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Laliberté, Florand
Person · 1928-1997

Florand Laliberté nait en 1928 du mariage d'Arthur Laliberté et d'Eldéa Rivard. Le 30 octobre 1954, il épouse Monique Bruneau à l'église Saint-Eugène de Granby. Le couple a deux enfants. Florand Laliberté décède le 15 juillet 1997, à l'âge de 69 ans. Florand Laliberté entreprend sa carrière de photographe en 1947, à l'âge de dix-huit ans. Il ouvre un premier studio au 203, rue Principale, Granby, au milieu des années 1950. Il se spécialise dans la photo de studio, de groupes scolaires et de mariages. Au début des années 1980, il déménage son studio au 20, rue Gill, Granby, où il pratique jusqu'à sa retraite, en 1993.

Snowdon, Doris, 1897-1996
Person · 1897-1996

La peintre Doris Snowdon (née Lucy Doris Maffre) est née à Montréal le 7 janvier 1897. Elle épouse James Clifford Snowdon en 1921. Ils auront trois enfants (deux fils et une fille). Elle commence à peindre à l’âge de 60 ans, après avoir élevé sa famille. Elle prend ses premiers cours de peinture dans les années 1950 à la Women's Art Society de Montréal. Elle étudie avec deux artistes canadiens réputés, Adam Sherriff Scott et Oscar de Lall. Ses œuvres représentent des paysages et des natures mortes aux fleurs. Elle a un studio dans sa maison, mais elle réalise bon nombre de ses œuvres à son cottage près de Knowlton. Durant sa carrière, elle dessine également quelques croquis. Elle cesse de peindre à l’âge de 93 ans. Elle est décédée à Montréal le 9 février 1996.

Office du tourisme de Granby
Corporate body · 1966-1991

En 1966, les autorités municipales de Granby décident de prendre en main l'accueil touristique. L'Office du tourisme de Granby, administré par un conseil de six membres et présidé par Léon Robert, entreprend aussitôt ses activités en confiant à chacun la responsabilité d'un comité : la publicité, les finances, l'accueil des visiteurs, les relations publiques, le secrétariat et l'embellissement et la promotion. Le premier geste que pose l'Office de tourisme est la création d'une structure d'accueil, nommé Accommodation Granby 67, pour les visiteurs de la future exposition universelle de Montréal. Après s'être assurés d'un budget de fonctionnement, les administrateurs engagent du personnel (le premier directeur général est engagé en 1971) pour recevoir les touristes aux deux kiosques d'information et entreprennent une étude statistique sur le nombre et la provenance des visiteurs. En décembre 1979, pour mieux refléter la mission de sollicitation de congrès, l'organisme change de nom pour celui de Bureau du tourisme et des congrès de Granby (BTCG). En 1985, le BTCG vit une période difficile, au cours de laquelle la ville de Granby cesse de le financer et ses bureaux sont déplacés à l'hôtel de ville. Au printemps de la même année, le BTCG est en mesure de réintégrer ses locaux situés au 650, rue Principale, mais il dépendra désormais du Centre de coordination économique de Granby. Lorsque ce dernier sera démantelé en octobre 1992, la tâche de promouvoir le tourisme à Granby reviendra à un autre organisme.

Wheeler, John Austin
Person · 1864-1932

John Austin Wheeler, fils de Thomas W. Wheeler et Anna E. Duboyce, a été un photographe professionnel réputé à Knowlton à la fin du XIXe siècle. Wheeler avait son propre studio à Knowlton et à Cowansville de 1890 à 1912. Il se spécialisait dans les portraits de studio, mais également en photographies extérieures d'édifices et de paysages. Il a épousé Edith Elizabeth Collins, fille de Azro Collins et Mary Eliza Brimmer, et ils ont eu dix enfants, incluant Rhoda Julia, qui a épousé Harry Small Northrup. Cette dernière a été bénévole durant plusieurs années et la première femme présidente du conseil d'administration de la Société historique du comté de Brome.

Abbott, Louise, b. 1950
Person · 1950-

Louise Abbott est née à Montréal le 26 juillet 1950. Diplômée de McGill University, elle entreprend dès 1971 une carrière de rédactrice pigiste, de photographe, d’auteure et de documentariste. Bon nombre de ses œuvres sont dédiées à des minorités culturelles, notamment la communauté anglophone du Québec et les Inuits. Elle vit actuellement dans les Cantons-de-l’Est.

Jusqu’ici, elle a publié de nombreux livres et ses photographies ont paru dans de nombreuses autres publications. Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles ou collectives. Des institutions publiques bien connues, telles que Bibliothèque et Archives Canada, le Musée canadien de la photographie contemporaine et le Musée du Québec comptent des photographies de Louise Abbott dans leurs collections. Elle a produit son premier documentaire en 1991.

Louise Abbott a reçu de nombreuses récompenses pour ses œuvres. En 1996, elle a obtenu une subvention du Conseil des Arts du Canada pour écrire un livre sur la communauté anglophone des Cantons-de-l’Est.

Corporate body · 1953-

C'est le 7 juillet 1953 qu'un groupe d'hommes d'affaires de Granby fonde la Société zoologique de Granby, un organisme sans but lucratif dont le mandat est de prendre en charge le Zoo de Granby. Ce dernier avait été établi en 1945 par le maire de Granby, Pierre-Horace Boivin, avec l'appui de la Chambre de commerce des jeunes qui, dès 1946, mettait sur pied le Comité du zoo, sous la présidence de Roger Leroux. En 1955, le gouverneur général du Canada, Vincent Massey, accompagné du maire de Granby, Pierre-Horace Boivin, procédait à l'inauguration d'un nouveau site, en remplacement des anciennes installations du parc Avery. La collection d'animaux se constitue au fil des ans, en grande partie grâce aux démarches du maire Boivin qui profite de ses voyages en Europe pour obtenir des dons ou effectuer des échanges avec d'autres jardins zoologiques. Le financement des opérations du Zoo provient, en grande partie, des frais d'entrée des visiteurs qui, en moyenne, sont 450 000 par année. En 1993, des hommes d'affaires et d'anciens présidents mettent sur pied la Fondation du Jardin zoologique de Granby pour amasser des fonds pour la construction de nouveaux pavillons thématiques et appuyer les demandes de subventions faites auprès des instances gouvernementales. Le Zoo de Granby compte alors quelque 225 espèces animales, totalisant plus d'un millier de spécimens.

La vocation du Jardin zoologique s'est transformée depuis son ouverture. Ainsi, de simple parc d'attractions à ses débuts, ce dernier s'est transformé en organisme de conservation pour les espèces exotiques menacées d'extinction et en lieu de stage pour les étudiants en médecine vétérinaire. Aujourd'hui, le Jardin zoologique participe à divers types d'événements nationaux et internationaux. Il est membre de plusieurs associations professionnelles, comme l'Association canadienne des zoos et aquariums. Il contribue à la conservation des espèces par le biais de la politique d'hébergement d'animaux. En 2023, la Société zoologique de Granby a fêté son soixante-dixième anniversaire de fondation.

Porter, Clinton D.
Person · 1888-1981

Clinton D. Porter nait le 24 mai 1888. Il est le fils de Forest Porter et de Carrie Bressie. En 1911, il épouse Eva L. Gilman à l'église méthodiste St Paul de Waterloo. Il décède en 1981 à sa résidence de la rue Denison (Granby), où il habite depuis 1916. En 1910, après des études en comptabilité, Clinton D. Porter entre au service de la Miner Rubber. Il en devient gérant en 1930, un poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite, en 1957. Parallèlement à sa longue carrière au sein de l'entreprise, Clinton. D. Porter est un actif partisan du mouvement scout. Il est secrétaire du Granby Boy Scout Group de 1927 à 1946 et commissaire adjoint du district de 1934 à 1966. Son rôle lui vaut seize citations d'honneur, dont la très convoitée Silver Acorn pour sa contribution exceptionnelle au développement du mouvement scout anglophone du Canada.

Matton, Jean-Paul
Person · 1919-1999

Jean-Paul Matton nait à Granby le 25 septembre 1919. Il est le fils d'Edgar Matton et Flora Messier. Le 2 décembre 1961, il épouse Gilberte Desmarais avec qui il a deux fils. Son décès survient à Granby, le 14 mai 1999. L'intérêt de Jean-Paul Matton pour la photographie remonte à 1939. Enrôlé dans l'armée canadienne l'année suivante, il suit des cours et acquiert une formation dans ce domaine. La Deuxième Guerre mondiale terminée, il retourne à l'emploi de la compagnie de textile Nordic. Ce n'est qu'en 1950 qu'il ouvre un studio sur la rue Saint-Antoine, à Granby, et que débute véritablement sa carrière de photographe et de cinéaste. En 1958, il devient le seul photographe officiel du quotidien La Voix de l'Est. Deux ans plus tard, il ferme son studio et se consacre principalement à son métier de photographe de presse. Pendant dix-huit ans (1958-1976), Jean-Paul Matton fixe sur pellicule les événements marquants de l'histoire de Granby et des municipalités environnantes. Parallèlement, il effectue des contrats à la pige pour le service des nouvelles régionales de la télévision de Radio Canada et il produit de courts messages publicitaires. Encouragé par ses succès, il installe, en 1975, un petit studio dans le sous-sol de sa résidence et se consacre à la production de films promotionnels destinés aux salles de cinéma et aux ciné-parcs du Québec. En 1987, la compagnie Kodak, en reconnaissance de son travail, soutient sa candidature auprès de l'American Film Institute, où il est admis la même année.

Brodeur, Bernard
Person · 1933-1995

Bernard Brodeur est né à Granby en 1933. Il est le fils d'Israël Brodeur et d'Alida Racicot. Il décède dans la même ville le 10 mars 1995. Bernard Brodeur entre au journal La Voix de l'Est en 1950 en tant qu'unique journaliste sportif. Il est alors âgé de 17 ans. Pendant quarante-cinq ans, il couvre la scène sportive de Granby et de la région pour le quotidien local. Il fait aussi une incursion dans le monde de la radio en animant, sur les ondes de CHEF, une émission de ligne ouverte intitulée "Sportifs, vous avez la parole". Au milieu des années 1980, La Voix de l'Est lui attribue une page à son nom, dans laquelle il publie des entrevues, des potins et un commentaire sous le titre de "Ben...des choses à dire".

Côté, Marcel
Person · 1931-1984

Marcel Côté, fils de Alphonse Côté et de Lucienne Lessard, nait à Montréal le 29 novembre 1931. Il épouse Roxy Pearl Hiltz le 25 septembre 1954. Il décède subitement à Waterloo le 26 janvier 1984, âgé de 53 ans. Il s'établit à Waterloo au début des années 1960, prenant la relève de son père à titre de photographe. En plus de son travail en studio, il est photographe de presse pour le journal La Voix de l'Est. Il couvre la région de Waterloo jusqu'à la fermeture du bureau du quotidien dans cette municipalité. Ensuite, il poursuit l'exercice de son métier au service de la compagnie Meubles Roxton. En 1978, il se fait élire, une première fois, au poste de conseiller municipal. Au cours de son deuxième mandat, il est victime d'un accident cardio-vasculaire.

Boivin, Horace
Person · 1905-1994

Pierre Horace Boivin nait à Granby le 24 septembre 1905 du mariage de Pierre-Ernest Boivin, maire de Granby de 1915 à 1934, et d’Alma Comtois. Il épouse Frances Bergeron le 20 janvier 1940, à Granby. Le couple donne naissance à onze enfants. Pierre Horace Boivin décéde à Granby le 17 mai 1994. Pierre Horace Boivin fait ses études au collège commercial de Granby et au Mont Saint-Louis, à Montréal. Il débute en affaires vers 1934 au sein de l’entreprise fondée par son père, la Granby Elastic Web. Marchant dans les traces politiques de son père, il accède à la mairie de Granby en 1939, un poste qu’il occupe 25 ans sans interruption, jusqu’en 1963. Au cours de cette période, il s’implique à divers titres au sein de commissions gouvernementales et d’associations de bienfaisance et de loisirs. Il est président des campagnes des bons de la Victoire entre 1940 et 1945, de la Chambre de commerce de la province de Québec et de la Fédération canadienne des maires et municipalités. Il est également délégué officiel des maires du Canada aux conférences de l’Union internationale des villes et pouvoirs locaux tenues en Europe entre 1948 et 1963. Sur le plan local, il est l'un des instigateurs du Jardin zoologique de Granby. Horace Boivin quitte la politique municipale en 1963, mais n’abandonne pas pour autant la scène publique. Il préside le comité des célébrations des fêtes du centenaire de la Confédération de 1967 et est nommé commissaire du pavillon chrétien de l’Expo universelle de Montréal. De 1969 à 1984, il occupe le poste de commissaire industriel à la Ville de Granby. Au cours des dix dernières années de sa vie, il est directeur des relations publiques pour la même municipalité.

Boisvert, Jean-Jacques
Person · 1934-2001

Jean-Jacques Boisvert est né à Trois-Rivières le 29 décembre 1934 et est décédé à Bromont le 4 juillet 2001. Il fait ses études primaires et secondaires chez les frères Maristes où il entre en communauté. Mais il abandonne la vie religieuse après une année d'enseignement à Saint-Amable (1955) pour entreprendre une carrière dans la police de Montréal. Du 13 mai 1957 au 3 juin 1990, il occupe successivement les postes de constable, d'enquêteur et de greffier au Palais de justice de Montréal. Quelques années avant sa retraite, Jean-Jacques Boisvert vient s'établir à Bromont, anciennement West Shefford, lieu d'origine de sa mère Desneiges Messier. C'est à ce moment qu'il s'intéresse à l'histoire de sa région et qu'il collectionne des photos illustrant la vie d'autrefois. Il rédige aussi de nombreuses chroniques historiques dans la revue Coup d'oeil sur Bromont (1986-1994). Au mois de novembre 1994, il est élu conseiller municipal du quartier Adamsville à Bromont.

Wright, John
Person · 1872-1947

John Wright avait un ou plusieurs commerces à Dixville.

Corporate body · 1887-1900

L’arpentage de la région de Barford se fait en 1792. En 1801, on divise le comté en 11 concessions de 17 lots chacun. Les colons viennent rapidement s’y installer. En 1823, le gouvernement provincial crée le comté de Stanstead, dont fait partie le canton de Barford. À cette époque, les colons de Barford se spécialisent dans la culture des pommes de terre qu’ils transportent à une distillerie de whisky à Coaticook. Le premier conseil municipal a lieu en 1860. En 1867, le canton de Barford compte huit écoles élémentaires pour 139 élèves au total. C’est en 1879 que la municipalité est incorporée et qu’elle reçoit ses lettres patentes provinciales.

Coaticook Water Company
Corporate body · 1883-1929

En 1874, le premier système d’eau pour la ville de Coaticook est la propriété de Louis Sleeper et de N. C. Baldwin et porte le nom «Belmont Water Company. En 1882, la compagnie est renommée la Coaticook Water Company, puis Coaticook River Water Power Company en 1890. Afin de régulariser le débit de la rivière, la nouvelle compagnie fait l’acquisition des barrages et des droits d’inondation des lacs Averill et Norton. Au début du 20e siècle, la compagnie porte le nom Coaticook Water Company puis change pour City Water Company en 1920. En 1921, la ville de Coaticook achète 37 ½ % des actions de la compagnie. En 1925, la ville acquière tous les barrages sur la rivière sauf celui de la Penman’s Limited. La municipalisation du réseau d’aqueduc se fait en 1927 par la City Water Co. En 1969, les actionnaires de la compagnie sont Penman’s Ltd., la ville de Coaticook, Hydro-Québec, la ville de Waterville et la ville de Sherbrooke.

Beaulne, Denise
Person · 1890-1981

Denise Beaulne est née à Coaticook en 1890. Elle fait ses études au pensionnat des Soeurs de la Présentation. Elle tient avec sa mère un atelier de couture à Coaticook et par la suite à Montréal. Lors des célébrations du centenaire de Coaticook en 1963, Denise Beaulne est proposée comme personne ressource dû à sa connaissance des anciennes familles anglophones et francophones de la région. Elle recueille pour cette occasion de nombreux objets anciens. Pour la décennie suivante, elle continue d’amasser des objets qu’elle restaure. Elle accumule ainsi une grande quantité d’objets et de documents, dont elle fait don à la ville de Coaticook. En juin 1978, elle assiste à l’inauguration du Musée qui portera par la suite son nom. Denise Beaulne est décédée le 4 juin 1981 à Coaticook.

Famille Calixte Dupuis
Family · 1872-1950

Calixte Dupuis est né en 1843 à St-Cyprien-de-Napierville. En 1871, il est le premier de la lignée des Dupuis à venir s’installer à Coaticook. Il épouse Adeline Boyer en 1865 avec laquelle il a neuf enfants : Azarie (1866), Alexis (1868), Ludger (1869), Antonin (1871), Georgianna (1873), Philippe (1875), Siméon (1876), Joseph (1879) et Émile (1882). Il quitte Coaticook quelques temps plus tard pour Barnston où il est élu conseiller, puis maire à trois reprises. Il revient à Coaticook en 1875. Il est alors agent d’assurances, inspecteur en construction, secrétaire-trésorier de Barford et marguillé de la paroisse St-Edmond. Calixte Dupuis décède en 1891. Son fils, Alexis-Louis est né à Napierville en 1868. À l’âge de vingt ans il s’établit comme marchand général à Coaticook. Il est élu échevin entre 1906 et 1912 et maire entre 1929 et 1923. Il est également juge à la cour des commissaires et juge de paix. Il décède en 1932.

Nunns, Francis Henry
Person · 1846-1915

En 1882, Robert Trenholme, Francis Nunns et John Nunns ont achetée l’usine de boîtes Parker et Cross de Coaticook et l’ont transformée en usine de lainages. En 1889, la compagnie prend le nom de Coaticook Woolen Mill Company. Elle fut incendiée en 1899 et reconstruite l’année suivante. La compagnie a continué ses activités jusqu’en 1919, où elle fut vendue à la Walter Blue & Company. À partir de cette date, de nombreuses compagnies de production de textiles se sont succédées dans cette usine. En 1956, c’est la Canadian Celanese Ltd qui devient propriétaire des lieux.
L’entreprise Nunns & Moulton est fondée au début du siècle par Francis Henry Nunns et Gilbert M. Moulton. Tous deux sont déjà partenaires en affaire depuis plusieurs années. L’entreprise vend de l’assurance, des immeubles et des terrains.

Famille Arthur O. Norton
Family · 1842-1967

Arthur-Osmore Norton, fils de Arunah Norton et Fannie Huntoon, est né à Barnston en 1845. Sa famille s’installe à Coaticook quelques années plus tard. Il épouse Helen M. Richardson en 1870 avec qui il a deux enfants : Harry Arunah (1872) et Mary Helen (1876). À 30 ans, A.O. Norton se lance dans le commerce de détail et ouvre une bijouterie à Coaticook, puis à Boston, sous le nom de Norton Borthers & Butters. À la fin des années 1880, il ouvre une manufacture de crics fabriqués spécialement à l’usage des chemins de fer. Dès 1891, il ouvre une succursale à Boston, ce qui fait de lui le plus gros fabricant de crics au monde. En 1906, l’entreprise est officiellement incorporée et porte le nom de A.O. Norton Inc. Harry A. Norton suit les traces de son père et s’intègre à l’entreprise familiale. Harry A. et Mary Helen n’ont pas de descendants. Mary H. Norton décède en 1967 en tant que dernière descendante de la famille Norton.
Outre leur réussite industrielle, les membres de cette prestigieuse famille sont aussi des philanthropes. Que ce soit par des dons ou des legs, plusieurs institutions et organismes de la région ont profité de leur générosité. Toutes ces contributions, qui débordent largement des frontières de Coaticook, font des Norton une famille marquante dans l’histoire sociale et artistique de la région.

Fortin, Germain
Person · 1917-2006

Germain Fortin nait à Granby le 17 octobre 1917. Il décède accidentellement au même endroit le 12 novembre 2006. Il est le fils de Guillaume (Willie) et de Anna Germain. Il épouse Annette Ménard le 3 août 1946, à la paroisse Notre-Dame de Granby. Germain Fortin fait d’abord son cours primaire au collège Sacré-Cœur de la rue Saint-Joseph, puis se rend au Séminaire de Saint-Hyacinthe pour faire ses études secondaires. Avant d’être appelé par les forces armées canadiennes, en 1942, il acquiert une formation universitaire en philosophie à Ottawa, puis se rend à l’Université Laval de Québec où il est diplômé en biochimie. Son service militaire au sein du corps canadien d’ingénieurs se fait au pays. Après la guerre, de 1946 à 1954, Germain Fortin occupe un poste dans les laboratoires de teintures de l’usine Verney Mills, à Granby. En 1954, il entre au service du Gouvernement fédéral pour la Voie maritime du Saint-Laurent et y demeure jusqu’à sa retraite, en 1982.

Savage, Ellis A.
Person · 1875-1903

Ellis Savage nait le 22 septembre 1875 à Granby. Il y meurt prématurément le 14 février 1903, terrassé par une pneumonie. Il est le fils de Mary Bradford et d'Alonzo C. Savage, commerçant et maire de Granby de 1877 à 1892. Ellis Savage épouse Mary Fuller, d'East Farnham, au mois d'août 1901. Engagé au commerce de son père avec son frère Raymond, Ellis Savage en devient associé au tournant du XXe siècle. Photographe amateur de talent, c'est à Ellis Savage que l'on doit les plus belles photos de Granby de la fin du XIXe siècle.

Whitcomb, Rufus
Person · 1784-1831

Fils d'Israel Whitcomb (1746-1803) et d'Eunice Wilson (1737-1814), Rufus Whitcomb (1784-1831) est né le 8 mai 1784 à Gardner, dans le comté de Worcester, au Massachusetts. Il grandit avec ses frères et sœurs, Israel Whitcomb (1776–1840), Nathaniel K Whitcomb (1779–1855), William Whitcomb (1786–1837), Cathy Whitcomb (1786–1789), Catherine Whitcomb (1790–1866) et Mark Whitcomb (1792–1845). Rufus Whitcomb a épousé Anna Partridge (1783-1861) le 25 février 1807 à Gardner, mais ils n'ont pas eu d'enfants. À un certain moment de sa vie, lui et sa famille déménagent à Shefford, au Bas-Canada. Rufus Whitcomb est décédé le 22 mai 1830 et il est inhumé à Waterloo, Québec, Canada.

Sources : familysearch.org and findagrave.com.

McCorkill, John Charles
Person · 1854-1920

Né à Farnham le 31 août 1854, John Charles McCorkill est le fils de Robert McCorkill et de Margaret Meighen. Il fait ses études à Farnham et à Saint-Jean. À l'âge de 16 ans, il participe au raid des Fenians en 1870 en tant que capitaine du 60e bataillon du comté de Missisquoi. Il obtient une licence en droit de l'Université McGill en 1877 et est admis au Barreau du Québec en 1878. Il pratique le droit à Montréal, à Farnham et à Cowansville. John Charles McCorkill a épousé Apphia Mary Leonard, fille d'Elijah Leonard et d'Emeline Woodman, à London (Ontario) en 1884. Ils n'ont pas d'enfants. Sur le plan politique, il est candidat libéral aux élections de 1886 et à l'élection partielle de 1888 dans Missisquoi et est finalement élu en 1897. Nommé au Conseil législatif du Québec pour la division de Bedford en 1898, il démissionne en 1903 et est élu dans Brome la même année, puis réélu en 1904. En 1906, il démissionne car il est nommé juge à la Cour supérieure de la Province de Québec. Sur le plan municipal, il est conseiller à Cowansville de 1890 à 1891 et maire de 1892 à 1894. Membre de plusieurs organisations intellectuelles, il est aussi président de la Société historique de Missisquoi. Il décède à Québec le 10 mars 1920 à l'âge de 65 ans et est inhumé au cimetière du Mont Hermon de Sillery.

Hopper, Sam, 1899-1980
Person · 1899-1980

Sam Hopper est né le 15 février 1899 à Wilson’s Mills. En 1921, il déménage à Huntingville, où son frère et lui achètent une ferme et travaillent à la Waterville Veneer. Dans les années 1940, il déménage à Waterville avec sa femme Aveline, où il dirige un moulin à bois.

Sam Hopper apprend très jeune à jouer du violon et commence à jouer dans les fêtes à 12 ans. À partir de 1945, il participe à des spectacles d’amateurs avec Norman Masters. Peu après, les deux musiciens forment un groupe avec l’épouse de Sam Hopper, Albert Nutbrown et Stuart Deacon. Pendant une trentaine d’années, ce groupe jouera dans les mariages et les soirées dansantes des Cantons-de-l’Est et fera de la radio pendant 25 ans.

Sam Hopper est décédé le 29 mars 1980.

Person · 1883-1961

Né à Coaticook le 10 janvier 1883, Willie E. Dionne était fils de Pierre Dionne et Sophie Valade. il apprit le métier de plombier et entra au service de son frère Jean-Baptiste Dionne dans le même métier. En 1919, s’associa à Louis Lestage en plomberie et chauffage jusqu’en 1934 et prit alors la raison sociale W. E. Dionne et Fils. Epoux de Albina Roy. Enfants : Jean-Baptiste, Joseph, Philias, Willie, Maximilienne, Sophie et Anna. Willie Dionne est décédé le 17 avril 1961.

Epps, Bernard, 1936-2007
Person · 1936-2007

Bernard Epps naît en 1936 à Whitstable dans le comté de Kent, en Angleterre. En 1950, sa famille émigre en Ohio. En 1953, il termine ses études secondaires et commence à travailler comme dessinateur à Columbus afin de pouvoir payer ses études à la School of Visual Arts de New York. Après avoir fait alterner études et travail pendant quatre ans, il se rend avec des amis en Californie, où il travaille comme dessinateur, concevant des puces en céramique et travaillant, entre autres employeurs, pour Litton industries. En 1965, il épouse Susan Dreger. En 1966, il achète la ferme de son père à Gould Station, au Québec, afin de se consacrer à l’agriculture et à l’écriture. Le seul enfant du couple, Jennifer, naît en 1967. Il commence sa carrière d’écrivain au début des années 1960 et jusqu’au milieu de la décennie, il publie plusieurs nouvelles. Son premier roman, Pilgarlic the Death, est publié en 1967. En 1973, il publie un ouvrage qui connaît un grand succès, The Outlaw of Megantic. Toujours en 1973, il s’associe à Charles Bury pour fonder le Townships Sun, un journal qui a pour vocation de représenter la collectivité anglophone des Cantons-de-l’Est. Il n’a jamais cessé de contribuer à ce journal depuis sa création, rédigeant principalement des articles sur l’histoire et la culture des Cantons-de-l’Est. En plus de ses contributions au journal, il publie également de nombreux articles dans le Sherbrooke Record et dans d’autres journaux et revues. M. Epps a également été pendant un certain temps professeur de création littéraire et d’histoire locale pour le programme de formation continue des adultes du Champlain Regional College de Lennoxville et pour la Commission scolaire Eastern Townships. En 1995, M. Epps déménage à Lennoxville. Il a à son actif plusieurs publications remarquables, dont : Tales of the Townships (1980), The Royal Rifles of Canada in Hong Kong, 1941-1954 (1981) - éditeur, More Tales of the Townships (1985), Second Blessing: a centennial history of the Sherbrooke Hospital, 1888-1988. (1988) – ouvrage publié en anglais et en français, The Eastern Townships Adventure (1992), Please sir, I'd Rather be Ravished: selected rhymes and reasons (2000). Bernard Epps est mort 5 julliet 2007 à Kingston, Ontario à l'age de 71.

Person

Écrivaine et historienne des Cantons-de-l’Est, Catherine M. Day est née en 1815, à East Farnham, où ses parents, Samuel Wells Townsend et Pamela Lawrence, possèdent une ferme. En 1840, elle épouse Henry W. Day. Le couple et leurs enfants s’établissent à Sainte-Thérèse, puis à Chambly, au Québec. Henry meurt en 1854, la laissant seule pour subvenir aux besoins de leurs six enfants. Elle déménage alors à Champlain, dans l’État de New York, où elle enseigne dans une école pour jeunes filles. En 1861, elle publie un roman intitulé Alice Maynard et revient vivre dans les Cantons-de-l’Est. En 1863, elle publie Pioneers of the Eastern Townships, puis, en 1869, History of the Eastern Townships. Plus tard, elle va habiter en Iowa, d’abord avec sa fille Mary, puis avec son fils Samuel. Elle revient finalement dans les Cantons-de-l’Est pour vivre avec sa fille Pamelia Annie Pearson, épouse de William Keene Knowlton. Catherine M. Day décède en 1899, à South Stukely, où elle a été inhumée.

Person · 1861-1942

Minnie Hallowell Bowen est née à Sherbrooke le 4 février 1861. Fille de l’avocat John Hallowell et de Helen Maria Clark, elle s’est mariée le 10 septembre 1890 avec Cecil H. Bowen, fils de George Frederick Bowen. Ils ont eu deux enfants : Lloyd H. et Rose Meredyth. Minnie Hallowell Bowen s’est impliquée dans plusieurs organisations philanthropiques, patriotiques, religieuses et littéraires comme la Women's Auxiliary Missionary Society, la Sherbrooke Patriotic Association, le Imperial Order Daughters of the Empire, la Women's Conservative Association, la Canadian Authors Association et la Sherbrooke Choral Society. Elle a publié six livres ou livrets de poésie; elle a aussi écrit d’autres textes littéraires qui furent publiés dans des journaux et des périodiques. Elle a utilisé différents noms de plume : le Drum-Major, Jane of Brompton Road et possiblement Rapier. Elle est décédée à Québec en 1942 et a été enterrée au cimetière Elmwood à Sherbrooke.

Marshall, Joyce
M016 · Person · 1913-2005

L’auteure Joyce Marshall est née à Montréal le 18 novembre 1913. Après avoir fréquenté la Westmount High School, elle étudie à la St. Helen’s School à Dunham jusqu’en 1932. Elle poursuit alors des études d’anglais à McGill University, où elle obtient un baccalauréat en 1935. Joyce Marshall commence à écrire des textes de fiction dès son enfance et publie une première nouvelle en 1936. En 1937, elle déménage à Toronto, où elle passe la plus grande partie de sa vie, sauf la période de 1961 à 1963, où elle séjourne au Danemark et en Norvège. Bien que son œuvre soit principalement composée de nouvelles, Joyce Marshall exploite une grande variété de genres littéraires : poésie, roman, essai, article, critique. Ses écrits alimentent longuement la série radiophonique « Anthology de la CBC. Joyce Marshall est aussi reconnue pour la qualité de ses traductions d’œuvres québécoises. Elle remporte d’ailleurs le prix du Conseil des arts du Canada en 1976 pour la traduction de Cet été qui chantait (Enchanted Summer) de Gabrielle Roy. Cette traduction et celle de deux autres œuvres de Gabrielle Roy donnent lieu à une correspondance entre la romancière et la traductrice. Joyce Marshall est aussi engagée au sein d’associations nationales pour la défense des intérêts des écrivains. Enfin, Trent University l’accueille comme écrivaine en résidence durant l’année universitaire 1981-1982.

Dutton, Dorothy, 1901-2003
Person · 1901-2003

Dorothy Dutton est née à Gaspé le 9 octobre 1901. Elle est la fille du révérend Arthur W. Dutton, pasteur Anglican, et de Mary Ready. Elle étudie au King’s Hall à Compton, obtient un diplôme en histoire de Université Bishop’s en 1920. Son père a aussi étudié à Université Bishop’s de 1895 à 1899. Dorothy Dutton ne se marie jamais. Au cours de sa vie professionnelle, elle exerce les fonctions d’enseignante, de femme d’affaires et de gérante. Elle travaille à Montréal pour la compagnie d’assurances Sun Life, au New Hampshire pour le centre touristique Indian Head, et à Lennoxville à Bishop’s College School. Auteure, elle écrit et publie des romans historiques et des récits bibliques pour enfants : The chosen, From Egypt to the Holy Land, Come to Jerusalem, Hunter’s Landing, Lennoxville/Ascot (1791-1950), Jonathan’s Long Furrow. Elle continue d’écrire jusqu’à l’âge de 97 ans.

Dorothy Dutton est aussi très engagée dans la communauté de Lennoxville, qui lui décerne de nombreuses marques de reconnaissance. Elle travaille comme bénévole à son église, la St. George’s Church (Lennoxville). En 1980, elle est nommée Alumni of the Year par Université Bishop’s et, en 2002, elle devient membre honoraire de la Golden Key Academic Honour Society de Bishop’s. Elle est également nommée membre à vie des Anglican Church Women et fait don de trois aquarelles à la Bishop’s Art Collection.

En 1998, Dorothy Dutton emménage au Foyer Wales, à Richmond, où elle s’éteint le 8 février 2003 à l’âge de 101 ans. Ses funérailles ont eu lieu à la St. George’s Church de Lennoxville et elle a été inhumée au Malvern Cemetery à Lennoxville.