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Notice d'autorité
Reed, James Bert, 1874-1949
Personne · 1874-1949

Né en 1874 à North Hatley [Reedsville], il est le quatrième fils de Wilder Reed (1834-?) et d’Almira Bean (1836-?). J.B. Reed est un agriculteur, le fondateur en 1895 du moulin J. B. Reed & Sons de North Hatley, l’un des fondateurs et secrétaire de l’United Farmers of Canada Organization, un président du St. Francis District Holstein Breeders’ Association, un membre du Conseil municipal de North Hatley et un membre de la Universalist Church. Marié à Ruth Little (1875-1967) en 1899, il a 4 fils et 3 filles : Eulah Reed (1900-1993), mariée en 1930 à Philip Harry Scowen (1906-1989); Clifford Reed (1902-?); Gordon Reed (1905-?); Ronald Reed (1908-?); Rosamond Dorothy Reed (1910-?), mariée en 1938 à Robert Littlejohn ([19?]-?); Helen (vers 1914-?), mariée à Stuart Edgar ([19?]-?); et Stewart Reed (vers 1917-?). Il est candidat pour le Reconstruction Party (le parti de la Reconstruction Nationale/Parti de la reconstruction du Canada) lors de l’élection fédérale de 1935. Décédé en 1949 à North Hatley.

Porter, Clinton D.
Personne · 1888-1981

Clinton D. Porter nait le 24 mai 1888. Il est le fils de Forest Porter et de Carrie Bressie. En 1911, il épouse Eva L. Gilman à l'église méthodiste St Paul de Waterloo. Il décède en 1981 à sa résidence de la rue Denison (Granby), où il habite depuis 1916. En 1910, après des études en comptabilité, Clinton D. Porter entre au service de la Miner Rubber. Il en devient gérant en 1930, un poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite, en 1957. Parallèlement à sa longue carrière au sein de l'entreprise, Clinton. D. Porter est un actif partisan du mouvement scout. Il est secrétaire du Granby Boy Scout Group de 1927 à 1946 et commissaire adjoint du district de 1934 à 1966. Son rôle lui vaut seize citations d'honneur, dont la très convoitée Silver Acorn pour sa contribution exceptionnelle au développement du mouvement scout anglophone du Canada.

Poiré, Jean-Marie
CAMAR P094 · Personne · 1927-2021

Jean-Marie Poiré est né à Thetford Mines le 1er novembre 1929. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1944-1950) et à Montréal. Ordonné prêtre en 1954, l'abbé Poiré entreprend une longue carrière au Séminaire à divers postes, entres autres professeur, directeur d'art dramatique, membre du Conseil d'administration et vice-recteur préposé aux relations avec les personnels. Il consacre plusieurs années de sa vie au théâtre, d'abord au Séminaire, puis avec la Troupe de l'Atelier. L'abbé Poiré prend sa retraite en 1992-1993. Mgr Gaumond lui demande, en décembre 2004, d'occuper temporairement la fonction de Recteur du Séminaire suite au décès de l'abbé Gilles Légaré.

Pierre-Joseph-Amédée Lefebvre
CAMAR P039 · Personne · 1895-1928

Pierre-Joseph-Amédée Lefebvre est né à Saint-Charles-sur-Richelieu le 27 juin 1857. Il fait ses études au Séminaire de Saint-Hyacinthe et à Sherbrooke. Il est ordonné prêtre en 1881 par Mgr Antoine Racine, à la chapelle du Séminaire. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, entre autres professeur, directeur des élèves, procureur, préfet des études et supérieur (1899-1929). Mgr Lefebvre est aussi conseiller diocésain (1888), aumônier chez les Soeurs du Précieux-Sang (1894-1899), prélat domestique (1918), vicaire général (1922-1927), chanoine titulaire (1926), doyen du chapitre (1927) et examinateur pro-synodal et official (1927). Il est aussi théologien de Mgr LaRocque au Concile de Montréal et au premier Concile plénier de Québec. Mgr Lefebvre meurt le 30 août 1929 au monastère du Précieux-Sang de Sherbrooke où il s'était retiré.

Pierre Girard
Personne · 1859-1920

Pierre Girard voit le jour à Sainte-Marie-de-Monnoir le 14 février 1849. Il fait ses études au Collège de Sainte-Marie-de-Monnoir et est ordonné prêtre le 23 septembre 1871 à Saint-Hyacinthe. Professeur au Collège de Sainte-Marie entre 1871 et 1874, l'abbé Girard occupe ensuite plusieurs fonctions au Séminaire Saint-Charles-Borromée, de 1875 à 1888. Il est professeur, premier directeur (1875-1878), deuxième supérieur (1878-1888), sans oublier son rôle d'initiateur des Chroniques du Séminaire. En 1888, il entre chez les Pères Rédemptoristes en Belgique où il occupe plusieurs postes. L'abbé Pierre Girard décède le 1er juin à Buckingham au Québec.

Petites Soeurs de la Sainte-Famille
CAMAR P091 · Collectivité · 1893-2012

C'est à Saint-Joseph de Memramcook, Nouveau-Brunswick (près de Moncton) que naquit l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille. Le 1er octobre 1874, Soeur Marie-Léonie Paradis, des Soeurs de Sainte-Croix, arriva, de Notre-Dame en Indiana, au Collège Saint-Joseph (cité plus haut) «par obéissance», dit-elle plus tard. Elle y rencontra le Père Camille Lefebvre, c.s.c., provincial des Pères de Sainte-Croix. Elle était restée fidèle «à son unique désir de travailler à l'ombre du sacerdoce». Elle reçut comme postulantes, pour les Soeurs de Sainte-Croix, des jeunes filles en service au Collège Saint-Joseph. Le 19 mars 1875, le Père Lefebvre présida la première prise d'habit dans l'église paroissiale de Memramcook. Saint Joseph bénit, en ce jour, le «berceau» de la nouvelle congrégation, l'humble Institut des Petites Soeurs. Cette même année 1875, Soeur Marie-Léonie fit un voyage à Notre-Dame, en Indiana. Chemin faisant, elle rencontra Mgr Édouard-Charles Fabre, évêque de Montréal. Elle proposa à ce dernier d'avoir des Soeurs de Sainte-Croix au Collège de Montréal. Mgr Fabre de lui répondre : «Pourquoi ne feriez-vous pas une communauté pour ces collèges?» En 1880, le Père Lefebvre se rendit au Chapitre général de sa Communauté, en France. «Le susdit chapitre permit l'existence d'une Congrégation sous le nom de Petites Soeurs de la Sainte-Famille, vouées au service des Maisons de Sainte-Croix». Mère Léonie continua à se dévouer à son oeuvre, à réaliser «son désir de travailler pour le Sacerdoce». Le 28 janvier 1895, décéda subitement le Père Camille Lefebvre, le jour même de la fête de la Sainte-Famille. Le diocèse de Moncton refusa pendant vingt ans l'approbation canonique du nouvel Institut. Mère Léonie se tourna vers le beau pays du Québec pour y repérer un évêque qui donnerait à son Institut un statut régulier dans l'Église. Cette même année 1895, Mgr Paul LaRocque, évêque de Sherbrooke, apprit la situation de la Fondatrice. «Depuis plusieurs années, je demandais à Dieu de m'envoyer à Sherbrooke une communauté religieuse de femmes dont le but serait le soin matériel des séminaires, collèges, etc. J'ouvre toutes grandes les portes de mon diocèse à votre Communauté, Noviciat et Maison-Mère». Le 1er août 1895, cinq religieuses arrivaient à l'évêché de Sherbrooke pour prendre charge du service ménager de cette maison. Le 5 octobre suivant, les Soeurs se logeaient au numéro 10 de la rue Peel. Elles reçurent l'approbation canonique le 26 janvier 1896. Dans notre diocèse, elles ont oeuvré au Séminaire de Sherbrooke, à l'Archevêché et dans quelques presbytères. Elles ont également oeuvré durant plus de 30 ans au Grand Séminaire des Saints-Apôtres, 500, rue Murray, Sherbrooke.

Pépin, Napoléon
Personne · 1884-1971

Napoléon Pépin est né à Saint-Adolphe de Dudswell le 12 juin 1895. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1907-1914) et en 1918, il est ordonné prêtre par Mgr Paul LaRocque à Saint-Étienne-de-Bolton. En 1945, il est fait chanoine honoraire, en 1953 prélat domestique et en 1956 chanoine titulaire. Entre 1920 et 1930, l'abbé Pépin est professeur au Séminaire. On le retrouve ensuite au poste de directeur spirituel au Séminaire et à l'Université de Sherbrooke (1929-1964), vice-supérieur (1949-1954) et vice-recteur de l'Université de Sherbrooke (1954-1960). Après 1964, il s'adonne à la prédication de retraites sacerdotales. Il décède en 1971 à Sherbrooke.

Pelletier, Claude
CAMAR P092 · Personne · 1852, 1884-1995

Claude Pelletier naît à Sherbrooke le 24 avril 1924. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1939-1946) puis au Grand Séminaire. Claude Pelletier est ordonné prêtre le 4 juin 1950. Il complète par la suite une licence en pédagogie à l'École normale secondaire de Montréal et sa scolarité de maîtrise en littérature française à l'Université de Montréal, en 1958. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, soit professeur, aumônier de la J.E.C., directeur des cours d'arts, membre du Conseil d'administration et surtout directeur de la bibliothèque du Collégial. En effet, il occupe ce poste durant 26 ans, soit de 1963 à 1989. L'abbé Pelletier oeuvre au sein de plusieurs associations dédiées au développement des bibliothèques. Il est récipiendaire en 1990 du prix Juge-Lemay, pour avoir constitué des dossiers de presse sur les écrivains québécois dans le cadre de ses fonctions à la bibliothèque. Entre 1979 et 1982, il occupe le poste de secrétaire pour la Société d'histoire des Cantons de l'Est. Lorsque Claude Pelletier prend sa retraite en 1989, il continue à demeurer au Séminaire. Il décède le 15 septembre 2012.

Patenaude, Gérard
CAMAR P044 · Personne · 1934-2003

Gérard Patenaude est né le 11 juin 1916 à Augusta, Maine. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1929-1937), à Montréal et à New York. Il est ordonné prêtre par Mgr Desranleau le 29 juin 1941. Entre 1939 et 1981, il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, dont celles de régent, professeur, directeur de l'Harmonie, et directeur de l'English Debate Society. L'abbé Patenaude est aussi membre du Conseil d'administration du Séminaire. Entre 1963 et 1988, il est également membre de la Corporation du Musée du Séminaire. Tout au long de sa vie, l'abbé Patenaude est resté en contact avec les États-Unis. Il y est retourné au début de 1995 et a fait de sa ville natale, Augusta, le lieu de sa résidence principale. L'abbé Patenaude est décédé à Augusta, Maine, le 3 octobre 2008, à l'âge de 92 ans. Il est inhumé au cimetière Holy Family d'Augusta.

Parlement du Séminaire de Sherbrooke
CAMAR P065 · Collectivité · 1955-1959

Le Parlement du Séminaire était constitué d'étudiants de Rhétorique. Ces étudiants s'initiaient ainsi à l'art oratoire et aux procédures parlementaires. Le parlement aurait tenu plusieurs sessions d'après certaines sources.

Office du tourisme de Granby
Collectivité · 1966-1991

En 1966, les autorités municipales de Granby décident de prendre en main l'accueil touristique. L'Office du tourisme de Granby, administré par un conseil de six membres et présidé par Léon Robert, entreprend aussitôt ses activités en confiant à chacun la responsabilité d'un comité : la publicité, les finances, l'accueil des visiteurs, les relations publiques, le secrétariat et l'embellissement et la promotion. Le premier geste que pose l'Office de tourisme est la création d'une structure d'accueil, nommé Accommodation Granby 67, pour les visiteurs de la future exposition universelle de Montréal. Après s'être assurés d'un budget de fonctionnement, les administrateurs engagent du personnel (le premier directeur général est engagé en 1971) pour recevoir les touristes aux deux kiosques d'information et entreprennent une étude statistique sur le nombre et la provenance des visiteurs. En décembre 1979, pour mieux refléter la mission de sollicitation de congrès, l'organisme change de nom pour celui de Bureau du tourisme et des congrès de Granby (BTCG). En 1985, le BTCG vit une période difficile, au cours de laquelle la ville de Granby cesse de le financer et ses bureaux sont déplacés à l'hôtel de ville. Au printemps de la même année, le BTCG est en mesure de réintégrer ses locaux situés au 650, rue Principale, mais il dépendra désormais du Centre de coordination économique de Granby. Lorsque ce dernier sera démantelé en octobre 1992, la tâche de promouvoir le tourisme à Granby reviendra à un autre organisme.

CAMAR P009 · Collectivité · 1930-1977

Le 12 juillet 1920, l'Oeuvre des vocations sacerdotales est établie dans le diocèse de Sherbrooke par Mgr Paul LaRocque. Lorsque Mgr Alphonse-Osias Gagnon devint évêque de Sherbrooke (1927), il constate que les montants d'argent destinés à payer les études des "enfants pauvres" sont employés en totalité pour payer la pension des grands séminaristes diocésains. Comme l'oeuvre déjà existante ne s'occupe désormais que du Grand Séminaire, l'abbé Origène Vel, avec l'autorisation de l'évêque, décide de fonder l'Oeuvre des vocations du Petit Séminaire. La première assemblée se tient le 20 août 1931. L'Oeuvre des vocations sacerdotales du Petit Séminaire de Sherbrooke est incorporée le 15 mai 1936. Son objectif est d'aider pécuniairement les jeunes hommes moins fortunés qui aspirent à la prêtrise, à faire leur cours classique. À la demande de Mgr Philippe Desranleau, à compter du 24 août 1939, les procureurs du Grand Séminaire et les directeurs du Séminaire Saint-Charles forment une corporation indépendante dont la visée consiste à distribuer des bourses à d'éventuels candidats à la prêtrise et à planifier des prédications vocationnelles en paroisses. L'Oeuvre des vocations sacerdotales du diocèse de Sherbrooke est agrégée le 18 janvier 1945 à l'Oeuvre pontificale des vocations sacerdotales de Rome. En 1957, Mgr Georges Cabana réorganise l'oeuvre et lui donne le titre d'Office diocésain des vocations. Suite au travail de Mgr Georges Cloutier, l'Office diocésain des vocations (Sherbrooke) est incorporé sous la Loi des compagnies le 11 décembre 1972. Les objectifs de l'Office actuel sont l'animation à travers le diocèse danns le but d'interpeller des jeunes et de leur assurer un soutien financier lorsque nécessaire.

O'Bready, Maurice
CAMAR P053 · Personne · 1859-1998

C'est le 11 décembre 1901 à Wotton que Maurice O'Bready voit le jour. Il étudie d'abord au Séminaire Saint-Charles (1915-1921) et par la suite, au Grand Séminaire de Montréal. Il complète une licence en lettres à Paris et un diplôme en chant grégorien de l'Institut grégorien du même endroit, entre 1934 et 1936. Quelques années auparavant, en 1926, Maurice O'Bready était ordonné prêtre et en 1957, il reçoit le titre de prélat domestique. Entre 1923 et 1960, ses principales occupations se concentrent au Séminaire en tant que professeur, directeur du chant, rédacteur en chef du Borroméen pendant 22 ans (1936-1941 et 1949-1960) et membre du conseil. En 1954, l'abbé O'Bready devient le premier secrétaire général de l'Université de Sherbrooke, poste qu'il conserve jusqu'en 1960. Pendant les cinq années suivantes, il est vice-recteur de l'institution. Parallèlement à ses fonctions, Maurice O'Bready est principal de l'École normale pour les hommes de l'Université de Sherbrooke (1955-1968) et, entre 1963 et 1970, il est vice-président de l'Institut international des affaires africaines. Fondateur d'une chaire d'histoire régionale (1969-1970), Maurice O'Bready est aussi membre fondateur (1927) de la Société d'histoire des Cantons de l'Est. Il agira d'ailleurs comme secrétaire de cet organisme pendant vingt ans. Mgr O'Bready est aussi le premier à donner le nom d'Estrie à la région des Cantons de l'Est. Auteur de plusieurs ouvrages d'histoire régionale et de plusieurs oeuvres musicales, Mgr O'Bready reçoit un doctorat honoris causa de l'Université de Sherbrooke en 1966. Il décède le 10 juillet 1970 à Sherbrooke.

Nunns, Francis Henry
Personne · 1846-1915

En 1882, Robert Trenholme, Francis Nunns et John Nunns ont achetée l’usine de boîtes Parker et Cross de Coaticook et l’ont transformée en usine de lainages. En 1889, la compagnie prend le nom de Coaticook Woolen Mill Company. Elle fut incendiée en 1899 et reconstruite l’année suivante. La compagnie a continué ses activités jusqu’en 1919, où elle fut vendue à la Walter Blue & Company. À partir de cette date, de nombreuses compagnies de production de textiles se sont succédées dans cette usine. En 1956, c’est la Canadian Celanese Ltd qui devient propriétaire des lieux.
L’entreprise Nunns & Moulton est fondée au début du siècle par Francis Henry Nunns et Gilbert M. Moulton. Tous deux sont déjà partenaires en affaire depuis plusieurs années. L’entreprise vend de l’assurance, des immeubles et des terrains.

Norman Stewart Edson
Personne · 1879-1968

Norman Stewart Edson est né à Longueuil le 11 mai 1879, fils d'Allen Edson et de Mary Martha Jackson Stewart. Son père, né à Stanbridge East, était un peintre célèbre et la famille a vécu à différents endroits. Ils se sont installés à Glen Sutton en 1886 et ont vécu dans un petit hôtel. En 1905, Norman Edson part vivre à Everett, dans l'État de Washington, où il ouvre un studio de photographie. Après quelques problèmes financiers, il décide de revenir à Glen Sutton et devient professeur d'art au Stanstead College. Le 7 juin 1909, il épouse Avis Eleanore Miltimore à Richford, Maine, et la famille vit à Glen Sutton. Lorsqu'il n'enseigne pas, il prend de nombreuses photographies des habitants de la région et des paysages autour de Glen Sutton, développant une technique unique de colorisation des photographies, donnant l'impression que les clichés sont en fait des œuvres d'art. En 1919, il retourne dans l'État de Washington et s'installe à Burton (sur l'île Vashon) en 1921, où il peut contempler la vue panoramique la plus intéressante qu'il chérira toute sa vie : l'impressionnant mont Rainier. Le couple a eu trois enfants nés au Canada et trois autres nés aux États-Unis. Sa femme décède en avril 1948 et en décembre de la même année, il se remarie avec Henrietta Jane English. Norman Edson est devenu un artiste reconnu, ayant choisi le métier d'artiste-peintre, commme son père. Il décède le 22 janvier 1968 à Seattle, Washington et sa pierre tombale représente le mont Rainier.

Nina May Pickel Owens
Personne · 1869-1959

Nina May Pickel est née à Bolton Centre le 16 juin 1869, fille de Jay Theodore Pickel et d'Anna Eliza Harvey. Après avoir étudié pour devenir enseignante à l'Académie de Waterloo, elle exerce à Danville et déménage à Montebello en 1890, où elle rencontre son futur mari Owen Ernest Owens. Ils se marient à l'église anglicane St. Patrick de Bolton Est le 16 septembre 1891. Ils auront deux enfants (Norreys et Carolyn) alors qu'ils vivent à Montebello puis la famille déménage à Montréal en 1906, mais son mari meurt d'une pneumonie en 1910. Nina avait commencé sa carrière de peintre durant sa jeunesse; elle commence donc à fréquenter l'Art Association de Montréal en 1909, étudiant sous la direction de William Brymner. Elle participe aux expositions printannières de 1910 à 1927 et expose également ses peintures au Royal Canadian Art Exhibition en 1918. Elle voyage en Europe en 1925 et en Grande-Bretagne en 1936-1937. Elle décède le 28 juin 1959 à Montréal. Le Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke lui a consacré une exposition rétrospective bien méritée en 1992.

Nichols, Joshua Levi
Personne · 1832-1917

Joshua Nichols est né à Bridgewater, Vermont, fils de Jonathan Nichols et Deborah Coolidge. Durant son adolescence, il s'est cassé une hanche lorsqu'un arbre est tombé sur lui et il est demeuré handicapé pour le restant de ses jours. Pour gagner sa vie, il est devenu colporteur, vendant des impressions sur papier d'oeuvres de Currier & Ives, couvrant le territoire du nord du Vermont et des Cantons de l'Est. Il a épousé Jemima Carter, fille de William Carter et Thankful Turner, en 1879 et sont venus habiter dans le canton de Potton. Ils ont eu un fils, George, en 1880 qui a habité à Mansonville.

Nadeau, Monique (1929-)
Personne · 1929-

Monique Nadeau est née à Sherbrooke le 10 avril 1929, fille de Joseph-Achille Nadeau (1880-1951) et Amanda (Annie) Gagnon (1892-1976). Son père, un horloger et orfèvre, avait un commerce sur la rue King Ouest. Elle a fait ces études primaires et secondaires au Mont-Notre-Dame à Sherbrooke de 1935 à 1946 puis une année à l’Institut Bilingue Lallier pour un cours commercial. Monique épouse Alphonse Saumier, journaliste à La Tribune et fondateur de l’École de ballet de Sherbrooke, le 29 mai 1949 en la cathédrale Saint-Michel. Ils auront quatre enfants : Alain (1950-), Marc (1952-), Anne-Marie (1957-) et Michèle (1961-).

En 1954 elle travaille à la bijouterie Skinner & Nadeau qui appartient à son père. Monique et sa famille s’installent dans la région montréalaise en 1958 et lorsqu’elle revient à Sherbrooke en 1976 elle prend la gérance du magasin familiale. Elle restera dans la compagnie jusqu’en 1984. L’année suivante elle commence sa carrière en tant que chargée de cours au Département des beaux-arts de l’Université Bishop’s qui perdurera jusqu’en 2002. De 1987 à 1995 elle est aussi directrice administrative du Centre de recherche des Cantons de l’Est à l’Université Bishop’s. Elle quitte cet emploi pour être conservatrice au Musée des beaux-arts de Sherbrooke. Elle enseigne à l’Université du troisième âge de l’Université de Sherbrooke de 2000 à 2002.

En 2002, elle est le récipiendaire du prix La Tribune qui est décerné à une personne qui s’est engagé significativement dans l’avancement et la diffusion de l’histoire de Sherbrooke et les Cantons-de-l’Est. En 2007 elle termine son doctorat en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal avec la mention excellence. De sa thèse découle un livre qu’elle publie aux Éditions GGC en 2008 qui porte le titre Un espace et un lieu de culture : Le Art Building de Sherbrooke, 1887-1927. En 2010 elle reçoit le prix du Mérite Estrien pour son travail dans le domaine de l’histoire de l’art. En plus de sa carrière bien occupée, Monique Nadeau-Saumier est membre de nombreux comités et associations. Elle a participé à de nombreux colloques dont le Xe colloque des étudiants en histoire de l’Université de Sherbrooke en 2017. Elle prit part à une table ronde en hommage au professeur Jean-Pierre Kesteman avec Guy Laperrière, Micheline Dumont et Peter Southam. Elle a écrit aussi de nombreux articles notamment dans la Revue d’histoire des Cantons-de-l’Est et des catalogues d’expositions. En 2013 elle reçoit un doctorat honorifique de l’Université Bishop’s pour les services qu’elle a rendu tout au long de sa carrière.

Municipalité scolaire de Barford
Collectivité · 1887-1900

L’arpentage de la région de Barford se fait en 1792. En 1801, on divise le comté en 11 concessions de 17 lots chacun. Les colons viennent rapidement s’y installer. En 1823, le gouvernement provincial crée le comté de Stanstead, dont fait partie le canton de Barford. À cette époque, les colons de Barford se spécialisent dans la culture des pommes de terre qu’ils transportent à une distillerie de whisky à Coaticook. Le premier conseil municipal a lieu en 1860. En 1867, le canton de Barford compte huit écoles élémentaires pour 139 élèves au total. C’est en 1879 que la municipalité est incorporée et qu’elle reçoit ses lettres patentes provinciales.

Miquelon, Gérard
CAMAR P075 · Personne · 1971-1995

Né à Danville le 20 juin 1931, Gérard Miquelon étudie au Séminaire des Oblats de Marie-Immaculée de Chambly, ainsi qu'au Séminaire de Sherbrooke et au Grand Séminaire de Sherbrooke. Il est ordonné par Mgr Georges Cabana le 15 mars 1957. Il occupe, à différents moments de sa carrière, le poste de professeur de grec au Séminaire de Sherbrooke, pour le cours classique (1957-1962, 1964-1967). Après la réforme de l'enseignement, il est nommé professeur de français au secondaire et titulaire, tâche qu'il accomplit jusqu'en 1992. L'abbé Miquelon décède le 20 juin 1994.

Minnie Peyton (d. 1956)
Personne · d. 1956

Minnie Peyton était la fille de John Peyton Jr., née à Twillingate, Terre-Neuve. Elle travaillait pour Cecil et Minnie Bowen comme l’une de leur femme de ménage lorsqu’ils vivaient sur l’île Pilley, Terre-Neuve, au début des années 1890. Elle est retournée à Sherbrooke avec le couple et est devenue la nourrice de leur fille Rose Meredyth (n. 1893) et de leur fils Cecil Lloyd (n. 1903). Quelque part entre 1893 et 1903, elle a épousé M. Percy, qui est décédé vers 1919. Elle s’est remariée le 25 septembre 1924 à Frederick Ernest Smith, mais ils ont divorcé, et elle a gardé le nom de famille Smith. De plus, elle a agi comme nourrice pour les quatre (4) enfants de Rose. Elle était affectueusement surnommée « Dadie » par tous les enfants dont elle prenait soin. Le surnom provient d’une jeune Rose, à qui on a dit qu’une charmante dame (lady) arrivait pour habiter avec la famille. Lorsqu’elle est arrivée, Rose a couru à sa rencontre, en criant : « Dady est arrivée! » (La dame est arrivée/lady is here) et le nom est resté. Depuis ce jour, on la reconnaissait comme Dadie Smith. Cecilia et Sylvia (deux filles de Rose) ont toutes deux donné le deuxième prénom Peyton à l’un de leurs enfants pour rendre hommage à Dadie. Bien qu’ils n’aient pas été liés par le sang, elle était membre à part entière des familles Bowen et Eardley-Wilmot. Minnie est décédée en 1956.

McCorkill, John Charles
Personne · 1854-1920

Né à Farnham le 31 août 1854, John Charles McCorkill est le fils de Robert McCorkill et de Margaret Meighen. Il fait ses études à Farnham et à Saint-Jean. À l'âge de 16 ans, il participe au raid des Fenians en 1870 en tant que capitaine du 60e bataillon du comté de Missisquoi. Il obtient une licence en droit de l'Université McGill en 1877 et est admis au Barreau du Québec en 1878. Il pratique le droit à Montréal, à Farnham et à Cowansville. John Charles McCorkill a épousé Apphia Mary Leonard, fille d'Elijah Leonard et d'Emeline Woodman, à London (Ontario) en 1884. Ils n'ont pas d'enfants. Sur le plan politique, il est candidat libéral aux élections de 1886 et à l'élection partielle de 1888 dans Missisquoi et est finalement élu en 1897. Nommé au Conseil législatif du Québec pour la division de Bedford en 1898, il démissionne en 1903 et est élu dans Brome la même année, puis réélu en 1904. En 1906, il démissionne car il est nommé juge à la Cour supérieure de la Province de Québec. Sur le plan municipal, il est conseiller à Cowansville de 1890 à 1891 et maire de 1892 à 1894. Membre de plusieurs organisations intellectuelles, il est aussi président de la Société historique de Missisquoi. Il décède à Québec le 10 mars 1920 à l'âge de 65 ans et est inhumé au cimetière du Mont Hermon de Sillery.

Matton, Jean-Paul
Personne · 1919-1999

Jean-Paul Matton nait à Granby le 25 septembre 1919. Il est le fils d'Edgar Matton et Flora Messier. Le 2 décembre 1961, il épouse Gilberte Desmarais avec qui il a deux fils. Son décès survient à Granby, le 14 mai 1999. L'intérêt de Jean-Paul Matton pour la photographie remonte à 1939. Enrôlé dans l'armée canadienne l'année suivante, il suit des cours et acquiert une formation dans ce domaine. La Deuxième Guerre mondiale terminée, il retourne à l'emploi de la compagnie de textile Nordic. Ce n'est qu'en 1950 qu'il ouvre un studio sur la rue Saint-Antoine, à Granby, et que débute véritablement sa carrière de photographe et de cinéaste. En 1958, il devient le seul photographe officiel du quotidien La Voix de l'Est. Deux ans plus tard, il ferme son studio et se consacre principalement à son métier de photographe de presse. Pendant dix-huit ans (1958-1976), Jean-Paul Matton fixe sur pellicule les événements marquants de l'histoire de Granby et des municipalités environnantes. Parallèlement, il effectue des contrats à la pige pour le service des nouvelles régionales de la télévision de Radio Canada et il produit de courts messages publicitaires. Encouragé par ses succès, il installe, en 1975, un petit studio dans le sous-sol de sa résidence et se consacre à la production de films promotionnels destinés aux salles de cinéma et aux ciné-parcs du Québec. En 1987, la compagnie Kodak, en reconnaissance de son travail, soutient sa candidature auprès de l'American Film Institute, où il est admis la même année.

Marin, Réginald
CAMAR P060 · Personne · 1923

Originaire de Compton, Réginald Marin fait son cours classique au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1921-1928). Il étudie ensuite la médecine à l'Université Laval et la pratique pendant 43 ans à Sherbrooke. Marié à Jeanne-Estelle Dupuis, ils auront cinq filles : Louise, Andrée, Michèle, Nicole et Renée. Il est décédé le 17 avril 1995 à l'âge de 89 ans.

Marcotte, Léon
CAMAR P043 · Personne · 1896-1969

Joseph-Achille-Léon Marcotte naît à Windsor le 28 juin 1882. Après des études au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1894-1900), il est ordonné prêtre par Mgr Paul LaRocque le 8 octobre 1905. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire entre 1900 et 1963, particulièrement celle de professeur (1905-1928) et surtout, celle de conservateur du Musée (1900-1963). Parallèlement à ces occupations, Léon Marcotte est aussi aumônier de la maison provinciale des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus (1922-1943). En 1927, il obtient sa licence ès sciences de l'Université de Montréal et en 1937, il est fait chanoine honoraire. Le chanoine Marcotte décède à Magog le 7 janvier 1969.

Marchessault, Marc
CAMAR P087 · Personne · 1908-1912

Marc Marchessault est né à Saint-Ours-sur-le-Richelieu le 14 février 1892. Ce petit-fils d'un patriote de 1837 vient faire ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke entre 1908 et 1914. Il est membre de plusieurs associations au Séminaire, dont l'Académie Saint-Pierre où il occupe le fauteuil "Casgrain" en 1912-1913 et 1913-1914. Il entreprend une carrière de journaliste au quotidien Le Droit d'Ottawa ([ca1915]-[ca1920]) et entre au Bureau des Statistiques à Ottawa vers 1920. Marc Marchessault est aussi très actif dans certaines associations à caractère religieux ou patriotique. On le retrouve effectivement président du comité régional de l'A.C.J.C. (diocèse d'Ottawa), vice-président de l'Association Saint-Jean-Baptiste d'Ottawa et secrétaire correspondant du Comité diocésain d'Action catholique. Il meurt subitement à Ottawa le 24 mai 1943.

Marchand, Gérard
CAMAR P063 · Personne · 1937-2010

Gérard Marchand est né le 28 novembre 1912, à Saint-Félix-de-Valois. Il étudie d'abord au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1925-1933) et, quelques années plus tard, soit en 1945, l'abbé Marchand ira poursuivre des études de pédagogie à Montréal. Il est ordonné prêtre en 1937 et élevé au rang de prélat romain en 1963. Mgr Marchand oeuvre au Séminaire durant 45 ans. Il y est élevé au rang de prélat romain en 1963. Mgr Marchand oeuvre au Séminaire durant 45 ans. Il y est professeur, régent, directeur du Comité des jeux, bibliothécaire, directeur spirituel, préfet des études, membre du Conseil, vice-recteur (1959-1962), puis recteur (1962-1968). En 1978, il prend sa retraite.

Maltais, Alexandre
CAMAR P042 · Personne · 1894-1948

Alexandre Maltais est né le 4 avril 1863 à Chicoutimi. Il étudie à Chicoutimi et par la suite, à Rome. Alexandre Maltais est ordonné prêtre le 13 juin 1886 et jusqu'en août, il est vicaire à la cathédrale de Chicoutimi. En 1895, l'abbé Maltais obtient son doctorat en droit canonique. Entre 1886 et 1923, l'abbé Maltais est professeur, directeur des ecclésiastiques et membre du Conseil du Séminaire Saint-Charles-Borromée. Il est décédé à Chicoutimi le 18 mars 1948.