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Famille Cushing
Family · 1914-1994

Charles Jackson Cushing, le fils de Manda T. Cushing et de Patsy Eliza Abbott, est né à Barnston le 1er février 1850. Il a été éduqué à la Barnston Academy. Durant sa vie, Charles J. Cushing occupe des poste de maire, de commissaire d'école et de juge de paix. Il épouse Amelia Carr le 17 juin 1885. Après la mort d'Amelia Carr en juin 1915, il épouse Emily A. Hadlock en octobre de la même année. Parmi les nièces et neveux de Charles J. Cushing, on retrouve Abbott Jenks et Emily Cushing Sheldon. Heber Cushing Peters, le fils d'Alexander Peters et de Sarah Elizabeth Cushing Haselton, est un autre membre de la famille. Charles J. Cushing passe sa vie dans le maison familiale et meurt le 19 avril 1931.

Famille Meade
Family

Joseph Meade (1843-1910) a émigré de l'Angleterre en 1880 pour s'établir avec sa famille dans la région de Coaticook. Il a épousé Lydia Timson avec qui il a eu 6 enfants, incluant Frank (1871-1943) - un gérant à l'usine Belding-Corticelli de 1922 à 1939 - et Sidney A. - un arpenteur et ingénieur. Sidney A. Meade (1882-1961) a d'abord épousé Pearl Johnson (1884-1918) en 1909 avec qui il a eu deux enfants : Sidney (né en 1911) et Cecil (né en 1916). Après la mort de Pearl, Sidney épouse Eva Jane Robinson en 1920. Sidney A. Meade sera admis dans l'Ordre des arpenteurs du Québec le 19 décembre 1908. Il est actif dans les régions de Coaticook et de Sherbrooke. Cecil Meade (1916-1998) est né à Coaticook le 24 décembre 1916. Après avoir étudié au Coaticook High School et à l'Université Bishop's, il travaille comme assistant-arpenteur avec son père, Sydney, pendant quelques années avant de commencer l'étude de la musique au Toronto Conservatory. Par la suite, il sert dans l'armée outremer pendant la Deuxième guerre mondiale et retourne étudier la musique à l'Université McGill. Cela est suivit de quelques autres activités professionnelles. Il est récipiendaire d'un baccalauréat en musique de l'Université McGill en 1957 et passe une bonne partie de sa vie à travailler dans différents pays et sur différents projets musicaux.

Famille Telmosse
Family · fl. 1905-1983

Ignace-Denis Telmosse est né à Montréal le 19 juillet 1889. Il était le fils de Louis W. Telmosse et de Lumina Perreault. Après avoir reçu son doctorat en médecine en 1912, il s'installe à Coaticook en 1916. Il y pratiquera la médecine jusqu'à sa mort en 1955. Le Dr Telmosse siège comme premier président du bureau médical du Centre hospitalier de Coaticook. Le Dr Telmosse épouse Denise Dupuis (1898-1985) en 1917. Ensemble, ils auront dix enfants : Edmond (1917), Thérèse (1920-1990), Berthe (1921-2001), Suzanne (1923), Louis (1923), Mathilde (1924), Denise (1926), François (1927-1990), Marguerite (1930) et Roger (1932-2017). Edmond et Louis se joindront au clergé comme prêtre catholique. François et Roger suivront les traces de leur père en devenant médecin. Thérèse épousera le Dr Gustave Gérin-Lajoie.

Famille Tanguay
Family · fl. [191-]-1989

Joseph-Octave Tanguay (1845-1934), né à St-Henri-de-Lévis, est arrivé à Coaticook avec sa femme, Philomène Hémond, et ses enfants en 1898. Leurs enfants était : Délima (1877-1960), Calixte (1881-1957), Virginie (née en 1883), Cyprien (1886-1986) et Joséphine (née en 1890). J.-O. Tanguay a été agriculteur jusqu'à sa retraite en 1920. Calixte Tanguay (1881-1957) épouse Rose Anna Giroux (1879-1948) à Coaticook le 25 octobre 1915. Ensemble, ils auront trois enfants : Wilfrid, Jeanne (1917-1989) et Yvonne (née en 1920). Cyprien Tanguay (1886-1986) épouse Delvina Couture (1897-1985) le 12 septembre 1916 à St-Herménégilde. Ensemble, ils auront au moins deux enfants, Jeannette (1916-1989) et Lucien-Paul (né en 1923). En 1927, Cyprien a ouvert une épicerie sur la rue Cutting à Coaticook. Le magasin, même s'il n'était pas aussi grand que celui de D. S. Bachand sur la rue Main, était particulièrement populaire avec les enfants qui allaient à l'école sur la rue Pleasant (Gérin-Lajoie) et qui venaient s'acheter des bonbons à un cent. Jeannette Tanguay (1916-1989) était une passionnée de musique.

Famille Lefebvre
Family · fl. [191-]-1986

David Lefebvre (1888-1955), fils de François-Xavier Lefebvre et de Léocadie Lapointe, épouse Adélina Lebel (1893-1987), fille de Paul Lebel et de Geneviève Bouchard, le 27 septembre 1910 à St-Herménégilde. Ensemble, ils ont eu deux enfants : Normand (épouse Germaine Labbé en juin 1936) et Francella (épouse Florian Ménard en octobre 1940). En 1919, David Lefebvre part un service de pompe funèbre, de même qu'un service de taxi et d'ambulance, à Coaticook. Il offre ces services jusqu'à sa mort en 1955. Plus tard, Fernand Riendeau devient directeur de Frais funéraires. Florian Ménard a aussi travaillé pour le service de pompe funèbre de Lefebvre en tant qu'ambulancier et embaumeur.

Famille Drolet-Fortin
Family

Napoléon Drolet est né en 1842 et épousera Adéline Rochette à Québec en 1864. Ils s'installent à Compton où leur 12 enfants naissent : Thomas, Eugénie, Oliva, Émile, Marie-Alma, Victor, Blanche, Adélina, Marie-Louise, Léon C., Ernest et Léontine. En 1909, la famille déménage à Coaticook. Ernest étudie à l'Université de Montréal et y reçoit un Baccalauréat en pharmacologie. Il ouvre une pharmacie à Coaticook dans un bâtiment nommé « Medecine Hall ». Ernest Drolet épouse Émilie Fortin en 1909 à Cookshire et ensemble ils ont 1 enfant : Antoinette (1909-1999). Antoinette épouse Ernest Délium Émond en 1945 à Montréal. Joseph Alexandre Fortin (1846-1920) épouse Marie-Joséphine Tremblay (1854-1928) à Roberval en 1872. À un certain moment, le couple déménage près de La Patrie, où quelques-uns de leurs enfants naissent. Ensemble, ils ont 8 enfants : Adélard, Joseph Darly, Alfred, Émilie, Joseph, François-Xavier, Arthur, Laura et Alice. Xavier (1884-1976) épouse Blanche Roy (1895-1999). Émilie (1882-1963) épouse Ernest Casimir Drolet (1883-1919). Lucien Roy épouse Ferdinanda Côté, probablement à ou près de Saint-Anaclet-de-Lessard près de Rimouski. Parmi leurs enfants, on retrouve Blanche Marie Fernanda Roy, née en 1895. Blanche épouse Xavier Joseph Fortin à Drummondville en 1919.

Family

Robert G. Ward fils (1837-1907) est né à Saint-Jean-de-Brébeuf (appelé « Lower Ireland » avant 1930) dans le comté de Mégantic. Fils du révérend Robert G. Ward et de Marianne Turriff, il se marie avec Annie M. Cairns, fille de Hamby Cairns et Susan Meagher, née en 1861 et décédée en 1936. Ensemble, ils ont neuf enfants : Robert Grant, dit Bob (1883-?), Hamby Ward (1884-?), Alexander Harry (1885-1964), John Albert (1888-1942), Charles Edgar (1890-1891), James Turriff (1892-?), Annie Maria (1893-1893), Peter Douglas (1895-1977?) et Albion Tudor (1898-1962). En 1876, on trouve de l’amiante dans l’un des champs sur les terres de Robert G. Ward fils, ce qui l’amène à s’intéresser à l’exploitation minière. Il achète ensuite des droits miniers dans le canton de Thetford et ainsi s’amorcent les activités minières de la famille Ward.

Albion T. Ward, mineur, a eu deux femmes : Nita Hammerick/Hammerich, avec qui il se marie en 1925 mais dont il divorce en 1944, et Doris Christine Peterson (1913-1986). Robert Grant Ward, troisième du nom, part à l’ouest pour travailler dans une mine d’or dans sa jeunesse, mais déjà en 1903, il s’était tourné vers une carrière de boxeur amateur à San Francisco. Ses exploits lui valent le titre de champion poids lourd amateur des États-Unis et plus tard, de champion poids lourd professionnel du Commonwealth. Il reviendra plus tard au Québec pour se lancer dans l’exploitation minière. Alexander Henry Ward, dit Harry, se marie avec Agnes Gertrude Moore (née en 1899), fille de William Moore et Sarah Elizabeth Robinson. Ensemble, ils ont sept enfants : Dorothy, dite Dolly (née en 1917), Kathleen (née en 1919), Evelyn (née en 1919), Agnes (1921-1921), Robert (1923-1923), Marjorie (née en 1924) et Lois (née en 1928). Lois T. Ward se marie avec Wilfred Alan Greatrex en Ontario, en 1950.

Family · 1841-

Thomas Little (1841-1925), marié à Annis Jane Thwaites (1844-1911), ont 3 fils et 4 filles : Taylor Little (vers 1868-?); Thomas Little (vers 1869-?); Bertha A. Little (vers 1874-1903); Ruth Little (1875-1967), mariée en 1899 à J. B. Reed (1874-1949); Rosamond Little (1877-?); Edith M. Little (vers 1880-?), mariée à C. P. Young (?-?); et Ray Little (1886-?).

Famille Thwaites (Hatley)
Family · 1811-

James Thwaites (1811-1890), marié vers 1836 à Ruth Hodgson (1807-1890), ont vécu à Hatley. Ils sont les parents d’Annis Jane Thwaites (1844-1911), mariée à Thomas Little (1840-1925); et de Mary Margaret (1853-1824), mariée à Nelson LeBaron (1841-1915).

Famille Reed (Reedsville)
Family · 1834-

Wilder Reed (1834-?), marié à Almira Bean (1836-?), il a 5 fils et 2 filles : Wesley Reed (1861-?), marié à Lydia Hawse (1859-?); Alice Reed (vers 1864-1881); Tommy Reed (1866-?), marié à Mary Woodward (1869-?); Cheney Reed (vers 1869-?), marié à Ada Hart ([18?]-?); James B. Reed (1874-1949), marié à Ruth Little (1875-1967); George Reed (vers 1878-?); Permillia Reed (vers 1880-?). Bert Reed et Ruth Little ont à leur tour 4 fils et 3 filles : Eulah Reed (1900-1993), mariée en 1930 à Philip Harry Scowen (1906-1989); Clifford Reed (1902-?); Gordon Reed (1905-?); Ronald Reed (1908-?); Rosamond Dorothy Reed (1910-2010), mariée en 1938 à Rupert Littlejohn ([19?]-?)- le couple habité à Potsdam, NY; Helen (vers 1914-?), mariée à Stuart Edgar ([19?]-?); et Stewart Reed (vers 1917-?). Eulah a enseigné à la Buckingham High School.

Scowen family (North Hatley)
Family · 1882-

Herbert Scowen (1882-1969), né en Angleterre et marié en 1905 à Cordelia (Della) Scowen (1883-1973), fille de Samuel Keynes (?- ?) et d'Emma Keynes (?- ?). Herbert et Cordelia (Della) Scowen ont immigré au Canada en 1909. Herbert a participé à la Première Guerre mondiale. Leur fils, Philip Harry Scowen (1906-1989), épouse Eulah Reed (1900-1993) en 1930 ; Roland Scowen (ca. 1908-1969), épouse Betty Scowen ([19 ?]- ?); et Marjorie (ca. 1915- ?), épouse Gordon ([19 ?]- ?).

Philip H. Scowen et Eulah A. Reed, mariés le 26 juillet 1930 à North Hatley, ont eu trois enfants : le fils Philip Reed (dit Reed) (marié à Mary Anne Winterer en septembre 1956), la fille Annis Lee (dite Lee) (mariée au Dr. Matthew Philip Campione le 7 janvier 1956 à North Hatley) et le fils Philip. Philip H. Scowen était directeur commercial de la succursale d'East Angus de la Brompton Pulp and Paper Co.

Famille Vachon (Garthby)
Family

Le premier Vachon à s'établir à Garthby est Félix Vachon (1817-1910), un charpentier de Beauport, au Québec. Il épouse Luce Carreau le 4 juin 1839. Ils s'installent dans le quartier St-Roch de la ville de Québec. Félix Vachon et sa famille perdent leur maison et leurs biens dans les grands incendies qui détruisent les deux tiers de la ville de Québec en 1845.

Dans les années qui suivent, afin de répondre aux besoins des milliers de citoyens qui ont tout perdu dans les incendies, le gouvernement décide d'ouvrir de nouvelles terres à la colonisation, notamment dans le canton de Wolfe. Félix Vachon s'installe sur un lot dans le canton de Wolfe, en compagnie de Joseph Lacroix, un marin de Québec, François-Xavier L'Heureux, François-Xavier Larrivée et François-Xavier Mercier, tous de Québec. Il s'installe le 5 août 1848 sur le lot 42, rang 1 au nord du canton de Garthby.

Les quatre premiers enfants de Félix et Luce - Luce (1840), Rose-Célerise (1844), Marie-Philomène (1846) et Marie-Célestine (1848) - sont nés à Québec ; Noël-Félix (1851) et Pierre (1853) sont nés à Garthby. Dans les années 1880, Félix Vachon s'installe dans le village de Garthby.

Pierre Vachon est cultivateur. Il épouse Agnès Gosselin à Wotton le 7 janvier 1878. Le 25 janvier 1883, Pierre Vachon se voit octroyer le lot numéro 10 du rang B d'une superficie de 90 acres. Lui aussi s'installera éventuellement dans le village de Garthby. Pierre et Agnès ont eu douze enfants : huit garçons et quatre filles. Henri est leur avant-dernier enfant.

Henri Vachon est né à Garthby, près de Disraeli, le 28 octobre 1893. Il fait ses études à l'école du rang.
Il est agriculteur, secrétaire et agent de la beurrerie locale. Il est devenu président de l'Union catholique des agriculteurs en 1930. Il est également membre des Chevaliers de Colomb et du Club de la Renaissance. En 1938, il devient conseiller municipal du village de Garthby. Il a également été marguillier de la paroisse Saint-Charles-Borromée-de-Garthby de 1946 à 1949. Il a battu le candidat de l'Action libérale nationale dans Wolfe en 1935 et a été élu député de l'Union nationale dans la même circonscription en 1936. Il occupe ensuite le poste de whip adjoint de ce parti politique de 1936 à 1939, année où il est défait. Il est réélu en 1944 et 1948, mais de nouveau battu en 1952. Il est élu à nouveau en 1956 et occupe le poste de whip de l'Union nationale de 1945 à 1952 et de 1956 à 1960. Il ne se représente pas en 1960.

Henri Vachon a épousé Marie-Anne Grégoire à Garthby le 30 octobre 1916. Ils ont eu quatre enfants : Madeleine, Gertrude, Daniel et Renaud. Henri est décédé à Loretteville, le 12 juillet 1970, à l'âge de 76 ans et 9 mois. Il a été inhumé au cimetière de Garthby le 15 juillet 1970.

Madeleine Vachon a épousé Gaspard Lemay à Garthby le 17 juin 1944. Gaspard est le fils aîné de Noël Lemay. Paul Lemay, le donateur des photos de la famille Vachon, est le fils de Madeleine et de Gaspard.

Hyatt (family)
Family

Originaire d’Angleterre, la famille Hyatt s’établit aux États-Unis au milieu du 17e siècle. Abraham Hyatt et sa famille habitent à Schenectady (N.Y.) lorsque la Révolution américaine débute. Partisan des Loyalistes, Abraham Hyatt s’enrôle avec deux de ses fils, Gilbert et Cornelius. Vers 1778-1780, Abraham Hyatt, son épouse et ses dix enfants (Gilbert, Cornelius, Abraham, Jacob, Charles, Isaac, Joseph, Anna, Mary et Merriam) se réfugient au Québec. À la suite de la Proclamation de 1792, qui permet la colonisation des Cantons-de-l’Est, Gilbert Hyatt et 204 associés demandent la concession du canton d’Ascot. En 1792, après avoir obtenu l’autorisation d’arpenter le canton, Gilbert Hyatt et plusieurs membres de sa famille s’y établissent. Toutefois, ce n’est qu’en 1803 que Gilbert Hyatt et 30 associés obtiennent les lettres patentes pour ces terres. Gilbert Hyatt a occupé différentes charges publiques. Il est nommé juge de paix en 1806 et, en 1808, commissaire au serment d’allégeance des requérants de terres dans le canton d’Ascot. Gilbert Hyatt meurt à Sherbrooke le 17 septembre 1823 à l’âge de 62 ans.

Hackett (family)
Family

Michael Felix Hackett B.C.L. est né dans un foyer catholique irlandais le 23 août 1851. Ses parents sont Patrick Hackett ([18-?]-1869), d’Irlande, et Mary Griffin ([18-?]-), de Granby, au Québec. Son père, premier maire de Granby, au Québec, meurt lors de l’effondrement d’un pont en avril 1869. Michael Felix Hackett étudie dans la région au Granby Academy College, ainsi qu’au College of Sainte-Marie-de-Monnoir et au College of Saint-Hyacinthe. Il étudie le droit à McGill University et, le 17 juin 1874, il est admis au barreau provincial du Québec. En 1883, M.F. Hackett épouse Florence Alberta Knight ([1859]-1913), fille d’Albert Knight (1817-[1870]), député, et de Julia Ann Rose (-). Ils auront cinq enfants : Sybil Rose (1886-1954), Florence Julia (1891-1912), Mary Griffin (1896-1980), John Thomas (1884-1956) et Felix Winfield (1890-). M.F. Hackett pratique le droit dans la région de Stanstead, est maire de Stanstead Plain (1890-1904) et préfet du comté (1891-1897). Il est juge de la Cour supérieure du Québec et politicien, élu à la législature du Québec en 1892. Il occupe le poste de Secrétaire provincial jusqu’à sa retraite. Il se présente aussi aux élections fédérales (1900 et 1904), mais il n’est pas élu. Il est directeur et vice-président de la Stanstead and Sherbrooke Mutual Fire Insurance (1835-[19-?]). En outre, M.F. Hackett est président du Stanstead County Farmers’ Institute, de la Saint-Joseph Society, du Parti libéral-conservateur des Cantons-de-l’Est (Québec) et des conseils scolaires. Il est aussi membre du Board of Examiners for School Teachers of Eastern Townships, capitaine dans la milice, Bâtonnier du barreau de Saint-François (1892-93) et (1900-1901) et président de la Catholic Mutal Benefit Association of Canada (1895-1916).

John Thomas Hackett B.L., B.C.L. est le fils de Michael Felix Hackett et de Florence Alberta Knight. Né à Stanstead, au Québec, le 12 juin 1884, il étudie au St. Charles Seminary, au Loyal College, à Laval, et il est diplômé de la McGill’s Law School. Il y fonde le conseil étudiant de McGill (1909). Il est résidant de Montréal et de Stanstead, au Québec. Il épouse Linda Harding (-) en 1912, qui lui donne Florence Knight (1913), Ann Kidder (1914), Linda Mary (1916-1917), John David (-), Julia Alice (-) et Ruth Rose. Après avoir pratiqué le droit, John Thomas Hackett sera député fédéral conservateur (1930-1935, 1945-1949) et sénateur (1955-1956). Au cours de sa vie, il a été membre du conseil des gouverneurs de McGill University, membre du conseil exécutif de la Charity Organization Society, de la Catholic Social Service Guild et du Loyal Convalescent Home. Il a aussi été président de la Jr. Bar Assiciation (1919), bâtonnier de l’Association du barreau de Montréal (1945-1946) et de l’Association du Barreau canadien (1947). Comme son père, John Thomas a été engagé dans la vie militaire comme lieutenant du 55e régiment des Irish Canadian Rangers. Il a aussi été président de la Stanstead County Historical Society (1936-1956).

Linda Harding Hackett est née 14 janvier 1884 à Derby Line, au Vermont. Elle est la fille de Dudley William Davis et de Annie Kidder Harding Davis. Elle détient un baccalauréat ès arts de Boston University. Elle étudie les Cantons-de-l’Est et publie en 1941 une compilation intitulée Eleanzer Fitch: The First Leader of Stanstead Township. Linda est morte 18 julliet 1965.

Famille Prime
Family · 1825-1913

Benjamin Worcester Prime (1805-1844) et son frère Thomas Merrell Prime (1800-1844) se sont installés dans le canton de Dunham vers 1820 [?]. Les deux familles sont déménagés à Brome, où Benjamin était cordonnier et Merrell a acheté une ferme, plus tard connue sous le nom de la ferme Lyman au sud-est de Brome, près de Bolton Ouest, sur le vieux chemin de Magog [Stagecoach]. À cet endroit, il a construit un hôtel, mieux connue sous le nom Taverne Prime. Le Dr Thomas Merrell Prime [Jr] (1836-1913) est né à Dunham et a étudié la médecine aux États-Unis. Ayant acheté la pratique du Dr Charles Cotton, il a vécu à Brome jusqu'en 1874, puis est déménagé à Knowlton.

Famille McLoughlin-Willard
Family · 1795-1932

Joseph Amos McLoughlin, né le 24 décembre 1822, a été directeur d’école et inspecteur d’école dans les régions de Missisquoi, Brome et Shefford pendant plus de 40 ans du milieu à la fin des années 1800. McLoughlin fut nommé inspecteur d’école en 1870, prenant la place du premier inspecteur, Rotus Parmelee. Voyager à travers le pays d’école en école pendant les mois d’hiver n’était pas une vie facile et il a continué aussi longtemps qu’il était physiquement capable. En octobre 1888, il demanda un congé de maladie et, le 17 décembre 1888, il mourut de consomption chez lui à Sweetsburgh, à l’âge de 66 ans seulement.
Avec sa première femme, Jane Antoinette Hewitt, qu’il a épousé le 7 janvier 1859, ils ont eu deux fils, dont un seul survit, Joseph Wilson McLoughlin. La seconde épouse de Joseph A. McLoughlin, Charlotte Elizabeth Willard, née le 18 avril 1844, est la petite-fille de Samuel Willard, le chef des premiers associés dans la colonisation du canton de Stukely. Elle est également une descendante de la famille Knowlton, car sa mère était Merab Anne Knowlton de South Stukely. Le couple a uni sa destinée le 8 mai 1873 et ensemble, ils ont eu quatre fils (William, John, George, Samuel) et quatre filles (Antoinette, Mary, Sarah, Merab) dont deux sont décédés en bas âge. La plupart des enfants McLoughlin-Willard sont devenus des citoyens talentueux qui ont fait la promotion de la valeur d’une bonne éducation. Charlotte Willard est décédée en février 1912.

Hunting (family)
Family

Seth et William Hunting, les fondateurs de Huntingville et participants actifs à l’établissement de l’Église universaliste dans ce village, sont les premiers Hunting à s’établir dans les Cantons-de-l’Est. Nés à Hubbardston, au Massachusetts, William et Seth Hunting comptent parmi les quatre enfants de William Hunting et de Lydia Wheelock. William Hunting (1784-1832), leur fils aîné, et Mary (Polly) Stone (1782-1853) se marient en 1809 et déménagent par la suite à Templeton, au Massachusetts, d’où vient la famille de Mary. Mary est la fille aînée de Catharine Wyman et Leonard Stone, second époux de Catharine. Auparavant, Catharine a épousé en premières noces Aaron Kendall, qui meurt après dix ans de mariage, en 1881. De son premier mariage, la mère de Mary (Polly) Stone avait déjà trois enfants. Les liens familiaux du côté des Stone sont significatifs dans la famille Hunting car celle-ci reçoit une abondante correspondance de ces parents des États-Unis. Après la naissance de deux filles en 1809 et 1811, William et Mary Polly Hunting déménagent dans le canton d’Ascot, dans la province du Bas-Canada, en 1812. Même si la raison de ce déménagement n’est pas certaine, il est probable qu’ils y ont été attirés par des parents de Mary Stone qui étaient déjà partis s’installer vers le nord.

En 1815, Seth Hunting (1788-1872) emmène sa nouvelle épouse, Nancy Davis, dans les Cantons-de-l’Est et achète du terrain le long de la rivière Salmon, devenue rivière Ascot, ce qui sera le futur site de Huntingville. À ce moment, William et sa famille déménagent quittent Ascot pour venir rejoindre Seth là où il avait choisi de s’établir. Seth et Nancy Hunting ont six enfants : Stephen (1815-1841), Susan (1816-1886), Henry W. (1830-1896), William Seth (1865-1950), Fredrick A. (1867-1868 et Charles P. (1864-1931). Bien que la terre où les moulins seront éventuellement situés appartienne à Seth, il semble que celui-ci soit plus agriculteur que meunier et que ce serait William qui aurait construit les moulins.

William Hunting et Mary (Polly) Stone ont six enfants : Betsey (1809-1832), Catharine (1811-1838), William (1815-1892), Leonard (1820-1842), Lyman E. (1821-1850) et Ephraim, mort en très bas âge. William Hunting construit et exploite le premier barrage sur la rivière et construit par la suite un moulin à blé et un moulin à bois sur ses rives. Il exploite aussi un autre moulin sur la rivière Eaton. À son décès, en 1832, son fils aîné, William, reprend les moulins bien qu’il n’ait que 17 ans. En 1838, les jeunes frères de William, Leonard et Lyman, travaillent aux moulins. Dans les années 1840, Lyman a quitté les moulins pour travailler au Fuller General Store à Lennoxville, en raison de sa santé fragile due à une maladie pulmonaire, et vit à certaines périodes aux États-Unis. Les descendants de William Hunting fils ont exploité le moulin à bois et le moulin à blé jusqu’à 1960, alors qu’un incendie a détruit les deux édifices. En 1961, une usine de rabotage a été construite et exploitée par Hunting, avant d’être fermée définitivement, mais l’édifice est toujours là, au bord de la rivière Ascot, à Huntingville.

Famille Arthur O. Norton
Family · 1842-1967

Arthur-Osmore Norton, fils de Arunah Norton et Fannie Huntoon, est né à Barnston en 1845. Sa famille s’installe à Coaticook quelques années plus tard. Il épouse Helen M. Richardson en 1870 avec qui il a deux enfants : Harry Arunah (1872) et Mary Helen (1876). À 30 ans, A.O. Norton se lance dans le commerce de détail et ouvre une bijouterie à Coaticook, puis à Boston, sous le nom de Norton Borthers & Butters. À la fin des années 1880, il ouvre une manufacture de crics fabriqués spécialement à l’usage des chemins de fer. Dès 1891, il ouvre une succursale à Boston, ce qui fait de lui le plus gros fabricant de crics au monde. En 1906, l’entreprise est officiellement incorporée et porte le nom de A.O. Norton Inc. Harry A. Norton suit les traces de son père et s’intègre à l’entreprise familiale. Harry A. et Mary Helen n’ont pas de descendants. Mary H. Norton décède en 1967 en tant que dernière descendante de la famille Norton.
Outre leur réussite industrielle, les membres de cette prestigieuse famille sont aussi des philanthropes. Que ce soit par des dons ou des legs, plusieurs institutions et organismes de la région ont profité de leur générosité. Toutes ces contributions, qui débordent largement des frontières de Coaticook, font des Norton une famille marquante dans l’histoire sociale et artistique de la région.

Famille Calixte Dupuis
Family · 1872-1950

Calixte Dupuis est né en 1843 à St-Cyprien-de-Napierville. En 1871, il est le premier de la lignée des Dupuis à venir s’installer à Coaticook. Il épouse Adeline Boyer en 1865 avec laquelle il a neuf enfants : Azarie (1866), Alexis (1868), Ludger (1869), Antonin (1871), Georgianna (1873), Philippe (1875), Siméon (1876), Joseph (1879) et Émile (1882). Il quitte Coaticook quelques temps plus tard pour Barnston où il est élu conseiller, puis maire à trois reprises. Il revient à Coaticook en 1875. Il est alors agent d’assurances, inspecteur en construction, secrétaire-trésorier de Barford et marguillé de la paroisse St-Edmond. Calixte Dupuis décède en 1891. Son fils, Alexis-Louis est né à Napierville en 1868. À l’âge de vingt ans il s’établit comme marchand général à Coaticook. Il est élu échevin entre 1906 et 1912 et maire entre 1929 et 1923. Il est également juge à la cour des commissaires et juge de paix. Il décède en 1932.