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Notice d'autorité
CAMAR · Collectivité · 1857

On a parfois surnommé cette paroisse, le «Beaupré» de l'Estrie. À ce qu'on dit, une première messe aurait été célébrée en 1846, dans la maison d'un colon; cette maison fut occupée plus tard par madame veuve Moïse Petit, grand-mère de feu Mgr Origène Vel. Le célébrant était probablement l'abbé Jean-Joël Prince, vicaire à Saint-Césaire et chargé des missions des «Cantons de l'Est». Le 8 avril 1856, les catholiques du Canton de Stukely adressèrent une requête à Mgr Jean-Charles Prince, évêque de Saint-Hyacinthe, pour obtenir l'érection canonique d'une paroisse; leur demande fut agréée le 1er août de la même année. L'abbé Jean-Charles-Alfred Desnoyers, premier curé résident, bénit la première église, sous le patronage de sainte Anne, le 22 novembre 1857. Chaque année, l'église était pleine, le jour de la fête de sainte Anne. Il fallut bientôt un temple plus grand. En 1892, le curé Joseph-Elzéar Lessard commença la construction de l'église actuelle, bénite le 26 septembre 1893. Ce jour-là, on mentionne pour la première fois la possibilité de «pèlerinages» à cet endroit. Les successeurs ont attaché une grande importance à ces pèlerinages. Durant les années 1960, le curé Laetare Vaillancourt fit aménager la montagne avoisinante pour y célébrer l'eucharistie en plein air, spécialement le 26 juillet. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

Fabrique Saint-Théophile de Racine
CAMAR · Collectivité · 1906

L'érection canonique de la paroisse eut lieu le 3 juillet 1905. Le premier curé résident fut l'abbé Joseph-Eugène Lemieux en 1906. Entre 1906 et 1907, on construisit l'église, la sacristie et le presbytère. Sources : informations puisées dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke ainsi que dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope
CAMAR · Collectivité · 1889

Située à la frontière américaine, cette région est desservie dès 1860 par les prêtres de Compton. L'évêque de Saint-Hyacinthe émet une ordonnance en 1867 pour circonscrire les limites de la nouvelle mission de Boundary Ligne sous le vocable et la protection de Sainte-Suzanne. Cinq ans plus tard, le même évêque élève canoniquement en paroisses toutes les missions établies sur son territoire, dont Sainte-Suzanne. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, décrète à son tour l'érection canonique de la paroisse en 1889. Au début du siècle, la reconstruction de l'église, rendue trop petite et vétuste avec l'âge, suscite un conflit entre les paroissiens des municipalités de Stanhope, Dixville et Baldwin Mills, tous rattachés à la paroisse Sainte-Suzanne. Mgr Paul LaRocque tranche finalement en 1915 pour la construction d'une nouvelle église à Stanhope et l'érection canonique de la paroisse Saint-Matthieu de Dixville. Le curé de Stanhope continue à desservir Baldwin Mills où est fondée officiellement la mission Notre-Dame-de-la Salette en 1947. Le manque de prêtres et la baisse de clientèle conduit au jumelage de Stanhope et Dixville en 1977. Le 25 septembre 1997, Mgr Gaumond supprime la paroisse Sainte-Suzanne de Stanhope et modifie les territoires de Saint-Matthieu de Dixville et Saint-Luc de Barnston. L'église et le terrain sont vendus au Comité de loisirs de Stanhope. Depuis ce moment, la desserte Notre-Dame-de-la-Salette de Baldwin Mills est sous la juridiction de la paroisse Saint-Luc de Barnston. Source : fonds Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope.

CAMAR · Collectivité · 1966 - 1974

La paroisse Saint-Dominique-Savio possède l'histoire la plus courte du diocèse de Sherbrooke. En 1964, l'église Saint-Aimé d'Asbestos est démolie suite à la décision da la Compagnie John's Manville d'agrandir sa mine. La population est alors répartie en deux nouvelles paroisses : Saint-Aimé et Saint-Dominique-Savio. L'érection canonique de cette dernière coïncide avec la nomination du premier et seul curé de la paroisse le 19 août 1966, le chanoine Damien Lessard. L'église est construite en 1965 et consacrée le 7 octobre 1967 par Mgr Georges Cabana. Quelques années plus tard, l'affaissement continuel du terrain près de la mine nécessite la démolition de l'église. La paroisse est alors dissoute le 30 septembre 1974 et sa population annexée à Notre-Dame-de-Toutes-Joies d'Asbestos. Lorsque cette dernière a été supprimée le 31 janvier 2001, son territoire a été rattaché à Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos. Sources : Fonds Fabrique Saint-Dominique-Savio d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1925

Dès 1903, les Pères de la Salette avaient missionné à Beebe. Le 22 novembre 1921, Mgr Pierre-Joseph-Amédée Lefebvre, vicaire général du diocèse, écrivait au curé Rhéaume de Rock Island, concernant la fondation possible d'une paroisse à Beebe. Monsieur Rhéaume répondit négativement. Au début de 1925, les 80 familles de Beebe envoyaient une pétition à Mgr LaRocque : le transport était inadéquat pour un grand nombre de fidèles de Beebe. Le 3 mars 1925, une nouvelle démarche de Mgr LaRocque auprès du curé Rhéaume échoua. Peu de temps après, le 17 mai 1925, Thérèse Martin fut canonisée sous le nom de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Le 31 août de la même année, la paroisse de Beebe reçut son érection canonique sous le vocable de cette grande sainte. Le premier curé, l'abbé Lucien Lefrançois, célébra une première messe, à l'école du village, le 20 septembre 1925. Le 29 juin 1929, Mgr Alphonse-Osias Gagnon autorisa l'achat d'un terrain pour construire une église. Les fidèles participèrent à la messe dans ce nouveau temple, le 1er décembre suivant; le curé avait pris possession d'un nouveau presbytère le 5 novembre précédent. Le curé Hector Lafrance (1938-1953), homme très féru d'art véritable, fit l'acquisition, pour l'église paroissiale, de sculptures dignes de temples majestueux. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

Fabrique Saint-Luc de Coaticook
CAMAR · Collectivité · 1947

Les limites du canton de Barnston furent établies en 1792 : les cantons de Compton, Hatley, Barford et Stanstead. Le premier défricheur fut le capitaine Joseph Bartlett, arrivé en 1796 de Danville, Vermont; en 1798, il fut suivi par Lévi Baldwin du Connecticut. Plus tard, on retrouva à Coaticook plusieurs colons, d'abord installés à Barnston. Ces premiers habitants étaient en majorité de religion protestante. C'est pourquoi, une église méthodiste prit naissance en 1803 et une église baptiste en 1832. Bien que la municipalité de Barnston existe depuis près de 200 ans, la paroisse Saint-Luc de Barnston ne fut fondée qu'en 1947. Une première mission catholique avait commencé à desservir les fidèles du canton à compter de 1907; le premier missionnaire fut l'abbé Amédée Goyette, curé de Stanhope. Plusieurs raisons valables motivèrent la fondation de la paroisse Saint-Luc : une forte proportion de gens traversaient la paroisse Saint-Jean l'Évangéliste de Coaticook pour se rendre à la paroisse Saint-Edmond (leur paroisse). La population de cette dernière communauté augmentait considérablement; donc, difficulté d'avoir des bancs dans l'église pour plusieurs familles. La mission, située entre Barnston et Baldwin's Mills, ne répondant pas adéquatement aux besoins du milieu, avait été remplacée par celle de Notre-Dame-de-la-Salette de Baldwin's Mills. Ce site était peu favorable aux gens de Barnston. Le premier curé de Barnston, l'abbé Roméo Laurencelle, fit construire l'église actuelle. On y célébra la messe de minuit de 1948; elle fut bénite par Mgr Philippe Desranleau le 18 septembre 1949. Monsieur Laurencelle acheta une maison du village pour en faire le presbytère. Notons que Barnston est la plus grande municipalité du Québec (106 milles carrés); elle est le berceau de la ville de Coaticook et elle possède sur son territoire une station de pisciculture enviable. Le 30 septembre 2009, la paroisse a été dissoute par Mgr André Gaumond et son territoire ainsi que les dessertes Notre-Dame-de-la-Salette et Saint-Wilfrid de Barnston-Ouest ont été rattachés à la paroisse Saint-Jean-L'Évangéliste de Coaticook.

CAMAR · Collectivité · 1898

Le 25 avril 1887, monsieur Arthur Gignac, curé de Stoke et desservant à Ascot Corner envoie à Mgr Racine les plans qu'il envisage pour la future paroisse d'Ascot Corner. Avant que la corporation épiscopale de Sherbrooke achète le terrain actuel de l'église en date du 16 avril 1894, il y avait déjà une école anglaise et un cimetière protestant à l'entrée du village. L'école sera cédée à la Commission scolaire catholique en 1901. C'est le nouvel évêque de Sherbrooke, Mgr Paul LaRocque, qui autorise la construction d'une église et s'engage, par le fait même, à fournir un prêtre résident. La paroisse est donc érigée canoniquement le 5 avril 1898; elle constitue la première fondation de Mgr LaRocque. Aussi l'église est-elle appelée Saint-Stanislas de Kostka en son honneur. Source : informations puisées dans l'album du 100e anniversaire d'Ascot Corner.

Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1952 - 1986

La paroisse Saint-Colomban de Sherbrooke est issue des paroisses Christ-Roi et Immaculée-Conception. Elle est érigée canoniquement par Mgr Desranleau le 27 mai 1952, soit la veille de son décès. Le sous-sol de l'église Christ-Roi sert de lieu de culte pendant la construction de l'église. Les paroissiens y entrent pour la première fois au son de la cloche pour la messe de minuit à Noël 1952. Malheureusement, un incendie ravage l'église en février 1960, mais les paroissiens mettent tout en oeuvre pour sa reconstruction la même année. En septembre 1980, le curé doit partager sa charge entre deux paroisses, Christ-Roi et Saint-Colomban. Au problème du manque d'effectif dans le diocèse s'ajoute celui de la baisse de clientèle depuis quelques années. Mgr Jean-Marie Fortier décide de dissoudre la paroisse Saint-Colomban en 1986. Son territoire est alors réparti entre ses deux paroisses mères, Christ-Roi et Immaculée-Conception, les propriétés sont vendues et l'église transformée en centre d'hébergement. Source : fonds Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke

Fabrique Saint-Romain de Saint-Romain
CAMAR · Collectivité · 1865

Les débuts de la paroisse remontent au printemps de 1844. Joseph et Pierre Dion y arrivèrent comme colons; d'autres ne tardèrent pas à les rejoindre. C'est l'abbé Édouard Bois, curé de Saint-François de Beauce, qui fut le premier missionnaire. En 1852, se fit la division des diocèses de Québec et de Trois-Rivières par une ligne qui sépara Saint-Romain de Lambton. Jusqu'à ce moment-là, les colons de Saint-Romain étaient desservis par les prêtres de Lambton. En 1856, la paroisse de Saint-Romain est définitivement détachée de Lambton; le curé de Wotton, l'abbé Georges-Jacques Duhault est chargé de cette desserte, pour une année. En 1857, Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, nomme l'abbé Alexandre Bouchard, curé de Stratford, à titre de desservant à Saint-Romain. Monsieur Bouchard fit bâtir la première chapelle, où on célébra une première messe, le 24 décembre de cette année 1857. Le 28 septembre 1865, l'abbé François-Xavier Vanasse devint le premier curé. Mgr LaFlèche, évêque de Trois-Rivières, donna l'érection canonique à cette paroisse, le 12 février 1868, et la confia au patronage de saint Romain. Durant l'année 1868, on construisit une nouvelle église avec le bois de la première chapelle. Pendant plusieurs années, l'église paroissiale fut considérée comme un véritable lieu de pèlerinage.

Fabrique Marie-Médiatrice de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1961

La paroisse Marie-Médiatrice a été érigée canoniquement le 11 mai 1961. Le curé Hervé Girard a assuré la première célébration eucharistique dans la nouvelle paroisse qui devait à l'origine s'appeler Marguerite-Bourgeois. La construction de l'église s'échelonne sur deux ans, soit de 1962 à 1963. Modeste au début, l'église s'est développée au fil de l'essor pris par la nouvelle paroisse. En 1997, l'abbé Hervé Girard accroche sa soutane après plus de 36 ans au sein de la paroisse. C'est l'abbé Guy Labrecque qui assure la relève. Sources : informations puisées dans le fonds Fabrique Marie-Médiatrice de Sherbrooke et dans le supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marguerite-Bourgeoys de Sherbrooke.

CAMAR · Collectivité · 1919

Dès le 23 février 1919, on ouvrait les registres de cette paroisse. Le 12 mai 1919, le curé Louis-Arthur Côté, de Martinville, inaugura la mission Saint-Athanase; il célébra la messe dans une maison habitée maintenant par Ernest Isabelle. Le 10 octobre 1919, Mgr Paul LaRocque érigea canoniquement la paroisse, lui donnant le vocable de Notre-Dame-de-la-Paix; il nomma, ce jour même, le premier curé résident, l'abbé Joseph Têtu. Le 5 mai 1920, la Fabrique se porta acquéreur de l'église méthodiste, construite en 1887. En 1921, on érigea un presbytère; les deux édifices furent bénits le 14 septembre 1922. En 1939, Mgr Philippe Desranleau invita les paroissiens de Johnville à promouvoir la dévotion à Notre-Dame-de-la-Paix; la paroisse devint alors officiellement un sanctuaire; la fête patronale fut fixée au 8 septembre. En 1942-1943, le curé Georges Bilodeau fit aménager un kiosque dans le but de célébrer la messe à l'extérieur. En 1952, on érigea une salle paroissiale pour les grandes assemblées (exemple : pèlerinages). En 1973, l'abbé Ernest Génois fit rénover l'église de fond en comble. À l'été de 1986, l'abbé Donald Thompson fit vendre le presbytère. Le 17 mai 1987, naissait le projet d'un centre paroissial; il fut terminé le 25 janvier 1988 et servit dès lors de bureau de la Cure. Depuis août 1991, cette paroisse fait partie d'une Unité Pastorale avec les paroisses de Compton, Waterville et Martinville. Depuis novembre 1992, l'Unité Pastorale porte dorénavant le nom de : l'Unité Notre-Dame. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

Fabrique Saint-Marc de Coaticook
CAMAR · Collectivité · 1916

C'est une paroisse détachée de celle de Saint-Edmond de Coaticook. À l'été de 1916, les paroissiens de la partie nord de la ville, fatigués de monter la «côte du nord» pour aller à la messe à Saint-Edmond, réclament une mission chez eux. Mgr Paul LaRocque autorise le curé Joseph-Ernest Simard, de Saint-Edmond, à acheter un terrain pour construire l'église actuelle. La construction débute le 1er septembre 1916; les paroissiens participent à la première messe dans le nouveau temple le 25 décembre 1916. Incidemment, la cloche de cette église est un souvenir de la première chapelle bâtie à Coaticook par l'abbé Jean-Baptiste Chartier. Le premier curé arrive à Saint-Marc en juillet 1917; l'érection canonique est décrétée le 28 février 1920. Le curé Bonin, n'aimant pas les «Soeurs voyageuses», requièrent des religieuses résidentes pour s'occuper de l'école paroissiale. À l'automne de 1922, quatre Soeurs de la Présentation de Marie s'établissent à Saint-Marc, à l'école même. Le 30 juin 1998, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à Saint-Edmond de Coaticook.

CAMAR · Collectivité · 1921

En 1920, on appelait le quartier ouest de Sherbrooke, le «Petit Canada», il s'étendait jusqu'à la rue Denault; plus loin, c'était Collinsville. Une seule église desservait ce secteur : l'Immaculée-Conception-de-la-Vierge-Marie. On songea donc à former une autre paroisse. Du 23 avril au 14 juillet 1921, on fit des démarches pour la fondation de cette nouvelle paroisse. Mgr Paul LaRocque lui donna son érection canonique le 5 septembre 1921, sous le vocable de sainte Jeanne d'Arc. Le premier curé, l'abbé Olivier-Zacharie Letendre, célébra d'abord la messe dans la salle d'inspection de l'usine Canadian Cotton Mills, rue Pacifique. Puis, on érigea une chapelle temporaire, rue Denault; la première messe y fut célébrée le 6 janvier 1922. Cette chapelle fut agrandie en 1935. Le 11 février 1940, on acheta la propriété de madame Andrew Sangster et les lots adjacents pour y installer l'église et le presbytère actuels. La première messe, dans l'église actuelle, fut célébrée le 13 mars 1941. Cette église fut consacrée les 14 et 15 septembre 1956. Le 24 juillet 1962, on agrandit la sacristie pour y édifier une chapelle et des salles pour la paroisse; ces locaux furent rattachés au nouveau centre paroissial Sainte-Jeanne d'Arc : un rêve enfin réalisé de Mgr Albert Gravel, ancien curé de 1945 à 1957, (aujourd'hui Centre Communautaire de Loisirs Sherbrooke inc.). En 1995, la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire est supprimée et son territoire rattaché à celui de la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc. Finalement, le décret de suppression de la paroisse et de rattachement du territoire à la paroisse Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis est signé par Mgr Cyr le 25 avril 2016.

CAMAR · Collectivité · 1940-2013

Le premier missionnaire de Saint-Denis fut l'abbé Léonidas Adam en 1922. La paroisse a été érigée canoniquement le 30 novembre 1940. La construction de l'église s'est réalisée entre 1946 et 1948. Son excellence Mgr Philippe Desranleau a béni l'église et la cloche le 13 juillet 1947. Antérieurement, la cloche était sur le beffroi de l'Hôtel de Ville de Waterloo et servait à la fois à sonner l'alarme et à convoquer les hommes de la commune. Sources : informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le fonds de la fabrique Saint-Denis de Saint-Denis-de-Brompton. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Christ-Sauveur de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Mathias de Newport
CAMAR · Collectivité · 1941-2014

Dans un écrit personnel, Mgr Desranleau fit les annotations suivantes : «Le 26 février (1941) Mercredi, je donne la permission d'ouvrir une mission sous le titre de Saint-Mathias, dans le rang XI d'Auckland. Le 9 mars (1941) Première messe à Saint-Mathias. Le 25 juillet (1943) Dimanche, à Saint-Mathias, le curé, l'abbé Mauger, dit sa première messe. [...]».1 Cette paroisse fut érigée canoniquement le 7 octobre 1944, le presbytère (construit en 1944) fut vendu en 1981 à un particulier.2 [Source 1 : lettre de Mgr Fortier datée du 25 juin 1993; source 2 : Album du 50e anniversaire et documents du fonds]. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marie-de-l'Incarnation de Cookshire-Eaton.

CAMAR · Collectivité · 1932-2005

Le 12 novembre 1944, était fondée à Lac-Mégantic, La Société Notre-Dame de Lac-Mégantic pour recueillir des fonds dans le but d'ériger une paroisse dans le quartier sud de la ville. Cette Société fit l'acquisition d'un terrain dans le village d'Agnès, le 3 décembre 1944. Le 11 mars 1945, Mgr Philippe Desranleau leur laisse espérer une paroisse. Ce dernier décréta l'érection canonique de Notre-Dame-de-Fatima le 22 mars 1946; par la même occasion, il désigna l'abbé Paul-Émile Morin, vicaire à Sainte-Agnès de Lac-Mégantic, comme curé-fondateur de cette nouvelle communauté chrétienne. Une première messe fut célébrée sur semaine, le 4 mai 1946, dans une classe de l'école. À partir du 5 septembre 1946, un immeuble, propriété de J.-Émile Cloutier, servit de lieu de rassemblement pour les offices religieux du dimanche. Dès le 5 juillet 1947, les messes furent célébrées au sous-sol de l'église actuelle; le 2 octobre 1948, c'est dans la joie qu'on chanta la première messe dans l'église Notre-Dame-de-Fatima. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse et le rattachement de son territoire à la paroisse Sainte-Agnès de Lac-Mégantic.

Fabrique Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos
CAMAR · Collectivité · 1938-2011

Expansion minière oblige, la paroisse Saint-Isaac-Jogues a vécu bien des transformations et bien des déménagements depuis cinquante ans. Depuis son érection canonique le 23 mars 1946, trois temples religieux différents ont marqué l'histoire de la paroisse en raison de l'agrandissement du cratère minier. Le premier temple n'était à vrai dire qu'une chapelle de bois recouverte de bardeaux d'amiante. La montée de la population vers la partie sud-est de la ville faisait en sorte que les gens étaient de plus en plus éloignés de l'église-mère, Saint-Aimé. Cette bâtisse servit de lieu de culte de 1946 jusqu'en 1957. Une deuxième église fut érigée sur le boulevard Saint-Luc. Elle a subi le pic des démolisseurs en 1980. Source : informations puisées à partir de la coupure de presse portant sur le 50e anniversaire de la paroisse. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Cœur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1922-2004

Le 25 février 1922, un groupe de paroissiens de la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke demandent l'érection d'une nouvelle paroisse, au nord de la rivière Magog. Le 12 avril suivant, Mgr Paul LaRocque décrète l'érection canonique de cette paroisse, sous le patronage de sainte Thérèse d'Avila. C'était la septième paroisse de Sherbrooke. Le premier curé fut l'abbé Charles-Edmond Chartier; il vit à la construction de la première église. Ce temple, situé coin Avila et Victoria, subit un incendie en 1938; il fut immédiatement rénové. Après la construction de l'église actuelle sur la rue King Ouest (1952), celle de la rue Victoria devint la salle paroissiale. Cette paroisse a acheté en 1953 un orgue appartenant à la Cité de Westmount; orgue Casavant de très grande valeur, reconnu par les connaisseurs dans le domaine. Cette communauté a eu de multiples difficultés financières au cours de ses 70 ans d'existence. Elle a bien traversé ses problèmes : le 17 octobre 1982, elle était officiellement consacrée. Ce jour coïncidait avec le jour de l'entrée au ciel de la patronne de la paroisse, le 17 octobre 1582 : sainte Thérèse d'Avila. En 2000, cette paroisse est dissoute et la paroisse Nativité de Jésus est née.

CAMAR · Collectivité · 1907-2011

Suite aux demandes incessantes des résidents d'été de Deauville, Mgr Paul LaRocque rend officielle la construction d'une modeste chapelle. Une messe basse est célébrée par l'abbé Alfred Chassé, desservant de cette chapelle. Le choix de la patronne de la chapelle est celui de Mgr LaRocque : Marie, sous le vocable de Notre-Dame de Liesse. Une seconde chapelle est bénie en 1922. C'est le 29 janvier 1948 que la paroisse est érigée canoniquement. Cette même année, l'église est construite par les maîtres d'oeuvres messieurs Aimé et Albert Poulin. Le premier curé résidant de la paroisse est l'abbé Georges-Henri Tremblay; il occupera ce poste de 1948 à 1959. En 1978, une partie de la paroisse Saint-Roch de Rock-Forest est annexée à Notre-Dame-de-Liesse de Deauville. Sources : informations puisées dans le programme du 50e anniversaire de fondation de la paroisse, le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke et le Supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à celui de Saint-Paul de Sherbrooke.

CAMAR · Collectivité · 1953-2001

L'histoire de cette paroisse débuta le 4 juillet 1954. Mgr Georges Cabana, de passage à Nantes, en France, promit de faire construire une église à Asbestos, sous le vocable de Notre-Dame-de-Toutes-Joies. Cette nouvelle paroisse obtint son érection canonique le 22 avril 1955. Dès le 31 mai 1955, l'abbé Maurice Cloutier en fut nommé le premier desservant; il arriva à Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos le 14 juillet 1955. Les premières messes furent célébrées au Pavillon de l'O.T.J., trois jours plus tard. À compter du 30 octobre 1955, on se transporta à l'école Notre-Dame-de-Toutes-Joies. L'église actuelle fut ouverte au culte, le 4 mai 1956. C'est le 10 septembre 1956 que l'abbé Cloutier devint officiellement curé de la paroisse; le 29 janvier 1957, il s'installa dans le presbytère récemment terminé. Le 1er octobre 1974, la paroisse hérita de 60 familles de Saint-Dominique-Savio, suite au décret de suppression de cette paroisse. Le 1er mai 1977, la paroisse reçut un premier stagiaire en pastorale : l'abbé Gilles Baril, baptisé en cette paroisse l'année de la fondation. Cette paroisse fut dissoute en 2001 et son territoire a été rattaché à Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos.

CAMAR · Collectivité · 1991-2019

L'Unité Notre-Dame fut créée en 1991. Elle se composait des paroisses suivantes: Saint-Thomas-d'Aquin de Compton, Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville, Saint-Martin de Martinville et l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Waterville. La paroisse Sainte-Edwidge rejoignit l'Unité en 1998 et celle de Saint-Malo en 2003. Notre-Dame-de-l'Unité de Compton fut érigée canoniquement en paroisse en 2010. Sources : informations puisées dans le fonds d'archives de la paroisse et dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2012).

CAMAR · Collectivité · 1876

La mission de Saint-Venant s'ouvre en 1862 par un décret de l'évêque de Saint-Hyacinthe permettant l'érection d'une chapelle. Le 7 mars 1872, Mgr Charles LaRocque de Saint-Hyacinthe érige en paroisses canoniques tous les territoires de son diocèse qui n'avaient existé jusque là que sous le titre de missions. Parmi celles-ci, on retrouve Saint-Venant de Paquette. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, accorde une seconde érection canonique à cette paroisse en 1889. L'église de Saint-Venant est construite par les paroissiens en 1876. On procède à de nombreuses restaurations au fil des années, dont la principale demeure le parachèvement de l'intérieur de l'église en bois franc à la fin du XIXe siècle. Cette finition unique lui procure une acoustique excellente qui en fait une salle de concert exceptionnelle dans la région. Saint-Venant est divisée en 1907 pour créer la paroisse de East-Hereford. La baisse du nombre de prêtres dans le diocèse et la diminution de la pratique religieuse entraînent le regroupement des paroisses Saint-Venant, Saint-Malo et East-Hereford en 1969. Le curé déménage à Saint-Malo et le presbytère de Saint-Venant est vendu l'année suivante. L'évêque annonce finalement le décret de fermeture de la paroisse le 31 décembre 1999. Son église est alors cédée à la Corporation des amis du patrimoine de Saint-Venant qui a pour objectif de poursuivre sa vocation de musée et de salle de concert durant la saison estivale. Sources : FP2 Fonds Fabrique Saint-Venant de Saint-Venant de Paquette et autres documents conservés à la chancellerie.

CAMAR · Collectivité · 1921

Fitch Bay accueille un premier missionnaire en 1918. Toutefois, ce n'est que trois ans plus tard que sera fondée la paroisse Saint-Éphrem de Fitch Bay. En effet, Mgr Paul LaRocque érige canoniquement la paroisse le 17 novembre 1921. Lors de sa première visite pastorale, le 1er juin 1922, Mgr LaRocque a administré le sacrement de confirmation à 36 enfants qui furent enrôlés dans la société des Petits Chevaliers de la Tempérance. La Fabrique a pu acquérir, cette même année, à un prix relativement modique, une église achetée à une secte protestante, une maison qui servira de presbytère, ainsi que douze acres de bonne terre productive. L'ensemble de ces acquisitions s'élèvera à 7 500 $. En 1922, on compte 53 familles catholiques dans la paroisse, le premier curé résident, l'abbé Joseph-Alphonse Séguin, arrivera l'année suivante. La bénédiction de l'église a lieu en 1953 et celle de la chapelle du couvent en 1961. Sources : informations puisées dans le cahier récapitulatif de la visite paroissiale de Mgr LaRocque (fonds Fabrique Saint-Éphrem de Fitch Bay), dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le Guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

Fabrique Sainte-Agnès de Lac-Mégantic
CAMAR · Collectivité · 1886

À la fin des années 1870, l'arrivée massive, à Lac-Mégantic, de colons écossais, en grande partie de religion catholique, incite les autorités diocésaines à ouvrir une mission catholique dans le village d'Agnès. En 1879, le curé Jean-Baptiste-Adrien Cousineau, de Piopolis, fait construire une petite chapelle, résidence sise sur la rue Agnès; puis, la première église, sur la même rue, en 1883. En 1886, l'abbé Cousineau devient le premier curé résident. En raison de la croissance rapide de la population, en 1895, les syndics de l'époque négocient l'achat d'un terrain. En 1899, le curé Joseph-Eugène-Edmond Choquette fait construire le sous-sol de la future église et en 1900, on termine la construction du presbytère. Le 30 janvier 1903, on procède à l'érection canonique de la paroisse. Dès 1911, on songe à terminer l'église; tout est prêt pour la bénédiction solennelle, le 9 octobre 1913. La petite église du village d'Agnès se voit désaffectée; c'est au tour des résidents de l'autre côté de la rivière de traverser le pont pour participer aux célébrations liturgiques. En 1946, les paroissiens du village d'Agnès accueillent avec joie leur nouvelle église, sous le vocable de Notre-Dame-de-Fatima. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr décrète le rattachement du territoire de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima à la paroisse Sainte-Agnès.

CAMAR · Collectivité · 1890

En 1884, naissait la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, la deuxième de la ville épiscopale, en vue de desservir tout le quartier Est et la campagne environnante. Le 5 octobre de la même année, Mgr Antoine Racine bénit la première église; le premier desservant en était l'abbé Hubert-Olivier Chalifoux, qui devint curé en 1890; il habita le premier presbytère, construit en bois, en 1884. Dix ans plus tard, le curé André Lefebvre mentionnait l'exiguïté des lieux à Mgr LaRocque. On commençait déjà à penser sérieusement à une nouvelle église. Ce n'est que le 22 octobre 1905 que Mgr LaRocque bénit la pierre angulaire de l'église actuelle, après beaucoup de discussions sur son site, requêtes et contre-requêtes à l'évêque; le délégué apostolique trancha la question le 19 septembre 1904. Les paroissiens acceptèrent d'emblée cette décision et réalisèrent cet ambitieux projet qui se concrétisa le 10 mai 1908 par la bénédiction de la nouvelle église.
Le presbytère actuel date de 1924. L'actuel centre paroissial, c'est la partie inférieure de la première église. L'église fut consacrée par Mgr Georges Cabana. Cette paroisse a donné naissance à neuf paroisses de notre diocèse actuel.

Fabrique Saint-Edmond de Coaticook
CAMAR · Collectivité · 1872

La fondation de la paroisse Saint-Edmond remonte à 1868. Dès 1852, au moment de l'établissement du chemin de fer à Coaticook, des prêtres missionnaires, la plupart de Saint- Thomas-d'Aquin de Compton, célébraient la messe le dimanche dans une maison propriété de Sam Cleaveland, rue Main Ouest à Coaticook. Un peu plus tard, on construisit une humble chapelle dans la cour de récréation de l'école Saint-Michel, face au presbytère actuel. En 1868, la chapelle fut baptisée Saint-Edmond en l'honneur de l'abbé Pierre-Edmond Gendreau, un des premiers desservants. Cette chapelle fut agrandie en 1871. Le 7 mars 1872, l'établissement canonique de la paroisse était complété. En 1883, on décida de la construction de l'église actuelle; sa bénédiction eut lieu le 24 octobre 1888. Le premier presbytère fut construit en 1868; le deuxième fut érigé en 1890. C'est le curé Alcide Quinn qui fit bâtir le presbytère actuel dans les années 1950. Depuis 1868, l'abbé Jean-Baptiste Chartier agit comme premier curé de la paroisse après y avoir été missionnaire depuis 1863. Il dut quitter, à regret, en octobre 1877, suite à des difficultés économiques importantes, résolues par son successeur, l'abbé Wolfred Lussier. En 1913, Mgr Paul LaRocque détacha une première partie du territoire de la paroisse pour fonder Saint-Jean-l'Évangéliste; en 1917, il fonda Saint-Marc de Coaticook-Nord, qui appartenait, en majeure partie, à Saint-Edmond. Dans cette paroisse, on trouve toujours une institution d'enseignement secondaire, le Collège Rivier, fondé en 1870, par les Soeurs de la Présentation de Marie. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

CAMAR · Collectivité · 1877

Le 31 décembre 1876, Mgr Antoine Racine bénit la première chapelle, sous le vocable de saint Antoine de Padoue. Mgr Alfred-Élie Dufresne s'occupe de cette nouvelle mission. Dès le début, on construit un presbytère; si bien que le premier curé résident s'installe à Lennoxville, le 11 novembre 1877 : l'abbé Télesphore Allard. La paroisse est érigée canoniquement le 5 juillet 1890. Le 4 août 1895, l'église est complètement restaurée. En février 1917, cette même église est incendiée. Le curé Joseph-Alfred Parent achète un hôtel qui sera transformé en église. Le 19 mai 1953, une assemblée, présidée par le chanoine Léon Drapeau, curé de la paroisse, décide la construction d'une nouvelle église, en plein centre de la ville. Mgr Albert Tétreault, v.g., bénit la pierre angulaire le 11 octobre 1953. Le 28 mars 1954, les paroissiens participent à la première messe dans leur nouveau temple. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Patrick de Sherbrooke
CAMAR · Collectivité · 1889

Le 23 novembre 1886, un groupe imposant de citoyens irlandais catholiques de Sherbrooke se réunissent. Ils délibèrent sur «l'opportunité d'ériger une église pour cette population». Peu de temps après l'ouverture de la rue Gordon, en 1859, on avait bâti une église méthodiste. Au moment de la fondation de la desserte de Saint Patrick's, en 1887, ce temple fut cédé aux catholiques irlandais de Sherbrooke. C'est l'abbé Élie Fisette, jeune prêtre de 25 ans, né en Virginie, États-Unis, que Mgr Antoine Racine désigna comme premier pasteur de cette communauté ethnique. Au début, monsieur Fisette demeurait au Séminaire de Sherbrooke; dès 1889, il résida au presbytère de la nouvelle desserte. En 1898, Saint Patrick's acquit le titre officiel de paroisse. L'église des débuts fut détruite par un incendie, en 1912; on la reconstruisit dans un autre style : c'est le bâtiment qu'on aperçoit encore aujourd'hui, coin Gordon et King. L'abbé Alphonse-Osias Gagnon (plus tard 3e évêque de Sherbrooke) fut vicaire dominical dans cette paroisse, pendant qu'il était supérieur du Séminaire de Sherbrooke (1909-1918). Le curé le plus marquant des dernières années fut Mgr Rosario Moisan, de 1944-1970. Fervent protagoniste de l'oecuménisme, il donna également beaucoup d'énergie à convertir au catholicisme un grand nombre de nos frères séparés. Les Irlandais catholiques de Sherbrooke eurent rapidement leurs écoles bien à eux : Marymount High School, en 1857 et Saint Patrick's High School, en 1911. Ce dernier établissement, sis sur la rue Belvédère Nord, est maintenant le Collège du Sacré-Coeur, une institution privée du cours secondaire pour les jeunes filles.

CAMAR · Collectivité · 2000

Suite à des changements dans la pratique religieuse, Mgr André Gaumond décrète le 3 avril 2000, la fondation de la paroisse Nativité-de-Jésus pour le 1er août 2000. Cette dernière est formée des anciens territoires de Sainte-Thérèse-d'Avila, de Saint-Jean-de-Brébeuf et de Saint-Boniface. Le territoire comprend les deux tiers de l'arrondissement Nord de la nouvelle Ville de Sherbrooke, le long de la rivière Magog.