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Authority record
Corporate body · 1985-1986

Le Joujouthèque de Coaticook Inc. a été fondée en 1985 par Alain Lefevre, Monique Lemelin-Dupont et Louise Boily dans le but d'offrir un service d'emprunt de jouets. Il opère à partir de l'édifice de la bibliothèque de Coaticook. L'organisme a été dissous en 1986.

Corporate body · 1837-

La congrégation de la St. Andrew's Presbyterian Church est créée en 1837. En 1839, elle s’unit à la Melbourne Congregational Church sous le nom de United Presbyterian and Congregational Church of Melbourne. L’union est abolie l’année suivante. De 1886 à 1993, la St. Andrew's Presbyterian Church de Melbourne est réunie à la Chalmers Presbyterian Church de Richmond. Au moment de la création de l’Église Unie du Canada en 1925, la St. Andrew's Church demeure presbytérienne. En 1997, la St. Paul's Presbyterian Church de Melbourne fusionne avec la St. Andrew's Presbyterian Church, également à Melbourne. La St. Andrew's Presbyterian Church est sous la juridiction du Consistoire de Québec, Synode du Québec et de l’est de l’Ontario, de l’Église presbytérienne au Canada. L’église est gouvernée par la congrégation et les « cours » (conseil d’administration et conseil des Anciens) en collaboration avec les membres de ses comités, sociétés et organisations, comme la Sunday School (école du dimanche) et la Women's Missionary Society (société missionnaire féminine).

Knowlton, Paul Holland
Person · 1787-1863

Fils de Silas Knowlton (1764–1843) et de Sarah Lucinda Holbrook (1763–1800), Paul Holland Knowlton (1787-1863) naît le 17 septembre 1787 à Newfane, Vermont. Il grandit aux côtés de ses frères Luke Holland (1795-1870) et Samuel Willard (1800-?) et sa sœur Samantha (1797-?). Il est le petit-fils de l’honorable Luke Knowlton (1738-1810), ancien juge de la Cour suprême du Vermont. En tant que partisan loyaliste, le gouvernement britannique lui offre une concession de terres vierges dans le Bas-Canada. Bien trop âgé pour s’occuper d’une terre, c’est deux de ses fils, Silas et Luke Jr. (1775-1855) qui acceptent des concessions. En 1798, Silas Knowlton et sa famille s'installent à Stukely, dans les Cantons-de-l'Est. Après le décès de sa mère en 1800, Paul retourne à Newfane pour compléter son éducation en compagnie de son grand-père et de son oncle. Il retourne ensuite au Bas-Canada en 1807.

Paul H. Knowlton épouse Laura Moss (1789-1868), institutrice de Bridport, Vermont, le 22 septembre 1808. Le couple n’aura pas d’enfant, mais ils adoptent trois enfants de Luke Holland Knowlton : Sarah (1822-1905), Amanda (1828-1852) et Thomas Anson (1843-1906).

En 1827, Paul H. Knowlton assume le rôle d'agent chargé de vendre des terres pour le compte de propriétaires non résidants dans le comté de Brome et il devient lui-même un des plus importants propriétaires fonciers de la région. En 1834, Paul H. Knowlton s’installe définitivement dans le hameau de Coldbrook, future village de Knowlton, rebaptisé en son honneur en 1851. Il devient un acteur économique majeur de la région, développant des infrastructures commerciales et industrielles dans le village, notamment un magasin général, des moulins à scie et à farine, une distillerie et une fabrique de potasse.

Le rôle de Paul H. Knowlton dans le développement social de la communauté n’est pas à négliger. Il est le président fondateur des sociétés d’agricultures du comté de Shefford (1834) et de Brome (1856). C’est aussi en 1834 qu’il devient le correspondant des Cantons-de-l’Est pour la Société littéraire et historique de Québec. Grâce à ses contributions personnelles autant foncière que monétaire, Paul H. Knowlton participe activement dans l'établissement de la première école secondaire dans le village de Knowlton en 1854, l’Académie de Knowlton, ainsi que du premier palais de justice du comté de Brome en 1858.

Paul H. Knowlton a eu une carrière politique fructueuse. Du 26 octobre 1830 au 9 octobre 1834, il est député du comté de Shefford à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Sympathique aux Patriotes, il a finalement appuyé le Parti des bureaucrates en 1832 et a voté contre les 92 Résolutions. Promu lieutenant-colonel du bataillon de Shefford pendant les insurrections de 1837-1838, il commande le détachement qui a capturé l'un des chefs patriotes, Wolfred Nelson (1791-1863). En reconnaissance de sa loyauté, le gouverneur John Colborne le nomme au Conseil spécial du Bas-Canada du 2 avril au 1er juin 1838 et du 2 novembre 1838 au 10 février 1841. Il est nommé au Conseil législatif de la province du Canada le 9 juin 1841. Au cours des deux dernières décennies de sa vie, il participe à de nombreuses commissions, devient maire du canton de Brome et est élu préfet du comté de Brome, de 1855 à 1862. Paul H. Knowlton s’éteint dans sa demeure à Knowlton, le 28 août 1863.

Sources :

ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC, « Paul Holland KNOWLTON », consulté le 20 sept. 2023, https://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/knowlton-paul-holland-3807/biographie.html.

DAY, Catherine Mathilda. History of the Eastern Townships, Province of Quebec, Dominion of Canada, Civil and Descriptive. Mika Publishing Compagny, Belleville, Ontario, 1869, 475 p.

GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. List of Lands Granted by the Crown in the Province of Quebec, from 1763 to 31st December 1890. Imprimeur de la Reine Charles-François Langlois, Québec, 1891, 1920 p.

Marion Louise Phelps, « KNOWLTON, PAUL HOLLAND », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003, consulté le 20 sept. 2023, http://www.biographi.ca/fr/bio/knowlton_paul_holland_9F.html.

STOCKING. Charles H. W. The History and Genealogy of the Knowltons of England and America. Knickerbocker Press, New-York, 1897, 682 p.

Johnson, Thomas, 1789-1881
Person · 1789-1881

Thomas Johnson est né à Brampton (Westmoreland) en Angleterre, en 1789. Il est ordonné diacre de la United Church of England and Ireland en 1815, puis prêtre en 1817. En 1819, il est envoyé au Canada, dans le diocèse de Québec, par la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts. Il est d’abord assigné à la mission de Charleston, puis, en 1830, à celle d’Abbotsford. En 1850 ou 1851, il prend sa retraite. Thomas Johnson meurt en 1881, à l’âge de 92 ans.

Poiré, Jean-Marie
CAMAR P094 · Person · 1927-2021

Jean-Marie Poiré est né à Thetford Mines le 1er novembre 1929. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1944-1950) et à Montréal. Ordonné prêtre en 1954, l'abbé Poiré entreprend une longue carrière au Séminaire à divers postes, entres autres professeur, directeur d'art dramatique, membre du Conseil d'administration et vice-recteur préposé aux relations avec les personnels. Il consacre plusieurs années de sa vie au théâtre, d'abord au Séminaire, puis avec la Troupe de l'Atelier. L'abbé Poiré prend sa retraite en 1992-1993. Mgr Gaumond lui demande, en décembre 2004, d'occuper temporairement la fonction de Recteur du Séminaire suite au décès de l'abbé Gilles Légaré.

Pelletier, Claude
CAMAR P092 · Person · 1852, 1884-1995

Claude Pelletier naît à Sherbrooke le 24 avril 1924. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1939-1946) puis au Grand Séminaire. Claude Pelletier est ordonné prêtre le 4 juin 1950. Il complète par la suite une licence en pédagogie à l'École normale secondaire de Montréal et sa scolarité de maîtrise en littérature française à l'Université de Montréal, en 1958. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, soit professeur, aumônier de la J.E.C., directeur des cours d'arts, membre du Conseil d'administration et surtout directeur de la bibliothèque du Collégial. En effet, il occupe ce poste durant 26 ans, soit de 1963 à 1989. L'abbé Pelletier oeuvre au sein de plusieurs associations dédiées au développement des bibliothèques. Il est récipiendaire en 1990 du prix Juge-Lemay, pour avoir constitué des dossiers de presse sur les écrivains québécois dans le cadre de ses fonctions à la bibliothèque. Entre 1979 et 1982, il occupe le poste de secrétaire pour la Société d'histoire des Cantons de l'Est. Lorsque Claude Pelletier prend sa retraite en 1989, il continue à demeurer au Séminaire. Il décède le 15 septembre 2012.

Bataillon des Cadets
CAMAR P090 · Corporate body · 1888-1938

Le 15 novembre 1883, tel que mentionné dans les chroniques étudiantes, les "Volontaires du Séminaire" tiennent un exercice militaire. À l'automne 1897, une "Compagnie militaire au Séminaire" est officiellement constituée sous la direction du capitaine Alexandre Rhéaume. L'année scolaire 1907-1908 voit la compagnie changer de nom pour "Bataillon des Cadets" qui devient en 1915-1916 "Bataillon des Cadets (c.c. no 37)". Après 1928, on ne trouve plus trace de ce bataillon au Séminaire.

CAMAR P091 · Corporate body · 1893-2012

C'est à Saint-Joseph de Memramcook, Nouveau-Brunswick (près de Moncton) que naquit l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille. Le 1er octobre 1874, Soeur Marie-Léonie Paradis, des Soeurs de Sainte-Croix, arriva, de Notre-Dame en Indiana, au Collège Saint-Joseph (cité plus haut) «par obéissance», dit-elle plus tard. Elle y rencontra le Père Camille Lefebvre, c.s.c., provincial des Pères de Sainte-Croix. Elle était restée fidèle «à son unique désir de travailler à l'ombre du sacerdoce». Elle reçut comme postulantes, pour les Soeurs de Sainte-Croix, des jeunes filles en service au Collège Saint-Joseph. Le 19 mars 1875, le Père Lefebvre présida la première prise d'habit dans l'église paroissiale de Memramcook. Saint Joseph bénit, en ce jour, le «berceau» de la nouvelle congrégation, l'humble Institut des Petites Soeurs. Cette même année 1875, Soeur Marie-Léonie fit un voyage à Notre-Dame, en Indiana. Chemin faisant, elle rencontra Mgr Édouard-Charles Fabre, évêque de Montréal. Elle proposa à ce dernier d'avoir des Soeurs de Sainte-Croix au Collège de Montréal. Mgr Fabre de lui répondre : «Pourquoi ne feriez-vous pas une communauté pour ces collèges?» En 1880, le Père Lefebvre se rendit au Chapitre général de sa Communauté, en France. «Le susdit chapitre permit l'existence d'une Congrégation sous le nom de Petites Soeurs de la Sainte-Famille, vouées au service des Maisons de Sainte-Croix». Mère Léonie continua à se dévouer à son oeuvre, à réaliser «son désir de travailler pour le Sacerdoce». Le 28 janvier 1895, décéda subitement le Père Camille Lefebvre, le jour même de la fête de la Sainte-Famille. Le diocèse de Moncton refusa pendant vingt ans l'approbation canonique du nouvel Institut. Mère Léonie se tourna vers le beau pays du Québec pour y repérer un évêque qui donnerait à son Institut un statut régulier dans l'Église. Cette même année 1895, Mgr Paul LaRocque, évêque de Sherbrooke, apprit la situation de la Fondatrice. «Depuis plusieurs années, je demandais à Dieu de m'envoyer à Sherbrooke une communauté religieuse de femmes dont le but serait le soin matériel des séminaires, collèges, etc. J'ouvre toutes grandes les portes de mon diocèse à votre Communauté, Noviciat et Maison-Mère». Le 1er août 1895, cinq religieuses arrivaient à l'évêché de Sherbrooke pour prendre charge du service ménager de cette maison. Le 5 octobre suivant, les Soeurs se logeaient au numéro 10 de la rue Peel. Elles reçurent l'approbation canonique le 26 janvier 1896. Dans notre diocèse, elles ont oeuvré au Séminaire de Sherbrooke, à l'Archevêché et dans quelques presbytères. Elles ont également oeuvré durant plus de 30 ans au Grand Séminaire des Saints-Apôtres, 500, rue Murray, Sherbrooke.

D'Arcy, Paul-Émile
CAMAR P089 · Person · 1947-1976

Paul-Émile D'Arcy est né à Magog le 8 mars 1915. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1929-1937), puis à Montréal, et est ordonné prêtre le 29 juin 1941. Entre 1937 et 1956, la vie de Paul-Émile D'Arcy est liée au Séminaire Saint-Charles. Il est tour à tour premier régent, professeur, directeur du Comité des jeux, membre de la Corporation, directeur des élèves, directeur de la filmathèque, secrétaire de l'Association des anciens, directeur et vice-président de l'Aide à l'éducation Borroméenne et préposé aux relations publiques. Il est principal, et fondateur, de l'Externat classique d'Asbestos en 1956-1957 et visiteur ecclésiastique à la Commission scolaire de Sherbrooke de 1957 à 1965. Jusqu'en 1974, il dirige la pastorale scolaire et est conseiller en éducation chrétienne à la Commission scolaire régionale de l'Estrie. Il se retire en 1977 et s'installe au Pavillon Monseigneur-Racine jusqu'à son décès le 5 juin 2004.

Corporate body · 1983-

Fondée en 1983, la Maison des jeunes de Coaticook a pour mission d'encourager l'autonomie chez les adolescents (âgés de 12 à 17 ans), de fournir un lieu de rassemblement pour les jeunes, d'offrir des activités qui répondent à leurs intérêts, et de faire la prévention concernant des problèmes qui touchent les jeunes en particulier. L'organisme est sous la direction du conseil d'administration et dotée de plusieurs comités qui soutiennent ses activités. Au départ, la Maison de jeunes de Coaticook loue un local à l'école Polyvalente La Frontalière, puis parvient à trouver un local sur la rue Laurence. Aussi connu sous le nom La Mayz de Coaticook, l'organisme fête son 20e anniversaire en 2003. La Maison des jeunes de Coaticook est toujours active et répond à des objectifs similaires à ceux définis en 1983.

Canadian Celanese. Coaticook
Corporate body · 1956-1985

L’usine de Coaticook, qui abritera la Canadian Celanese, connaît ses tout premiers débuts en 1872 lors de l’achat des droits relatifs à l’eau de Levi Baldwin par Thomas McDuffee. Frederick Cross en fait ensuite l’acquisition pour implanter une usine de râteaux. S’amorce ensuite une succession de changements de propriétaires et de vocations jusqu’à son acquisition par Trenholme et Armitage en 1889; l’usine devient alors le Coaticook Woolen Mills. Un incendie détruit l’usine en juin 1889, mais elle est reconstruite et les opérations se poursuivent jusqu’en 1919, lorsqu’elle est vendue à Walter Blue. S’ensuivent bon nombre de transactions jusqu’à 1944, où Coaticook Textiles Limited en fait l’acquisition. Sous la direction de cette compagnie, l’usine prend de l’expansion et en 1954 emploie 125 travailleurs.

La Canadian Celanese s’établit à Coaticook en 1956 à l’achat du bâtiment et de l’équipement de Coaticook Textiles. En 1963, la Canadian Celanese Company fusionne avec la Canadian Chemical Company et devient une branche de Chemcell Limited. En 1972, sa dénomination sociale devient Celanese Canada. En 1980, l’activité principale de la Celanese est la fabrication de doublure en acétate de cellulose (ou rayonne d’acétate) et de tissus texturés en polyester. À l’époque, 80 pour cent de la production est envoyée à Drummondville pour la teinture et l’apprêt.

En 1984 et en 1985, l’usine de Coaticook de la Canadian Celanese est achetée par Produits Cellulaires Waterville. La compagnie ferme ses portes par la suite, et les employés de Coaticook sont transférés à Waterville.

Maurice, Françoise
Person · 1916-2009

Françoise Maurice est née à Coaticook le 17 décembre 1916. Elle cultive une passion pour la musique et les livres dès son enfance grâce au grand nombre de livres accessibles dans la maison familiale et aux leçons de musique donnée au couvent de Coaticook. Après l’ouverture d’une bibliothèque publique à Coaticook en 1959, Maurice devient d’abord bénévole, puis obtient un poste permanent à la bibliothèque. Sa passion pour la culture, les arts et le patrimoine est palpable dans sa façon d’organiser les expositions d’art, de photographies et d’antiquités. Une exposition d’antiquités mène même à la fondation du Musée Beaulne. Maurice garde son poste à la bibliothèque pendant 32 ans, ce qui ne l’empêche pas de participer à l’organisation des premiers cours de danse, d’être bénévole au Musée Beaulne et à la Société d’histoire de Coaticook et d’enseigner le piano, entre autres choses. En 2003, la Ville de Coaticook rend hommage à ses années de service à la bibliothèque et à son engagement dans la communauté en renommant la bibliothèque en son honneur. Françoise Maurice est décédée le 11 septembre 2009, à l’âge de 93 ans.

Drolet, Jean-Nil
Person · 1930-

Jean-Nil Drolet est né le 5 juin 1930 à Coaticook, fils aîné de Léo Drolet (1907-1935) et Hélène Aurore Lapointe (1907-1988). Jeune garçon, Jean-Nil pratique les sports et fait partie des Scouts catholiques. Drolet marie Rita Carbonneau le 16 juillet 1955 à Coaticook, et ils ont ensemble huit enfants : Claire, Julie, Léo, Guy, Michel, Raynald, Marie et Johanne. À ses débuts, Drolet travaille pour l'usine Kilgour à Coaticook et obtient un diplôme de l’Université de Sherbrooke en administration scolaire. Dans sa vie professionnelle, il est actif au sein des syndicats de Coaticook, est secrétaire-trésorier de la Commission scolaire de Coaticook dans les années 1960 ainsi que pour le Foyer Coaticook Inc. et le Local Artisan 928. Au cours de son mandat à la commission scolaire, deux nouvelles écoles ont été construites (l’école secondaire Albert-l’Heureux et l’école primaire Sacré-Cœur). Drolet est également secrétaire du conseil d’administration du Centre Hospitalier de Coaticook et il devient, en 1971, directeur général du Centre Hospitalier de Coaticook. Jean-Nil Drolet est également actif au sein de plusieurs organismes communautaires tout au long de sa vie.

Smith, James H., 1865-1926
Person · 1865-1926

James Henry Smith est né le 14 novembre 1865 à Sutton. Il est le fils de Benjamin et Sarah Galusha Smith. Il épouse Florence Maud Flannery le 10 août 1898 à Sutton. Au cours de sa vie professionnelle, il a été ferblantier, marchand de machinerie (voitures, carrioles, harnais, outils agricoles, remorques, écrémeuses) et commerçant de sucre d’érable à Sutton. Il s’est également impliqué dans la politique municipale comme membre du conseil municipal du village de Sutton. Il est décédé le 15 mai 1926 à l’âge de 60 ans.

Bieber, Arthur H.H.
Person · 1902-1978

Arthur H.H. Bieber est né à Simcoe, en Ontario, en 1902. Il voyage en Angleterre et en France au début du 20e siècle et il participe à la Deuxième Guerre mondiale. À la fin de sa vie, il habite à Richmond, dans les Cantons-de-l’Est.

Draper, Dennis Colburn
Person · 1875-1951

Dennis Colburn Draper was born in 1875 in Sutton Junction. When not working as a farmer, Draper served as a Militia Captain with the 13 th Scottish Light Dragoons. When the First World War broke out, Draper volunteered for overseas service and joined the 5 th Canadian Mounted Rifles (C.M.R.) - a unit recruited from the Eastern Townships and commanded by George Harold Baker, MP for Brome County.

Hunting (family)
Family

Seth et William Hunting, les fondateurs de Huntingville et participants actifs à l’établissement de l’Église universaliste dans ce village, sont les premiers Hunting à s’établir dans les Cantons-de-l’Est. Nés à Hubbardston, au Massachusetts, William et Seth Hunting comptent parmi les quatre enfants de William Hunting et de Lydia Wheelock. William Hunting (1784-1832), leur fils aîné, et Mary (Polly) Stone (1782-1853) se marient en 1809 et déménagent par la suite à Templeton, au Massachusetts, d’où vient la famille de Mary. Mary est la fille aînée de Catharine Wyman et Leonard Stone, second époux de Catharine. Auparavant, Catharine a épousé en premières noces Aaron Kendall, qui meurt après dix ans de mariage, en 1881. De son premier mariage, la mère de Mary (Polly) Stone avait déjà trois enfants. Les liens familiaux du côté des Stone sont significatifs dans la famille Hunting car celle-ci reçoit une abondante correspondance de ces parents des États-Unis. Après la naissance de deux filles en 1809 et 1811, William et Mary Polly Hunting déménagent dans le canton d’Ascot, dans la province du Bas-Canada, en 1812. Même si la raison de ce déménagement n’est pas certaine, il est probable qu’ils y ont été attirés par des parents de Mary Stone qui étaient déjà partis s’installer vers le nord.

En 1815, Seth Hunting (1788-1872) emmène sa nouvelle épouse, Nancy Davis, dans les Cantons-de-l’Est et achète du terrain le long de la rivière Salmon, devenue rivière Ascot, ce qui sera le futur site de Huntingville. À ce moment, William et sa famille déménagent quittent Ascot pour venir rejoindre Seth là où il avait choisi de s’établir. Seth et Nancy Hunting ont six enfants : Stephen (1815-1841), Susan (1816-1886), Henry W. (1830-1896), William Seth (1865-1950), Fredrick A. (1867-1868 et Charles P. (1864-1931). Bien que la terre où les moulins seront éventuellement situés appartienne à Seth, il semble que celui-ci soit plus agriculteur que meunier et que ce serait William qui aurait construit les moulins.

William Hunting et Mary (Polly) Stone ont six enfants : Betsey (1809-1832), Catharine (1811-1838), William (1815-1892), Leonard (1820-1842), Lyman E. (1821-1850) et Ephraim, mort en très bas âge. William Hunting construit et exploite le premier barrage sur la rivière et construit par la suite un moulin à blé et un moulin à bois sur ses rives. Il exploite aussi un autre moulin sur la rivière Eaton. À son décès, en 1832, son fils aîné, William, reprend les moulins bien qu’il n’ait que 17 ans. En 1838, les jeunes frères de William, Leonard et Lyman, travaillent aux moulins. Dans les années 1840, Lyman a quitté les moulins pour travailler au Fuller General Store à Lennoxville, en raison de sa santé fragile due à une maladie pulmonaire, et vit à certaines périodes aux États-Unis. Les descendants de William Hunting fils ont exploité le moulin à bois et le moulin à blé jusqu’à 1960, alors qu’un incendie a détruit les deux édifices. En 1961, une usine de rabotage a été construite et exploitée par Hunting, avant d’être fermée définitivement, mais l’édifice est toujours là, au bord de la rivière Ascot, à Huntingville.

Bassett, Fred W.
(b. 1872)

Alfred ou Fred W. Bassett est originaire d’Eustis, fils de Mary Howse. Aventurier, il occupa des métiers variés tels que barbier, vendeur, détective et mineur. Il était cependant photographe avant tout, tenant même un studio de 1895 à 1905. Il partit pour le Yukon en 1905 et personne n’entendit plus jamais parler de lui.

Dunkin, Christopher
Person · 1812-1881

Christopher Dunkin est né le 25 septembre 1812 à Londres, en Grande-Bretagne, fils de Summerhays Dunkin et Martha Hemming. Après des études aux universités de Londres et de Glasgow, il vient en Amérique en 1831 pour résider chez sa mère, qui vit à Cambridge, au Massachusetts. Après la mort de son mari, elle s’était remariée avec le Dr Jonathan Barber, anciennement de Londres, mais qui fut promu à l’Université Harvard. En 1835, Christopher Dunkin épouse Mary Barber, fille du Dr Jonathan Barber, issue d’un premier mariage, et deux ans plus tard, il s’installe au Canada où il entre dans la profession juridique. De 1858 à 1861, il est député provincial des comtés de Drummond et d’Arthabaska. Puis il déménage à Knowlton pour habiter une propriété sur la rive du lac Brome. Il est élu en 1867, à la Chambre des communes, pour le comté de Brome et sera ministre de l’Agriculture de 1869 à 1871, année où il est nommé juge de la Cour supérieure. Il meurt en 1881.

Willard, Samuel
BCHS001 · Person · 1766-1833

Samuel Willard, fils du major Joshua Willard, est né à Petersham, au Massachusetts, le 1er décembre 1766. Il était le quatrième d’une famille de dix enfants. Ses frères et sœurs étaient: Abel, né en 1758; Nahaim, 1760; Lucretia, 1761; George, 1768; Elizabeth, 1769; Sophia, 1771; Lucy, 1772; Alexander, 1774; et Sally, 1776.
Samuel a épousé Lucinda Knowlton, fille de l’honorable Luke Knowlton, de Newfane, Vt., le 24 février 1791, avec qui il a eu deux filles. Il fut d’abord marchand général à Newfane, Vt., puis à Sheldon, Vt. En 1800, il s’installe sur sa concession dans le canton de Stukely, dans le Bas-Canada.
Sa femme mourut la même année et, en 1802, il épousa Elizabeth Patterson, de Québec, avec qui il eut deux fils et cinq filles. Même s’il possédait plusieurs milliers d’acres dans les cantons de Stukely et d’Orford et qu’il se livrait principalement à l’agriculture et au marchandisage général, il était également juge de paix et capitaine dans la milice. Willard s’intéressait à la construction de routes, particulièrement vers Montréal, afin d’élargir le marché des produits locaux. Ses autres activités principales étaient l’organisation d’écoles et la promotion de services religieux pour la communauté. Il mourut à Stukely le 29 octobre 1833.
Son fils Abijah, dont le nom apparaît dans ces documents, a poursuivi l’entreprise après la mort de Samuel Willard.

Révérend John Jackson
Person · 1771-1844

John Jackson naît le 2 juillet 1771 à Petersham, Massachussets. Après avoir gradué du Collège Darthmouth en 1792, il épouse Rebecca Rogers le 27 février 1798 et devient pasteur à l’église Gill, Mass. Ils auront douze enfants, dont huit se rendent à l’âge adulte.
Vers 1811, la famille plie bagages pour s’installer à Stukely, où habitent déjà les parents de Rebecca depuis 1803. Quatre ans plus tard, Jackson acquiert les lots 2 et 3 du rang 7 du comté de Brome.
Durant les premières années, John Jackson prêche à titre de pasteur missionnaire congrégationaliste. Il arpente la grande région de Brome et Sutton car il est le seul pasteur (et le premier) de cette congrégation. En 1822, il réserve officiellement une parcelle de terrain pour la construction d’une future église.
John Jackson décède d’une pneumonie le 18 mars 1844 et son épouse lui survit jusqu’en 1855. La maison paternelle n’existe plus, mais on sait qu’elle était située sur le lot acquis par Benjamin Draper au début du XXe siècle. La rue et le ruisseau qui traversent les lots de terrain ont conservé le toponyme Jackson en l’honneur de cette famille pionnière.

Eli Wanton Hall
Person · 1821-1897

Eli Wanton Hall est né à East Farnham le 7 février 1821, fils de Clark Hall et Susannah Townsend, étant le plus jeune d’une famille de 11 enfants. La famille s’installe à East Farnham en 1807. Le 28 février 1842, Eli W. Hall épousa Eliza Ann Taber, avec qui il eut 4 enfants, avant la mort d’Eliza en 1855. Il s’est remarié avec Hannah Roberts et ils ont eu 3 enfants. Avec son frère Calvin Landon Hall, ils devinrent officiers dans la 10e Compagnie d’East Farnham du Premier Bataillon d’infanterie organisé en 1866, connu sous le nom de 52nd Bedford. Eli W. Hall était garde-frontière à Eccles Hills pendant les raids féniens. Dans les années 1860, Eli W. Hall a construit une belle maison en briques, à l’angle actuel de de la rue Nord et du chemin Hallé, sur le territoire actuel de Brigham, avec une salle de bal à l’étage supérieur, dans laquelle des bals militaires étaient tenus, divertissant les officiers de la milice du district. Le capitaine E.W. Hall est mort le 9 mars 1897 et a été enterré dans le cimetière Quaker à East Farnham.

Sisco Bros.
Corporate body · 1896-1902

Benjamin, George et David Sisco étaient hôteliers à la fin des années 1890 et au début des années 1900 dans les Cantons-de-l’Est. Benjamin à Mansonville, George à Knowlton et Cowansville et David à Sutton. Ils étaient les fils de Calvin et Eliza (Johnson) Sisco de Richford, Vermont. George et Benjamin ont conclu un partenariat d’affaires dans les années 1890, connu sous le nom de Sisco Bros. Ils ont été en partenariat pour une courte période avec Leman Greene à la Lake View House de Knowlton et avec James O’Halloran à l’Hôtel Ottawa de Cowansville. Les trois frères sont morts dans les années 1901-1902, laissant des enfants mineurs pour lesquels des tutelles ont été nommées. Leur carrière en tant que propriétaires d’hôtels a été interrompue par leur mort prématurée et a entraîné de nombreux litiges dans le règlement de leurs successions, comme le montrent leurs papiers.

Famille McLoughlin-Willard
Family · 1795-1932

Joseph Amos McLoughlin, né le 24 décembre 1822, a été directeur d’école et inspecteur d’école dans les régions de Missisquoi, Brome et Shefford pendant plus de 40 ans du milieu à la fin des années 1800. McLoughlin fut nommé inspecteur d’école en 1870, prenant la place du premier inspecteur, Rotus Parmelee. Voyager à travers le pays d’école en école pendant les mois d’hiver n’était pas une vie facile et il a continué aussi longtemps qu’il était physiquement capable. En octobre 1888, il demanda un congé de maladie et, le 17 décembre 1888, il mourut de consomption chez lui à Sweetsburgh, à l’âge de 66 ans seulement.
Avec sa première femme, Jane Antoinette Hewitt, qu’il a épousé le 7 janvier 1859, ils ont eu deux fils, dont un seul survit, Joseph Wilson McLoughlin. La seconde épouse de Joseph A. McLoughlin, Charlotte Elizabeth Willard, née le 18 avril 1844, est la petite-fille de Samuel Willard, le chef des premiers associés dans la colonisation du canton de Stukely. Elle est également une descendante de la famille Knowlton, car sa mère était Merab Anne Knowlton de South Stukely. Le couple a uni sa destinée le 8 mai 1873 et ensemble, ils ont eu quatre fils (William, John, George, Samuel) et quatre filles (Antoinette, Mary, Sarah, Merab) dont deux sont décédés en bas âge. La plupart des enfants McLoughlin-Willard sont devenus des citoyens talentueux qui ont fait la promotion de la valeur d’une bonne éducation. Charlotte Willard est décédée en février 1912.

Gale, Samuel
Person · 1747-1826

Samuel Gale est né à Kimpton, Hants, en Angleterre, le 14 octobre 1747. Il a été élevé et éduqué en Angleterre et est venu dans les colonies américaines en 1770. Il avait apparemment une connaissance particulière de l’arpentage, puisqu’il publia The Complete Surveyor en mars 1772. Sa femme, Rebecca, fille du colonel Samuel Wells, est née à Deerfield, au Massachusetts, le 23 janvier 1752. Ils se sont mariés le 25 juin 1773, et elle est morte à Farnham le 23 janvier 1826. Ils eurent deux enfants, un fils nommé Samuel, qui épousa Mary Matilda Hawley, de Saint-Armand Ouest, le 6 novembre 1839, et une fille prénommée Anna, qui épousa Whipple Wells. Pendant sa résidence en Nouvelle-Angleterre, son attachement à la cause royale était très clair et il ne pouvait tolérer aucune opinion contraire. Étant habitué dans sa patrie à ne voir les yeomen que comme des serviteurs obéissants, son indignation ne connaissait pas de limites quand il a été témoin de leur rébellion contre l’autorité constituée. Son opinion franche lui valut d’être arrêté à plusieurs reprises et, en avril 1776; lorsqu’il fut finalement libéré sur parole, il se rendit compte qu’il était mal préparé à participer à l’agitation civile et s’installa avec sa famille à Québec. Là, il a été employé par le gouvernement, puis en tant que secrétaire du gouverneur Prescott. Il était l’un des principaux candidats du canton de Farnham et, le 22 octobre 1798, ils obtinrent la concession de ce canton, composée de vingt-trois mille acres. En 1799, Gale accompagna le gouverneur en Angleterre. À son retour, vers l’âge de cinquante-cinq ans, il choisit le rôle simple mais ardu de fermier pionnier. Il mourut à Farnham le 27 juin 1826 et fut enterré sur sa propriété, avec sa femme et sa fille. Un monument funéraire a été érigé et est encore existant, puisqu’il est devenu la propriété de la Société historique du comté de Brome en 1901.

Westover, Moses
Person · 1744-1826

Moses Westover est né le 24 mars 1744, à Sheffield, Massachusetts (É.U.), fils de John Westover et Rachel Morton. Il a épousé Elizabeth Holmes, fille du Capitaine John Holmes III et Elizabeth Rachel Fellows, et ils ont eu 11 enfants. Il s'est enrôlé à titre de Loyaliste de l'Empire Uni en 1775, mais il a été contraint de déménager à Caldwell's Manor en 1785, avec sa femme et ses sept enfants (deux étaient décédés en bas âge). Ils ont eu deux autres enfants à Caldwell's Manor. Moses Westover a reçu un octroi de terrain le 1er septembre 1801 à Stanbridge, Missisquoi, au Bas-Canada, contenant un total de 1000 acres: le lot 10 du rang 2 et les lots 17, 18, 19 et 21 du rang 7. En 1802, il a reçu un octroi de terrain dans le canton de Sutton, contenant 200 acres, sur le lot 16 du rang 10. Il a vendu ce terrain en décembre 1825, soit onze mois avant son décès le 23 novembre 1826. Il est enterré au cimetière Pettes-Aseltine à Sutton Jonction.