elizabeth Alice (b. 1924), and Donald James (b. 1926). Ray died on 27 April 1975 in Iberville, Quebec.

Derick, Heinrich (1784-1876)
Person · 1784-1876

Heinrich (a.k.a. Henry or Hank) Derick was born 19 June 1784 in Brunswick Center, New York to William/Wilhelm Derick and Margaretha van der Werken. He immigrated to Christie’s Manor (Noyan Township) in Canada with his parents in the 1790s. Henry married Mary Ann Young/Jung on 12 October 1806. Together they had eleven children: Barbara (1807-1850), Deborah (1809-1814), Mary (b. 1810?), Louisa (1811-1814), George (1813-1814), Sarah (1814-1885), Delia (1817-1887), David Frederick (b. 1819), Philip (b. 1821), Melissa (b. 1824), and Ira (b. 1827). Henry died on 10 May 1876.

Person · 1886-1923

Mabel Evelyn Derick was born on 10 April to 1886 in Noyan, Quebec to Morris C. Derick and Lizzie (Elizabeth) Beerwort. She studied typing and shorthand in Brookline, Massachusetts, living with her uncle and aunt, Myron and Gertrude Derick during that time. Mabel married Harry Bangs in Boston, Massachusetts. She died in 1923 and is buried in Noyan, Quebec.

Derick, Jabob (1784-1875)
Person · 1784-1875

Jacob Derick was born on 2 August 1784 in Noyan, Quebec, the son of Philip Derick and Maria Brust. He was a farmer. Jacob married Candace Patterson (born in New York) on 2 May 1816. Together they had eight children: Naaman, John Nelson, Harriett, Emily Emilia, Sarah, Mary Jane, Margaret, and Laura. Jacob died on 18 June 1875 in Noyan, Quebec.

Person · 1840-1920

Newbury Edy Derick (Sr.) was born on 11 June 1840 in Noyan, Quebec, the son of John Derick (1810-1855) and Ophelia Edy. He was the last owner in the Derick family of the Philip Derick farm, located on the division between Foucault and Noyan Townships and which was a leading farm at one time. He was married first to Maria Hudson (1835-1899) on 31 December 1861. Together they had four children: Mary Hudson (b. 1863), Emma Ophelia (b. 1865), Newbury Edy (b. 1867), and Nellie Maria (b. 1870). Newbury married second Sarah Force (1848-1905), who had been keeping house for Morris C. Derick for a time following the death of Morris’ wife. He died on 17 February 1920.