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Vincent, Maurice
CAMAR P051 · Person · 1871-1991

Le 7 février 1902, naît à Saint-Étienne de Bolton Maurice Vincent. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1915-1921) et est ordonné prêtre en 1925. En 1932, Maurice Vincent obtient une licence en Lettres de l'Université de Montréal. Enseignant au Séminaire, il est aussi directeur des élèves (1934-1936), directeur spirituel (1936-1949), vice-supérieur (1948-1949) et supérieur du Séminaire (1949-1956). Mgr Vincent est aussi le premier recteur de l'université de Sherbrooke en 1954, et entre 1971 et 1991, il devient l'archiviste du Séminaire. Il a reçu plusieurs titres honorifiques : chanoine honoraire (1949), prélat d'honneur (1952), chanoine titulaire (1954) et Docteur Honoris Causa de l'Université de Sherbrooke (1979). Décoré de l'Ordre du Canada en 1979, il est aussi récipiendaire du prix littéraire Juge-Lemay de la S.S.J.B. de Sherbrooke la même année. Mgr Vincent décède en mars 1991, après avoir vécu 75 ans au Séminaire.

Tanguay, Edmond-Charles
CAMAR P050 · Person · 1883-1951

Edmond-Charles Tanguay naît à Weedon le 5 septembre 1861. Il fait partie de la première cohorte d'étudiants du Séminaire Saint-Charles (1876-1884). Il est ordonné prêtre le 7 août 1887, à l'église Saint-Janvier de Weedon, par Mgr Antoine Racine. L'abbé Tanguay occupe plusieurs fonctions au Séminaire Sait-Charles entre 1883 et 1932; on le retrouve entre autres professeur, assistant-directeur des élèves, procureur, et vice-supérieur. Pendant quelques années, soit de 1897 à 1900, il poursuit des études en écriture sainte à Jérusalem. En 1901, il est nommé camérier secret du Pape Léon XIII et en 1914, prélat domestique. Mgr Tanguay participe aussi à la fondation du quotidien La Tribune en 1910. Nommé chanoine titulaire de la cathédrale en 1926, il se retire au Séminaire en 1929 après avoir été atteint d'hémiplégie. Mgr Tanguay est décédé le 4 novembre 1932.

Sideleau, Arthur
CAMAR P049 · Person · 1907-1986

Né à Waterloo, Québec, le 24 mars 1896, Arthur Sideleau entre au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke en 1912, où il obtient en 1919 son Baccalauréat ès Arts. Il est ordonné prêtre le 8 juillet 1923 par Mgr Alphonse-Osias Gagnon, alors évêque auxiliaire de Sherbrooke. Il débute sa carrière en septembre 1923, comme professeur au Séminaire Saint-Charles-Borromée. De 1925 à 1927, il effectue un stage d'études à Paris où il obtient, en 1927, un diplôme d'enseignement supérieur et de pédagogie de la Sorbonne, un diplôme de la faculté des lettres de l'Institut catholique et un diplôme de l'École pratique des Hautes Études de la Sorbonne. À son retour de Paris, il enseigne à novueau au Séminaire. En 1936, il devient le premier titulaire canadien français de la Chaire de littérature française de l'Université de Montréal. Nommé Supérieur du Séminaire Saint-Charles en 1940, il devient chanoine honoraire le 29 septembre 1941. À compter de 1944, jusqu'à sa retraite en 1961, il occupera le poste de doyen de la faculté des lettres de l'Université de Montréal. Sa contribution exceptionnelle au monde de l'enseignement lui vaudra un doctorat Honoris Causa de l'Université de Sherbrooke en 1967. À sa retraite, il s'établit dans sa région d'origine jusqu'à son décès en 1986.

Patenaude, Gérard
CAMAR P044 · Person · 1934-2003

Gérard Patenaude est né le 11 juin 1916 à Augusta, Maine. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1929-1937), à Montréal et à New York. Il est ordonné prêtre par Mgr Desranleau le 29 juin 1941. Entre 1939 et 1981, il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, dont celles de régent, professeur, directeur de l'Harmonie, et directeur de l'English Debate Society. L'abbé Patenaude est aussi membre du Conseil d'administration du Séminaire. Entre 1963 et 1988, il est également membre de la Corporation du Musée du Séminaire. Tout au long de sa vie, l'abbé Patenaude est resté en contact avec les États-Unis. Il y est retourné au début de 1995 et a fait de sa ville natale, Augusta, le lieu de sa résidence principale. L'abbé Patenaude est décédé à Augusta, Maine, le 3 octobre 2008, à l'âge de 92 ans. Il est inhumé au cimetière Holy Family d'Augusta.

Marcotte, Léon
CAMAR P043 · Person · 1896-1969

Joseph-Achille-Léon Marcotte naît à Windsor le 28 juin 1882. Après des études au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1894-1900), il est ordonné prêtre par Mgr Paul LaRocque le 8 octobre 1905. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire entre 1900 et 1963, particulièrement celle de professeur (1905-1928) et surtout, celle de conservateur du Musée (1900-1963). Parallèlement à ces occupations, Léon Marcotte est aussi aumônier de la maison provinciale des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus (1922-1943). En 1927, il obtient sa licence ès sciences de l'Université de Montréal et en 1937, il est fait chanoine honoraire. Le chanoine Marcotte décède à Magog le 7 janvier 1969.

Maltais, Alexandre
CAMAR P042 · Person · 1894-1948

Alexandre Maltais est né le 4 avril 1863 à Chicoutimi. Il étudie à Chicoutimi et par la suite, à Rome. Alexandre Maltais est ordonné prêtre le 13 juin 1886 et jusqu'en août, il est vicaire à la cathédrale de Chicoutimi. En 1895, l'abbé Maltais obtient son doctorat en droit canonique. Entre 1886 et 1923, l'abbé Maltais est professeur, directeur des ecclésiastiques et membre du Conseil du Séminaire Saint-Charles-Borromée. Il est décédé à Chicoutimi le 18 mars 1948.

Caron, Henri-Émile
CAMAR P041 · Person · 1925-1930

Henri-Émile Caron est né le 8 mars 1887 à Sherbrooke. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1902-1909) et est ordonné prêtre en juin 1913 par Mgr Paul LaRocque. Professeur et directeur des élèves au Séminaire entre 1913 et 1937, l'abbé Caron dessert la paroisse Notre-Dame-de-Liesse de Deauville de 1921 à 1930. En 1937, il est nommé curé de Compton, fonction qu'il occupe jusqu'en 1948, et de 1948 à 1954, il est chapelain chez les Ursulines de Stanstead. Il décède à Sherbrooke le 9 décembre 1954.

Lessard, Damien
CAMAR P040 · Person · 1926-1989

Damien Lessard est né à Disraeli le 28 septembre 1907. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1923-1931) et est ordonné prêtre le 29 juin 1935 par Mgr Alphonse-Osias Gagnon. Entre 1931-1950 et 1953-1962, l'abbé Lessard travaille au Séminaire, d'abord comme professeur, mais aussi comme directeur des élèves, vice-supérieur, supérieur et recteur. En 1950, il devient supérieur-fondateur du Séminaire Saint-Joseph de Sherbrooke et est nommé chanoine honoraire du Chapitre diocésain. Il devient curé de la paroisse Saint-Janvier de Weedon entre 1962 et 1966 et il fonde, en 1966, la paroisse Saint-Dominique-Savio d'Asbestos. Il ferme cette paroisse en 1974. Le 31 octobre 1988, le chanoine Lessard décède à l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke.

CAMAR P039 · Person · 1895-1928

Pierre-Joseph-Amédée Lefebvre est né à Saint-Charles-sur-Richelieu le 27 juin 1857. Il fait ses études au Séminaire de Saint-Hyacinthe et à Sherbrooke. Il est ordonné prêtre en 1881 par Mgr Antoine Racine, à la chapelle du Séminaire. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, entre autres professeur, directeur des élèves, procureur, préfet des études et supérieur (1899-1929). Mgr Lefebvre est aussi conseiller diocésain (1888), aumônier chez les Soeurs du Précieux-Sang (1894-1899), prélat domestique (1918), vicaire général (1922-1927), chanoine titulaire (1926), doyen du chapitre (1927) et examinateur pro-synodal et official (1927). Il est aussi théologien de Mgr LaRocque au Concile de Montréal et au premier Concile plénier de Québec. Mgr Lefebvre meurt le 30 août 1929 au monastère du Précieux-Sang de Sherbrooke où il s'était retiré.

Joseph-Napoléon Codère
CAMAR P034 · Person · 1901-1962

Joseph-Napoléon Codère est né à Sherbrooke le 30 avril 1885. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1898-1906) et est ordonné prêtre par Mgr LaRocque le 29 juin 1910 à la Cathédrale de Sherbrooke. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire entre 1906 et 1954, dont celles de professeur d'anglais et de chant, d'assistant-procureur (1910-1929) et de procureur (1929-1945). Il est aussi aumônier à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (1920-1925) et à l'Association catholique des voyageurs de commerce (1920-1938). Pendant une dizaine d'années, il est aussi président de la Société d'histoire des Cantons de l'Est. Le chanoine Codère décède subitement à Sherbrooke le 7 décembre 1955.

Georges Cloutier
CAMAR P033 · Person · 1867-2015

Georges Cloutier est né à Greenlay, au Québec, le 9 juillet 1928. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1942-1949) et au Grand Séminaire des Saints-Apôtres (1949-1953). Il est ordonné prêtre le 14 juin 1953. En 1960-1962, il poursuit des études à Rome et obtient un doctorat en philosophie. Il occupe, entre 1953 et 1960, puis après 1962, plusieurs fonctions au Séminaire : professeur, régent, directeur des Philosophes et des étudiants du collégial, secrétaire de la Corporation, et recteur (1971-1983). Parallèlement à ces activités, il est actif à l'Archidiocèse de Sherbrooke. On le retrouve vicaire dominical à Windsor, chanoine titulaire et membre du chapitre diocésain, prélat d'honneur et vicaire général du diocèse. Mgr Cloutier s'est impliqué dans de multiples organismes liés au Séminaire, dont la Corporation du Musée du Séminaire dont il sera membre et président. Fondateur du Service des archives du Séminaire de Sherbrooke en 1979, il en sera le premier président (1979-1983). À titre d'ancien, on le retrouve comme membre du Conseil d'administration de l'Association des anciens du Séminaire de Sherbrooke de 1983 à 2000 et comme vice-président à partir de 1984. Il siège également au Conseil d'administration du Collège du Mont Saint-Anne (1983-1989) et à celui de la Corporation du centre ville de Sherbrooke (1984-1991). À titre de membre actif, il assiste aux assemblées annuelles de la Corporation du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke de 1984 à 1991. Il participe activement à la mise sur pied de l'association des Cloutier d'Amérique (1982-1984). Lorsqu'il quitte sa fonction de vicaire général, il devient chapelain à la Résidence de l'Estrie le 1er août 1992, jusqu'à sa retraite le 6 janvier 1996. Mgr Georges Cloutier décède à Sherbrooke le 9 janvier 2016.

Alfred Castonguay
CAMAR P032 · Person · 1911-1935

Alfred Castonguay naît le 29 mars 1860 à Saint-Édouard de Lotbinière. Il fait ses études à Québec et est ordonné prêtre le 4 juin 1887. Il enseigne au Séminaire de Québec entre 1887 et 1889; il arrive à Sherbrooke en 1890. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire jusqu'en 1928, entre autres celles de professeur, assistant-préfet des études, assistant-directeur des élèves, directeur des séminaristes et membre du Conseil du Séminaire. En 1935, il est décoré de la médaille de Grand mérite par un représentant du roi Georges V. L'abbé Castonguay est aussi l'auteur de quelques publications et de contes qui paraissent dans le Messager Saint-Michel et aussi dans La Tribune.

CAMAR P009 · Corporate body · 1930-1977

Le 12 juillet 1920, l'Oeuvre des vocations sacerdotales est établie dans le diocèse de Sherbrooke par Mgr Paul LaRocque. Lorsque Mgr Alphonse-Osias Gagnon devint évêque de Sherbrooke (1927), il constate que les montants d'argent destinés à payer les études des "enfants pauvres" sont employés en totalité pour payer la pension des grands séminaristes diocésains. Comme l'oeuvre déjà existante ne s'occupe désormais que du Grand Séminaire, l'abbé Origène Vel, avec l'autorisation de l'évêque, décide de fonder l'Oeuvre des vocations du Petit Séminaire. La première assemblée se tient le 20 août 1931. L'Oeuvre des vocations sacerdotales du Petit Séminaire de Sherbrooke est incorporée le 15 mai 1936. Son objectif est d'aider pécuniairement les jeunes hommes moins fortunés qui aspirent à la prêtrise, à faire leur cours classique. À la demande de Mgr Philippe Desranleau, à compter du 24 août 1939, les procureurs du Grand Séminaire et les directeurs du Séminaire Saint-Charles forment une corporation indépendante dont la visée consiste à distribuer des bourses à d'éventuels candidats à la prêtrise et à planifier des prédications vocationnelles en paroisses. L'Oeuvre des vocations sacerdotales du diocèse de Sherbrooke est agrégée le 18 janvier 1945 à l'Oeuvre pontificale des vocations sacerdotales de Rome. En 1957, Mgr Georges Cabana réorganise l'oeuvre et lui donne le titre d'Office diocésain des vocations. Suite au travail de Mgr Georges Cloutier, l'Office diocésain des vocations (Sherbrooke) est incorporé sous la Loi des compagnies le 11 décembre 1972. Les objectifs de l'Office actuel sont l'animation à travers le diocèse danns le but d'interpeller des jeunes et de leur assurer un soutien financier lorsque nécessaire.

Le Soupirail
CAMAR P008 · Corporate body · 1941-1948

Société artistique et littéraire fondée en 1940 par le journaliste Louis C. O'Neil, dont le premier président fut Maurice O'Bready, le Soupirail invite ses membres à plusieurs types d'activités telles que des conférences, les Mardis du Soupirail et dîners annuels. En novembre 1942, la société se dote d'un journal appelé Le Tuyau.

CAMAR P007 · Corporate body · 1922-1958

C'est le 6 juin 1922 que la Fédération des Canadiennes-françaises catholiques de Sherbrooke obtient ses lettres patentes. Fondée par l'abbé Pierre-Achille Bégin et madame Annette-D. Codère, cette association vise le regroupement des canadiennes-françaises du diocèse dans le but de fortifier leur action dans la famille et dans la société. Le Cercle Marguerite-Bourgeoys, fondé en 1914 par un groupe de jeunes filles réunies dans un but d'étude, fut le noyau des oeuvres féminines à Sherbrooke. Viennent ensuite une quinzaine de ramifications dont les Dames de la Charité, l'Assistance maternelle, l'Association professionnelle des employées de bureau, etc...

Le Copain
CAMAR P001 · Corporate body · 1934-1968

Suite aux démarches entreprises par Albert Poulin, Marcel Bisson et Lionel de Grâce (élèves de Philosophie Senior), la parution du premier journal étudiant Le Copain est autorisée le 15 octobre 1934 par le Conseil du Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke. En novembre 1968, le dernier numéro de ce journal paraît; il sera remplacé par Le Radiant.

CAMAR · Corporate body · 1870

L'histoire de Windsor remonte au 14 juillet 1802. Le gouverneur Prescott érigea, en Canton de Windsor, des territoires bornés par les Cantons de Wotton, de Stoke, de Shipton et de Cleveland. Le premier colon à s'y établir fut monsieur Joseph Brown. Vers 1817, arrivèrent monsieur John Dearden et ses fils, George, James et Thomas; ces derniers devinrent catholiques en 1833. Le premier francophone à s'installer dans le Canton de Windsor fut Michel Cloutier. Les moulins à papier donnèrent tout un essor à Windsor. Messieurs William Angus et Thomas Logan s'associaient en 1859 pour vendre à Montréal le papier fabriqué par William Brooks de Sherbrooke. Par la suite, ils construisirent à Windsor le premier moulin de pâte chimique du Canada. En mai 1873, ces deux associés formèrent une compagnie sous le nom de Canada Paper. En 1886, on construisit l'usine Saint-François et en 1888, une papeterie. En 1961, la Canada Paper vendait ses installations à la Domtar. En 1985, cette compagnie entreprit la construction d'une usine ultra-moderne dans le douzième rang de Windsor. Le territoire actuel de la paroisse fut d'abord sous la juridiction de l'évêque de Trois-Rivières. L'érection canonique remonte à 1879. Les catholiques furent d'abord desservis par les curés de Sainte-Bibiane de Richmond : l'abbé Luc Trahan (1854-1864) et Mgr Patrick Quinn (1864-1869). L'abbé Thomas Quinn, curé de Drummondville, y exerça aussi du ministère (1869-1875). C'est lui qui fit construire la première église en 1870, sur un lot de la famille Dearden. De 1857 à 1875, monsieur Hilaire-Casimir Hamelin, curé de Wotton et monsieur Georges Vaillancourt, curé de Saint-Georges-de-Windsor, s'y rendirent assez souvent. En 1875, Windsor obtenait son premier curé résident : l'abbé Joseph Elzéar Michaud. Homme très original et d'un caractère un peu spécial, il dut quitter la paroisse en 1878. Son successeur, l'abbé Frederic-Patrick Dignan, donna le véritable essor à la paroisse. En 1885, il fit construire le presbytère actuel; celui-ci fut rénové en entier en 1976-1977. Le curé Dignan fit aussi bâtir l'église actuelle, en 1892. Le curé Yvon Bilodeau la fit restaurer durant les années 1980, en tenant compte des plans primitifs de ce temple splendide. Le chanoine Arthur Lemay l'avait fait consacrer en 1956, par Mgr Georges Cabana. En 1949, Mgr Philippe Desranleau détacha une partie du territoire de Saint-Philippe pour fonder la paroisse Saint-Zacharie; en 1952, il décida de fonder une paroisse du côté sud de la ville, avec une frontière naturelle : la rivière Wattopeka. Cette paroisse a comme patron saint Gabriel-Lalemant. Depuis quelques années, la paroisse compte deux diacres permanents. En août 1991, le nouveau curé, l'abbé Denis Cournoyer, s'est vu confier, en surplus, la cure de Saint-Claude.

CAMAR · Corporate body · 1956

Dès 1825, aux environs de Millington, fut construite une première église méthodiste. En 1865 sera érigée une église épiscopalienne sur le coin nord-est de la route principale. Cette église, connue sous le nom de The Church of atonement, est l'ancêtre de l'église catholique de Saint-Austin. Ainsi, d'octobre 1865 à janvier 1927, l'église d'Austin joua son rôle d'église anglicane, soit durant 62 ans. En 1927, les pères Bénédictins achetèrent l'église d'Austin et la vendirent, en 1932, à la Corporation épiscopale catholique romaine de Sherbrooke. Bien que les premiers missionnaires arrivèrent à Saint-Austin en 1897, la paroisse ne sera érigée canoniquement qu'en 1956 par Mgr Georges Cabana. Cette paroisse fut également connue sous le nom de Saint-Luc-de-Mellington et celui de Saint-Benoît. Sources : informations puisées dans «Histoire des églises d'Austin de 1825 à 1987 et spécialement de l'Église de Saint-Austin» (fonds Fabrique Saint-Austin de Austin) et dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1962

En 1946, Mgr Philippe Desranleau achète le terrain où sera construite l'église actuelle. En 1950, suite à une demande de l'évêque et en prévision d'une future paroisse, l'abbé Zoël Fréchette acquiert par l'entreprise de Placement enregistré un terrain de monsieur Emery Lussier. L'église fut construite entre 1962 et 1963 et bénie le 16 août 1962. Le presbytère fut construit par Marquis et Frères, en 1964. Suite à l'accroissement de la population et à l'éloignement de l'église paroissiale, Mgr Georges Cabana érige, le 1er février 1964, la mission Notre-Dame-de-Protection. Cette dernière sera érigée en paroisse le 14 janvier 1967 et son érection civile se fera le 18 mars 1967. En date du 7 décembre 1966, une convention entre l'Archevêché et la Communauté des Pères Clarétains de la vice-province canadienne stipule que les Pères Clarétains s'occuperont de la paroisse. Le 15 décembre 1982, une partie du territoire de la paroisse Marie-Reine-du-Monde est rattachée à la paroisse Notre-Dame-de-Protection de Sherbrooke. Source : Fiche d'inventaire des lieux de culte construits après 1945.

CAMAR · Corporate body · 1898

Le canton de Shipton est concédé à Elmer Cushing, le 4 décembre 1893. Les premiers à explorer ce canton sont des Américains, en 1797. En 1824, il y a une chapelle catholique à Brand's Hill; elle est incendiée en 1840. En 1879, des enfants trouvent une pierre «d'apparence curieuse» qui s'est détachée facilement de la crevasse d'un rocher; ils montrent cette pierre à leurs parents qui retournent sur place avec des outils de travail. Pas de doute, cette pierre est semblable à celle qu'on exploite à Thetford. Verdâtre et segmentée d'une bande gris-blanc, cette pierre est très friable : du bout de l'ongle, on peut détacher de la bande gris-blanc des fibres plus douces au toucher que la soie. C'est de l'amiante. Charles Webb, propriétaire de ce terrain, le loue à W. H. Joffrey, qui l'exploitera par la suite. À ce moment là, bon nombre de familles catholiques s'installent dans ce coin du canton de Shipton; elles vont à la messe à Danville. La première vraie démarche en vue d'obtenir du service à Asbestos se fait le 7 février 1896, auprès de Mgr Hubert-Olivier Chalifoux, vicaire général. Dès le début de mars de la même année, le curé Masson, de Danville, célèbre la messe une fois par mois, dans une école dirigée par mademoiselle Clara Senneville. Mgr LaRocque demande aux gens de fixer l'endroit pour la construction d'une chapelle; celle-ci est enfin bâtie durant l'été 1897 et la première messe y est célébrée le 5 septembre suivant. En 1898, on érige un presbytère pour accueillir le premier prêtre résident, l'abbé Antonio Lebel. L'érection canonique remonte au 13 mai 1921. La construction de la première église date de 1925, au temps de Mgr Luc-Napoléon Castonguay. On y célèbre la première messe le 7 juin et Mgr Alphonse-Osias Gagnon en préside la bénédiction le 5 juillet. Elle est située rue Notre-Dame. Le 22 août 1965, Mgr Georges Cabana bénit la pierre angulaire de la nouvelle église Saint-Aimé d'Asbestos; cette église remplacera la première qui doit être démolie pour favoriser l'extension de la mine d'amiante. Le 21 octobre 1967, Mgr Cabana bénit et consacre cette nouvelle église, située sur le boulevard Saint-Luc. C'est monsieur le chanoine Roméo Demers qui préside alors les destinées de la paroisse. Cette paroisse est dissoute depuis le 30 novembre 1999.

CAMAR · Corporate body · 1890

La Mission de Saint-Adrien débuta en 1877. Le premier missionnaire à s'y installer fut Narcisse-Jean-Charles Lemire. L'érection canonique de la paroisse eut lieu le 28 avril 1890 et l'élection du premier conseil de Fabrique le 1er février 1891. On construisit le presbytère huit ans plus tard, soit en 1899. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos. Sources : informations puisées dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1851

Ce fut l'abbé Pierre-Jacques Bédard qui célébra la première messe à Wotton, au commencement de l'été 1849. La première chapelle fut ouverte au culte le 9 novembre 1851. Le premier curé résident, l'abbé Georges-Jacques Duhault, fit construire le premier presbytère en 1853. Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, érigea canoniquement la paroisse Saint-Hippolyte de Wotton, le 26 mars 1856. En 1858, on procéda à la construction d'une nouvelle église. Le 15 juillet 1884, le curé Hilaire-Casimir Hamelin prit possession d'un nouveau presbytère (presbytère actuel). Au printemps de 1900, Mgr Paul LaRocque autorisa la construction d'une nouvelle église, à cause de l'augmentation incessante de la population; elle fut terminée en décembre 1903. En 1949, on célébra le centenaire de la première messe à Wotton. À l'occasion de ces célébrations grandioses, monsieur l'abbé Maurice O'Bready publia l'Histoire de Wotton. Il nota : «Wotton s'est développé non pas par le commerce, ni par l'industrie, ni par l'exploitation minière, mais bien par l'agriculture; la religion a constamment présidé aux diverses phases de la colonisation». Il est intéressant de signaler que l'abbé O'Bready était un descendant du premier colon catholique établi à Wotton, à la fin de l'été de 1848 : monsieur Patrick O'Bready. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

Sainte-Bibiane de Richmond
CAMAR · Corporate body · 1850

De 1823 à 1850, Richmond connut sa période missionnaire. L'abbé John Holmes, de Drummondville, fit ériger la première chapelle en 1824, à Brand's Hill, localité sise à cinq milles du Richmond actuel. L'abbé Michaël Power, missionnaire de 1827 à 1831, fut le premier évêque de Toronto en 1842. On s'aperçut vite que l'ensemble de la population vivait plutôt à Richmond qu'à Brand's Hill. Dès le 8 juin 1838, un lot était concédé à Richmond même pour la construction d'une église. À cette date, la paroisse avait ses syndics. Le 29 août 1890, Mgr Antoine Racine décréta l'érection canonique de la paroisse; dès l'érection civile, le 27 janvier 1891, les paroissiens élirent leurs premiers marguilliers. Dès 1850, Sainte-Bibiane eut son premier prêtre résident : l'abbé Luc Trahan. Mais la figure dominante de la paroisse fut Mgr Patrick Quinn, curé de 1864 à 1914. En 1880, il fit ériger l'église actuelle. En 1884, à son instigation, les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal ouvrirent un couvent à Richmond : le Mont Saint-Patrice. Richmond a compté plus tard une deuxième paroisse : Sainte-Famille, aujourd'hui fusionnée avec Sainte-Bibiane. La paroisse Sainte-Bibiane de Richmond desservit Saint-Malachie de Kingsbury de 1886 à 1913.

CAMAR · Corporate body · 1845

Le premier curé résident des Cantons de l'Est fut l'abbé Jean-Baptiste McMahon. Il arriva à Sherbrooke le 16 juin 1834; il devait rendre visite aux communautés chrétiennes environnantes. Il dut visiter le territoire de Sainte-Catherine, de même que son successeur, l'abbé Peter-Henry Harkin, et cela jusqu'en 1845. La première messe fut célébrée en juin 1845, par monsieur Benjamin-Joseph Leclerc, dans la maison de monsieur Antoine Grandmont, maison sise sur le chemin du Lac; cette demeure servit au culte pendant quelques années. Par la suite, les prêtres venaient de Stanstead, Sherbrooke, Compton et Magog. La première chapelle fut inaugurée le 29 juin 1858, par Mgr Jean-Charles Prince, évêque de Saint-Hyacinthe. Le 7 juillet 1866, l'abbé François-Zéphirin Mondor, curé de Saint-Patrice de Magog, demanda à Mgr Charles LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe, d'envoyer un représentant pour clarifier le choix du site d'une nouvelle chapelle. L'abbé Alfred-Élie Dufresne étudia la question; finalement, Mgr l'évêque de Saint-Hyacinthe trancha la question à la suite d'un consensus de la population. La nouvelle église fut terminée au mois de mai 1870. La paroisse fut érigée canoniquement en 1872. Le 30 novembre 1875, suite au désir exprimé par Mgr Antoine Racine, premier évêque de Sherbrooke, on ajouta un jubé à l'église. Le 21 septembre 1906, Mgr Paul LaRocque donna l'autorisation de construire une nouvelle église; celle-ci fut rénovée en 1991, grâce à une artiste locale.

CAMAR · Corporate body · 1890

Le premier missionnaire, l'abbé Alfred-Élie Dufresne, dessert cette communauté naissante dès 1858. De 1883 à 1889, les prêtres de Magog et de Saint-Élie-d'Orford s'y rendent assez régulièrement. L'abbé Alfred-Élie Dufresne y retourne de 1889 jusqu'à sa mort en 1891; en 1890, il fait ériger la première chapelle. En 1902, l'abbé Eugène St-Jean la fait agrandir. Le 12 mars 1896, Mgr Paul LaRocque érige canoniquement la paroisse. C'est en 1939, sous le pastorat de l'abbé Léon-Mathias Lemay, que se réalise la construction de l'église actuelle. Le 22 juillet 1949, une tornade coupe littéralement l'église en deux; le curé Philippe Desgranges préside à sa restauration complète. Cette paroisse, presque strictement rurale jusqu'à la fin des années «60», vit une véritable explosion démographique; si bien qu'en 1971, les registres paroissiaux font état de plus de trois cents baptêmes. En 1976, Mgr Jean-Marie Fortier demande à l'abbé Michel Nault de fonder une nouvelle communauté chrétienne; celle-ci reçoit son érection canonique en 1980, sous le vocable de la Résurrection-du-Christ. En 1993, Saint-Roch de Rock Forest compte encore près de trois mille familles.

CAMAR · Corporate body · 1889

C'est monsieur François Gagnon qui fit la première demande pour obtenir un prêtre pour desservir les colons établis depuis 1880, dans le Canton de Cleveland. En 1888, Mgr Antoine Racine délégua monsieur Patrick Quinn, curé de Sainte-Bibiane de Richmond, pour analyser la situation. Le 21 octobre 1890, monsieur Patrick Dignan, curé de Saint-Philippe de Windsor, rendit visite à ces colons. Six jours plus tard, Mgr Racine promit la célébration de la messe dès que la maison d'école serait agrandie. Le 8 décembre de la même année, monsieur Dignan célébra la première messe dans cette première chapelle. Le 6 février 1891, Mgr Racine donna saint Claude comme patron à la nouvelle mission. Le 29 mai 1897, Mgr Paul LaRocque bénit la deuxième chapelle, construction entreprise par monsieur Amédée Dufresne, successeur de monsieur Dignan, à Windsor. Le 18 juillet 1902, un incendie rasa la chapelle, le presbytère et l'école. De 1902 à 1906, les cérémonies liturgiques eurent lieu dans des locaux de fortune. En 1906, une troisième chapelle fut érigée dans le rang sept, «situé plus au centre des terres». Cette même année, Mgr LaRocque érigea canoniquement la paroisse. Le 17 septembre suivant, il fixa le site de l'église actuelle qu'il bénit le 10 août 1910. L'abbé Auguste-Henri Perrin, premier curé de Saint-Claude, y fonda une école apostolique, en 1898, pour l'éducation des futurs prêtres. Depuis le 1er août 1991, c'est le curé de Saint-Philippe de Windsor qui assume la cure de Saint-Claude; cent ans plus tard, l'histoire se répète. Le 31 décembre 2006, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et l'a rattachée à St-Philippe de Windsor.

CAMAR · Corporate body · 1871

Monsieur l'abbé Alfred-Élie Dufresne fut le premier prêtre à visiter Bromptonville, en 1854, pour donner le sacrement des malades à un employé du moulin Clark; il célébra la première messe en 1858. Le 2 juillet 1863, il acheta un terrain de deux acres de la British American Land Company pour la construction de la première chapelle. Celle-ci reçut le vocable de Sainte-Praxède, le 6 janvier 1864, lors de sa bénédiction. En juillet 1870, on procéda à la bénédiction de la première cloche; depuis 1905, cette cloche habite le clocher du couvent et demeure la propriété de la Fabrique Sainte-Praxède. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Baptiste Ponton, fit bâtir le premier presbytère, en 1871. Le 22 août 1875, Mgr Antoine Racine érigeait canoniquement la paroisse. Le 9 février 1904, on décida de construire l'église actuelle; Mgr Paul LaRocque l'a bénite le 26 octobre 1905. En 1953, un groupe de paroissiens, éloignés de l'église, obtinrent la fondation de la desserte de Notre-Dame-des-Mères. En 1954, les Frères du Sacré-Coeur érigèrent un Juvénat, sur le territoire de la paroisse. La paroisse Sainte-Praxède compte un grand nombre de vocations sacerdotales, religieuses et missionnaires; le plus célèbre fils de Bromptonville est sans doute Mgr Gilles Ouellet, archevêque de Rimouski depuis 1973. Le 3 mars 1981, un grave incendie endommagea l'église paroissiale. Grâce à la générosité de la population et de la Compagnie Kruger, les paroissiens réintégrèrent rapidement leur temple entièrement rénové. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Christ-Sauveur de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1877

Cette paroisse, située dans les limites de la municipalité de Chesham, fut érigée canoniquement le 4 décembre 1877. Entre 1870 et 1875, des colons s'établirent dans cette région, à la demande de l'abbé Jean-Baptiste Chartier, représentant des sociétés de colonisation de Bagot et de Saint-Hyacinthe. En 1875, le gouvernement fit bâtir un édifice, appelé l'Hôtel, pour loger 150 personnes arrivées en 1875 et 1876 à Notre-Dame-des-Bois. L'abbé Jean-Charles-Alfred Desnoyers célébra la première messe, dans le canton de Chesham, le 17 juin 1875, sur une grosse pierre transformée en autel (cette pierre se trouve en face de l'église actuelle). Le 10 août 1875, Mgr Antoine Racine donna l'Immaculée-Conception comme patronne à Chesham. Les premiers prêtres à desservir l'endroit étaient de Cookshire et de La Patrie; le premier missionnaire officiel fut l'abbé Victor Chartier. Rapidement, l'«Hôtel» fut transformé en chapelle permanente. Le nom de Notre-Dame-des-Bois a une origine bien spéciale. Le 15 juin 1876, l'abbé Victor Chartier installa une statue de Marie «sur le rocher de la première messe». Cette statue reçut le nom de Notre-Dame-des-Bois, en souvenir d'une statue du même nom, dans la province de Franche-Compté, en France. Dans les années 1880, monsieur l'abbé Cyrille-Ferdinand Corrivault fit ériger une chapelle, dédiée à saint Joseph, au sommet de la montagne de Chesham. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

CAMAR · Corporate body · 1915

La paroisse fut érigée canoniquement le 8 octobre 1915. Le premier curé résident fut l'abbé Hector Courtemanche. La bénédiction de l'église eut lieu en 1917. Le 31 décembre 2007, la paroisse est dissoute et son territoire est rattaché à la paroisse Saint-Joseph de Valcourt. Sources: informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse